C’est avec une énergie hors du commun que malgré quelques remaniements de line up les italiens d’Elvenking nous reviennent avec un troisième album qui fera certainement date dans leur discographie. C’est simple, The Winter Wake contient tous les éléments qui peuvent rendre attirant ce groupe peu usuel et les met en avant de façon remarquable. Une production claire et puissante soutient parfaitement des compos travaillées, longues mais jamais lassantes. Elvenking continuent ainsi comme à leur habitude et mixent sans aucun complexe une foule d’ingrédients tous plus efficaces les uns que les autres. La voix plaisante et entraînante de Damnagoras dégage ainsi une grande énergie, laissant place en de très rares occasions à un chant death qui sans prendre trop d’importance sert tout juste à insérer un peu plus de puissance à certains arrangement déjà forts intéressants.
La présence quasi permanente d’un violon permet en plus du synthé de donner des dimensions toutes particulières aux morceaux, redonnant une nouvelle texture aux mélodies et au jeu de guitare super mélodique. Guitares qui tout en servant des mélodies à un rythme effréné savent se reposer sur une section rythmique efficace (et qui pousse toujours au headbang !) pour offrir des solos ne donnant peut être pas dans la démonstration mais qui sonnent toujours justes et ne font jamais tâche dans la composition.
Vous l’aurez compris Elvenking offrent ici un album ultra efficace, qui plaira aussi bien aux fans d’univers folks qu’aux habitués de heavy et autre speed mélodique. On ne s’ennuie pas du tout, variant entre des titres accrocheurs («Trow’s Kind», «The Wanderer»), plus calmes («On The Morning Dew» avec un chant féminin bien pensé et une ambiance "ballade" qui pour une fois ne sonne pas usée) ou carrément plus sombres (comme «Rats Are Following» ou surtout «Devil’s Carriage»). Un album complet et entraînant donc, qui mérite vraiment toute votre attention, et qui risque bien d’installer Elvenking comme un ténor dans un registre si peu typique.
[8,5/10] Necrogunslinger
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AFM Records / 2006
Tracklist (44:57 mn) 01. Trow's Kind 02. Swallowtail 03. The Winter Wake 04. The Wanderer 05. March of Fools 06. On The Morning Dew 07. Devil's Carriage 08. Rats Are Following 09. Rouse Your Dream 10. Neverending Nights 11.disillusion's Reel
Jorn Lande et Russel Allen nous avez laissé sur une note plutôt favorable, lors de leur dernier opus en duo, The Revenge. Bien que manquant cruellement de fantaisie, du fait du caractère toujours très formaté des compositions de l'inusable Magnus Karlsson, le disque se tenait bien et mettait correctement en valeur les deux voix assez dissemblables de nos vocalistes.
Ici il n'y a rien de bien neuf. Le style est toujours à mi-chemin entre le heavy prog' et le hard mélodique et les interventions de Lande et Allen se complètent parfaitement. Malgré l'acadé-misme presque pompier des riffs et des parties de claviers, l'émotion dégagée par nos deux chanteurs, arrivent à dynamiser l'ensemble et faire partager à l'auditeur quelques moments de plaisir à l'écoute des calibrés « The Showdown », « Judgement Day » au lyrisme à la Thin Lizzy bienvenu ou de « We Will Rise Again ».
Tout ceci est aussi convenu que la couverture de Rodney Matthews (qui fut plus inspiré) mais participe d'un train train plutôt qu'agréable. Et c'est sur le fond plus intéressant que le récent tribute de Jorn Lande à Dio. Pourquoi se priver ?
Baptiste (7/10)
Frontiers / 2010
Tracklist : 01. The Showdown 02. Judgement Day 03. Never Again 04. Turn All Into Gold 05. Bloodlines 06. Copernicus 07. We Will Rise Again 08. The Guardian 09. Maya 10. The Artist 11. Eternity 12. Alias (bonus track)
La valeur n’attends pas le nombre des années parait-il… Les jeunes allemands de KISSIN’ DYNAMITE tentent d’en faire la démonstration depuis 2007. Intelligents et opportunistes, les teutons se font connaitre en envoyant leur démo 4 titres à tous les journalistes métal. Un buzz se crée et ils signent rapidement un deal pour sortir mi-2008 un premier album Steel of Swabia. Le patriarche Udo Dirkschneider (ex-ACCEPT, UDO) décide alors de les prendre sous son aile et leur propose d’ouvrir pour lui lors de sa tournée. Tout s’enchaine rapidement et les KISSIN’ DYNAMITE reviennent déjà avec un deuxième opus sous le bras Addicted to Metal.
Comme le titre peut le laisser supposer, nos jeunes amis ne tentent pas de réinventer la poudre et s’inscrivent dans la pure tradition métal. A croire qu’ils sont tombés dans la marmite étant petits. Citons entre autres ACCEPT, JUDAS PRIEST, MOTLEY CRÜE, IRON MAIDEN, HAMMERFALL… Bref, que des classiques, la crème de la crème. Et on ne peut pas reprocher à KISSIN’ DYNAMITE de ne pas suivre à la lettre la recette: gros riffs, chœurs virils, refrains simples tout de suite mémorisables, solos et distorsions de guitares. Un véritable élève modèle !
Il faut bien reconnaître que le résultat est très efficace et l’auditeur ne peut s’empêcher de rapidement taper du pied et balancer la tête en rythme. La production est très bonne, claire et puissante à souhait. Malgré leur jeune âge, ils ont tous entre 18 et 20 ans, les allemands ont su digérer intelligemment toutes ces influences. Cet album est parfait pour une soirée entre potes autour de pizzas et de bières. Chacun s’amusera alors à reconnaître le groupe à l’origine de tel ou tel morceau. Une bonne alternative aux soirées Coupe du monde en Afrique du Sud si vous êtes allergiques au ballon rond…
Oshyrya (06/10)
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AFM Records / 2010
Tracklist (50:48 mn) 01. Addicted To Metal (Feat. Udo Dirkschneider) 02. Run For Your Life 03. Supersonic Killer 04. High Enough 05. Love Me Hate Me 06. Hysteria 07. All Against All 08. In The Name Of The Iron Fist 09. Assassins Of Love 10. Why Can’t You Hear Me 11. We Want More 12. Metal Nation