Taux de remplissage : 700 / 1200
Son : Pourri pour Sabaton, Médiocre pour Dragonforce et très bon pour Edguy
Lights : Idem
Ambiance : Excellente les deux soirs
Moment(s) fort(s) : « Vain Glory Opera », « Mysteria » et « Babylon »
Setlist Edguy :
01. Catch of the Century
02. Sacrifice
03. Babylon
04. The Trooper (beginning only)
05. Lavatory Love Machine
06. Fucking with Fire
07. Tears of the Mandrake
08. How Many Miles
09. The Asylum
10. Drum Solo
11. Superheroes
12. Save Me
13. Mysteria
-=-=- Rappels -=-=-
14. Vain Glory Operas
15. Avantasia
16. King of Fools
Setlist Dragonforce :
01. My Spirit Will Go On
02. Fury of the Storm
03. Operation Ground and Pound
04. Through the Fire and Flames
05. Valley of the Damned
Lyon – Transbordeur 14.02.2006 :
Sans être exceptionnelles, les préventes sont bonnes, ce qui est plutôt sympa, car même si une partie des gradins est obstruée par un rideau, c’est le gage d’un remplissage correct pour cette première étape Française du « Rocket Ride Tour ».
Dans les diverses interviews données, Tobias Sammet (Edguy / Chant) avait annoncé une scène impressionnante, encore plus importante que su la tournée précédente, à voir…
Sabaton ouvre le bal. Avec un Heavy / Folk bizarre, les Suédois ont bien du mal à s’imposer d’autant que leur son est mauvais. Mis à part leur chanteur Joakim Broden, rien ne vient éclairer la prestation d’une platitude sans nom. La pseudo ballade au milieu du set viendra m’achever… courage, fuyons !
C’est au tour de Dragonforce qui m’avait laissé sur une super impression après leur concert des Gods Of Metal 2005. Bénéficiant d’un peu de place sur scène, le groupe a installé un backdrop reprenant la pochette de leur excellant dernier album en date « Inhuman Rampage ». Dragonforce dispose de quarante-cinq minutes, ce qui se traduit par seulement cinq morceaux, leurss compositions étant toutes d’une durée oscillant entre sept et huit minutes. Les titres couvriront l’ensemble de la discographie. Le groupe sur vitaminé par nature est encore plus à fond sur scène, multipliant les sauts dans tous le sens, et forcément ça entraîne ça et là quelques pains ; les musiciens visiblement adeptes de l’autodérision en rient volontiers. Le chant de ZP Theart rend bien dans ces conditions live, mais le vrai intérêt reste les duels de solos de guitares incessants entre Herman Li et Sam Totman. Ayant passé tout le concert dans le photo pit je n’ai pas pu jauger le son en façade, mais d’après les échos reçus il était médiocre. Le groupe a bénéficié de jeux de lumières classiques pour une première partie. Dragonforce a assurément conquis de nouveaux fans ce soir, même si avec eux pas de demi-mesure, soit on aime soit on déteste… certains ont vraiment détesté et ont rejoint le bar précipitamment.
