Archive for octobre, 2010

Volbeat – Beyond Hell / Above Heaven

untitledDéjà quatre albums au compteur pour la bande à Poule Zen, et premier chez un très gros label, j’ai nommé Universal… Bon, déjà, si ces vendeurs de yaourt si connaissaient vraiment en musique, ça se saurait, et l’industrie du disque ne serait peut-être pas en si mauvais état ! Bon, n’accordons pas davantage d’importance à ces Tricatel de la musique (vous vous souvenez, L’Aile ou La Cuisse ?), pour qui un bon artiste est un artiste qui vend une bouillie prédigérée, et tournons-nous vers cet album. J’aurais pu opter pour la solution de la facilité et donner gentiment cette rondelle à Numéro 4. Ca tombe bien, il fait ses dents, ça l’aurait un peu occupé… mais bon, vu son commentaire lapidaire au sujet de cet album (1), je me suis dit qu’il était préférable que je rédige une chronique plus objective, moins gratuite…

C’est beau, le dévouement, non ? En 4 albums, Volbeat aura réussi à asseoir son style, un mélange improbable de « Metal » (vous remarquerez les guillemets), de Misfits et d’autres trucs plus ou moins heureux (Bordel, on a reçu un appel de Graceland, Elvis s’est démis deux vertèbres en faisant un triple salto dans sa tombe rien qu’en entendant cette parodie du style du King à la sauce danoise), le tout dans un bel emballage sans le moindre accroc, sans le moindre bord coupant, sans aspérités, lisse comme un fion de bébé. Bon, à la limite, si le niveau était constant, on pourrait presque s’en contenter (je dis bien presque, hein, un soir de doute avec 2 grammes dans le sang… et puis Barney est présent sur la galette, on aura au moins droit à 30 secondes de cris incohérents comme on les aime), mais non, même sur un album loin d’être exceptionnel, ils arrivent encore à nous faire le coup du morceau pourrave (« 16 Dollars » et ses whooo hooo…) ! Vous y croyez, vous ?

Beyond Hell / Above Heaven est un album médiocre, certainement si on le compare avec ses prédécesseurs qui atteignaient péniblement la barre du plutôt moyen et qui avaient pour seul avantage un petit côté entraînant… En faisant un parallèle un peu osé, je dirais même que la musique de Volbeat est à notre style favori ce que l’œuvre de Bézu était à la musique française : un produit populaire (dans le sens négatif du terme), qui fait se trémousser les moins exigeants… Nous avions le pain et les jeux, nous avons maintenant la Kro et Volbeat… Intéressante, cette combinaison, d’ailleurs, ça me donne une idée de slogan : « Kro – Volbeat, buvez – éliminez »

(Note : si vous avez vraiment besoin d’une note, c’est que vous ne savez pas lire…) Mister Patate

Site Officiel : http://www.volbeat.dk

Myspace Officiel : http://www.myspace.com/volbeat
 
Vertigo / Universal – 2010 

Tracklist : 1. The Mirror And The Ripper 2. Heaven Nor Hell 3. Who They Are 4. Fallen 5. A Better Believer 6. 7 Shots 7. A New Day 8. 16 Dollars 9. A Warrior's Call 10. Magic Zone 11. Evelyn 12. Being 1 13. Thanks

(1) c'est rond, avec un trou en son centre, ça sent la bouse tiède mais quand on mord dedans à pleines dents, personne ne crie et ça croque : pas de doute, ce n'est pas un anus, mais bien le dernier album de Volbeat.

 

Slipknot – 9.0: live

Slipknot_9_0_LiveTrès justement équilibré entre overdubs et ambiance crue ce premier live de Slipknot est une pièce ambitieuse, raffinée et anarchique. Enregistré entre le Japon (Tokyo par exemple) et Las Vegas, résultat d’une longue production justifiée et mixé par le fameux Colin Richardson, ce live a pour but de donner une crédibilité live à un groupe qui a toujours été la source de débats interminables concernant ses productions studios. Pari réussi…
Ceux qui ont déjà eu la chance d’assister à un spectacle des 9 de l’Iowa ne seront pas déçus, les autres vont se prendre un pavé dans les dents. Certes tous les détracteurs ne reverront pas leur jugement mais certains changeront très certainement leur avis sur le groupe après avoir posé une oreille sur un de ces deux skeuds.

