Archive for février, 2010

BwdF19022010Le Clown Core cela ne vous dit rien, p'tain les mecs vous êtes pas à la page, pfff !!!

Le Bawdy Festival grimé comme des clowns hallucinés, dérangés et malsains (cf “IT” adaptation filmique d'une oeuvre de Stephen King) décoche leur plus belle arme discographique, après une démo sortie en 2005, en offrant rien de moins qu'un double digipack constitué d'un DVD live enregistré aux Cuizines à Chelles (77) et de son pendant CD audio qui bien évidemment retient bien moins l'intention. Bawdy Festival, c'est avant tout un spectacle visuel, même une partie du public (des fans) sont venus maquillés pour participer au grand barnum.
Officiant dans un registre très vaste, les clowns tirent leur racines du hip hop américain tout en y ajoutant des gros riffs néo metal sans oublier de nombreuses sonorités légères extraites de spectacle forain en tout genre.
Hormis cela il faut noter la présence d'invités provenant de la scène post rock et crunk ce qui ajoute à l'ouverture d'esprit des musiciens qui ne se laissent pas enfermer dans un carcan musical et possèdent une réelle liberté de ton et de style.
Pour le coup il est difficile de trouver son parfait bonheur sur Tri Nox Samoni. Impossible de comparer Bawdy Festival à qui que ce soit, les âmes en peine monteront au créneau pour brandir leur opposition à ce qu'ils seraient tenter de comparer à un Slipknot français, ce serait bien vite amoindrir le groupe.

L'énergie débordante du concert faisant feu de tout bois, Bawdy Festival s'impose surtout comme un groupe qui mise sur les costumes et le maquillage (ça fait toujours son effet auprès d'une foule de jeunes gens en mal de sensations), la très grosse présence scénique, un chanteur qui sait faire le show et se mettre le public dans la poche.
A regret, pour ce qui est de la musique il faudra repasser il y a finalement peu à retenir sous ce chapiteau. 
Le show en met plein la vue, on essaye obstinément de vous vendre des pop corn, des fanions du groupe et toute l'imagerie qui va avec pour s'en sortir mais c'est un peu en vain en tout cas concernant votre serviteur qui a eu un mal fou à s'ingurgiter le spectacle en une seule fois et qui aura bien du mal à y retourner même pour montrer ça à un pote.

Je suis sans doute trop vieux pour ces conneries, pfff…!!!

Clayman 

Scéniquement et Visuellement parlant (08/10) Musicalement parlant (05/10)

myspace.com/bawdyfestival

Weird Side Unit / 2009

Tracklist

CD : 1- Into The Weird Side 2- Bawdy Mother Fucker 3- Freak Side 4- D.O.A.K 5- Crossroad 6- Get Clown (feat. Merka & Le Saint) 7- Fashion Metal 8- Shake Ta Boulimie 9- Back In Da Wood 10- HxClown 11- Clown Soldier 12- Boogalion' Mafia 13- Where Is My Ball !? 14- Batte dans l'Cul

DVD : 1- Into The Weird Side 2- Bawdy Mother Fucker 3- Freak Side 4- D.O.A.K 5- Crossroad 6- Get Clown (feat. Merka & Le Saint) 7- Fashion Metal 8- Shake Ta Boulimie 9- Back In Da Wood 10- Batte dans l'Cul (feat All Angels Gone) 11- HxClown 12- Clown Soldier 13- Boogalion' Mafia 14- Where Is My Ball !? Bonus : – FreakShow – Making Of – Teaser "Tri Nox Samoni" – Batte Dans l'Cul (live) – "Get Clowned" (clip live) – Bawdy Horror Picture Show (galerie photos)

 

Ayin Aleph – II

AyA-IIAyin Aleph est une artiste à double tranchant, incroyablement unique avec son metal baroque tortueux, sa capacité à accompagner sa musique de toute une panoplie visuelle avec rien de moins que six clips pour son premier album, sa ténacité à ne pas se laisser abandonner dans un coin par tous ses détracteurs.

En même temps, la chanteuse/pianiste franco-russe tend le baton pour se faire battre.
Là où son Ayin Aleph I proposait une mouture metal pour lequel les auditeurs furent partagés entre adoration et cassage en règle, Ayin Aleph II n'enfonce pas le clou dans la digne continuité de son prédécesseur. Ce nouvel album de la belle, reprend le premier opus en version allégée musicalement. Plus qu'un album acoustique, les versions présentées ici sont épurées des guitare, basse, batterie pour ne conserver que les choeurs, le piano (les claviers mode orgue) et le chant de Ayin si particulier dans sa veine opéra baroque variant de murmures très aigues à de puissantes envolées lyriques.