Un entracte relativement long permet d’installer tout le matériel d’Edguy qui est attendu de pied ferme par un public massif. Petite intro de rigueur et le groupe déboule sur scènes en attaquant par « Catch of the Century » tiré du dernier opus des Allemands. Le son est devenu excellent, le groupe étant littéralement porté par son chanteur en forme olympique (NDR Pour les footeux : A Lyon elle était facile celle-là, même si en France on sait tous qu’il n’y a qu’un Olympique ;)). Au fil des ans, le groupe a considérablement gagné en qualité, donnant maintenant plus dans le genre grosse machine carrée, que bande de pote qui est sur scène pour déconner. En effet mis à part Tobias, et même si tous arborent un immense sourire d’un bout à l’autre de la prestation, les autres musiciens sont désormais nettement plus statiques, appliqués à ce qu’ils font. La setlist fait la part belle à « Rocket Ride », mais tout s’enchaîne avec homogénéité, et seuls le solo de batterie et la ballade « Save Me » viennent faire retomber la tension. Comme il en a l’habitude, Tobias passera tout le concert à plaisanter entre les morceaux, et il serait trop long de tout vous évoquer, mais à titre d’exemple, le chanteur dira que sur la route ils ont écrit un titre qui va cartonner et que nous sommes les premiers à l’entendre avant que le groupe ne joue l’intégralité du premier couplet de « The Trooper » d’Iron Maiden sous les vivas du public. Dans le même ordre d’idée un spectateur criera « Axl Rose » lorsque Tobias portera un bandana dans les cheveux. Le chanteur chantera alors un petit bout de « Paradise City » des Guns’n Roses. Une bonne humeur énorme, un son limpide, un light show somptueux… et la scène me direz vous. Très belle sans être monstrueuse, et à mon sens un poil en dessous du château de la tournée précédente, elle sera particulièrement impressionnante lorsque la gargouille géante fera son apparition en fin de concert, et déploiera ses ailes. Le show passera trop vite pour la quasi-totalité d’un public conquis, notamment quand il sera invité à chanter pour défendre leur ville en prévision du concert Parisien du lendemain. Les Allemands l’ont promis, rendez-vous en ces lieux dans deux ans.
Quelques bières bues avec les locaux avant de quitter le Transbo sur le tard…
Photos : Edguy – Dragonforce
Paris – Elysée Montmartre 15.02.2006 :
La pluie et la grisaille nous accompagnent sur la presque totalité de la route nous menant à la capitale ou nous arrivons vers 16H30. De nombreux fans sont déjà massés sur le trottoir devant la salle.
A peine l’intérieur de l’Elysée Montmartre, nous retrouvons une bonne partie des Dragonforce, qui insistent (NDR : bon pas trop ok…) pour nous offrir des bières. Les musiciens très contents des photos offertes la veille vont piocher des bières dans le fly-case vestiaire du chanteur transformé en réserve.
Ce soir le concert est pour ainsi dire à guichets fermés, des places ayant même été réinjectées dans le réseau de distribution. La foule impressionnante débordant sur la chaussée, les portes seront ouvertes avec de l’avance.
A peine un tiers des spectateurs a pénétré les lieux que Sabaton démarre avec une prestation identique à la veille avec des conditions sonores laborieuses et un minimum de lights. Aussi peu convaincants qu’à Lyon, ils vont devoir cravacher pour pouvoir s’assurer un minimum d’avenir.
La scène étant d’une superficie inférieure à celle du Transbo, pas de backdrop pour Dragonforce ce soir, et les sauts seront réduits à leur minimum. La set-list sera inchangée et même si le groupe à toujours la patate, force et de constater que les erreurs se multiplient. ZP Theart nous confiera à la fin du concert qu’ils ne se sont pas entendus sur scène durant la totalité du concert. Malgré tout l’énergie l’importe et même si le son en façade est loin d’être parfait, Dragonforce remplit son contrat la partie du public répondant aux sollicitations du chanteur du groupe ne cessant de croître. Le groupe devrait revenir prochainement en France en tête d’affiche, afin qu’on puisse les voir (et surtout les entendre) dans des conditions optimums.
Edguy proposera un concert paraissant encore plus carré qu’à Lyon, ce n’est pas rien. Tobias recyclera une partie de ses blagues et en ajoutera quelques nouvelles dont celle où il explique qu’il ne faut pas confondre Edguy avec Edgay. Le set-list est identique et le show est sacrément rodé avec un son excellent et un lightshow massif. Les moment les plus ennuyeux seront à mon sens les mêmes que la veille. Quel plaisir de voir un Elysée Montmartre quasiment comble résonner ainsi à l’unisson avec un groupe visiblement comblé, car même si le dernier album du groupe, de part son approche trop commerciale, est loin d’avoir convaincu, il est indéniable qu’Edguy devient une sacré bulldozer en live.
Photos : Edguy – Dragonforce
Murder-One