Ces versions spéciales des morceaux sont comme une radiographie de leur pendant metallique, on devine aisément Ayin composant au piano et donnant vie à sa musique par ce biais avant d'y ajouter tout le déploiement sonore proposé sur son premier album. L'ossature de la composition nous est dévoilée, Ayin se dévoile un peu plus dans son art tordu mais cette galette propose beaucoup d'interludes de moins de deux minutes, la moitié de l'album à vrai dire ne représentant de plus que des choeurs dans leur état brut et sans grand intérêt.

Encore une réalisation qui ne fera pas l'unanimité sur la demoiselle, il faut dire que ce II est un peu la pierre de trop à l'édifice, la goutte qui fait déborder le vase si éloigné du monde du metal qu'il ne pourra contenter qu'une part infinitésimale, dont je ne fais pas partie, du lectorat qui passera sur cette page.

Clayman (à vous de vous faire un avis)

www.ayinaleph.com

myspace.com/ayinaleph

Audioland / 2008

Tracklist (43:48) 1. Choirs "Water's Death" 2. My Bloody Marriage 3. Grey Ashes 4. Choirs "Foggy God" 5. Es Muss Sein 6. Bridge 7. Aleph 8. Choirs "Whispering" 9. I Came 10. Sebastian's Prayer 11. Choirs "Drowsy" 12. The Purchase of the Cathedral 13. Choirs "in an Old Bewitched" 14. I Miss You 15. The End

BZV-12022010Non Buzzov.EN ne s’est pas reformé et Violence from the vault n’est pas un nouvel album. Désolé pour la déception. Il s’agit en fait de quelques enregistrements mis en boite en 1995 et qui n’avaient jamais revu le jour depuis, bien enterrés on ne sait-zou. MAIS, car il y a toujours un « mais », c’est de cette façon que le label attire le chaland, ces titres ont une particularité, en cela qu’ils sont les tout derniers à avoir été enregistrés avec le line-up de « Sore » (le second album du groupe datant de 1995) et qu’ils sont donc une sorte de testament laissé par cette mouture du groupe.

Voilà pour la petite histoire, et gageons que ces quelques informations sur lesdits titres suffiront à faire baver les die hard fans de ce groupe ayant malheureusement splitté en 2001, après avoir fait les beaux jours du Sludge. Vient maintenant le temps d’écouter attentivement ces cinq titres…et de déchanter. Car sous des dehors proprets et attirants –une simple association d’idée suffira à faire croire aux auditeurs que cette superbe pochette, moderne et agressive, est à l’image du contenu- Violence from the vault risque de laisser l’auditeur sur sa faim, et avec une demi molle en prime.

En effet, au-delà du fait qu’il s’agisse d’enregistrements cradingues à souhait, « Mainline »,« Paintake » et « Breed » sont plutôt intéressants. Le son est certes étouffé, mais le Sludge lourd et crasseux des américains est bel et bien là, ca groove, c’est sous accordé, c’est gras, ca rampe sous la table et c’est plutôt bien fait –si l’on garde en mémoire le fait qu’il s’agit là d’enregistrements qui n’étaient certainement pas destinés à venir jusqu’aux oreilles de l’auditeur lambda, des chutes ou des délires en quelque sorte-. Bien.

Malheureusement, c'est à ces trois titres que s’arrête l’intérêt de « Violence from the vault » qui se contentera pour la suite de nous servir une pistes se résumant à une suite de samples et de lignes de guitare cradingues et tout à fait inintéressantes, de larsens, de vocaux torturés et de délires Sludge/Doom, et un dernier morceau relativement médiocre. Honnêtement, à moins d’être un fan absolu prêt à se mettre à genoux devant le moindre son sorti des instruments de ces gars là en 1995, je ne vois absolument pas l’intérêt des deux derniers titres – surtout de « Nod »qui en plus de cela semble n’en plus finir avec ses presque 16 minutes, soit la moitié de la durée totale de la galette, ce qui est quand même assez hallucinant… !!!- .

Un mot ; dommage ! Dommage que l’on prenne l’auditeur pour un gland, dommage que l’on fasse passer ces cinq pistes comme du matériel alléchant, alors que seules trois d’entre elles -soit un total de 13 minutes environ, sur presque 34- vaudraient la peine qu’on dépense nos deniers pour se les procurer. Dommage, disais-je.

Sheol (03/10)

www.facebook.com/Buzzoven

myspace.com/buzzovenofficial

Relapse Records / 2010

Tracklist (33:33) 1. Mainline 2. Paintake 3. Breed 4. Nod 5. I Never