Car c’est carrément sur deux cd que le groupe fait durer le plaisir, à travers 24 titres qui ont le mérite de couvrir généreusement la carrière du groupe à défaut d’être tous des monstres. Que ce soit clair il n’y a pas de vrais mauvais titres mais quand il est question d’ambiance vous aurez rapidement tendance à attraper de préférence le second cd avec des hymnes tels que "Duality", "Wait and Bleed" ou "People = Shit", sans parler du déjà fameux "Heretic Anthem" qui est ici présenté sous sa plus belle forme… Un vrai plaisir.

Alors certes un des meilleurs instrumentiste du groupe, le batteur Joey Jordison, est fortement mis en avant ; mais on ne perd rien, on conserve du plaisir à l’écoute de chacun des morceaux et l’ensemble reste très bon sans être mythique. On est face à un produit brutal et la présence incessante du public est tout simplement jouissive, jusqu’au fameux jeu de Corey pendant Spit it Out…

Un très bon live, qui pourrait bien enfin installer Slipknot comme un groupe totalement crédible. Un groupe à ne pas rater sur scène., tout simplement.

www.slipknot1.com

www.facebook.com/slipknot

Roadrunner Records / 2005

Tracklist  : CD1 (55:51) 01. The blister exists 02.(sic) 03.Disasterpiece 04.Before I forget 05. Left behind 06.Liberate 07.Vermillon 08.Pulse pf the maggots 09.Purity 10.Eyeless 11.Drum solo 12. Eeyore CD2 (62:15) 01.Three nil 02.The nameless 03.Skin ticket 04.Everything ends 05.The heretic anthem 06.Iowa 07.Duality 08.Spit it out 09.People = sh*t 10.Get this 11.Wait and bleed 12.Surfacing

 

Amberian Dawn – End of Eden

ADeoe221010C'est avec écœurement et l'énergie du désespoir que je parviens à aligner quelques mots sur cette feuille blanche qui ne méritait pas de recevoir toute ma vindicte au sujet du nouvel album des finlandais de Amberian Dawn .En même temps vu mon intérêt proche du néant concernant son prédécesseur, mon désintérêt n'est pas vain à l'écoute de ce troisième chapitre de la bande de Tuomas Seppälä et Heidi Parviainen.
D'autres que moi sentent le vent de l'inintérêt d'Amberian Dawn puisqu'à l'orée de la sortie de End of Eden, trois musiciens se sont fait la malle vite remplacés néanmoins.
C'est peu ou prou la même formule qu'il y a un an qui ressort ici, un chant lyrique extrêmement mis en avant qui monopolise l'attention et le désagrément auditif par un manque flagrant de diversité. Vas-y que je pousse ma voix pour en étonner plus d'un car il faut l'avouer la chanteuse maîtrise son organe mais trop c'est trop.
L'instrumentation et les arrangements sont une nouvelle fois débordées par le chant mais il faut avouer qu'il y a peu à retirer de la musique aussi bien concernant les guitares que les claviers. End of Eden est d'un ennui mortel. L'attrait est proche de zéro et continuellement dans une volonté de prendre la place de Nightwish dans son travail initial. La personnalité est absente d'Amberian Dawn même si la Finlande infante rarement des manchots. Le fait de maîtriser un instrument ou plusieurs ne signifie pas pour autant que votre talent de composition soit à l'avenant.
End of Eden manque de tout: de puissance, de recherche mélodique, d'intelligence rythmique…Tout est superficiel, survolé et fade. Un « Female Fronted Metal Band » de power néoclassique qui draine bien trop de tares pour susciter de la reconnaissance.
Pourtant ils ont des fans, désolé pour eux de dénigrer leur groupe chéri mais Amberian Dawn bénéficie pour moi d'un attrait qu'il ne mérite pas.

Amberian Dawn restera à jamais le groupe d'un seul titre, "River of Tuoni" (titre éponyme du premier opus). Ils auront fort à travailler pour atteindre la même accroche rythmique et mélodique. A mon humble avis, c'est peine perdue, ce groupe est un fétu de paille du metal.

Clayman (03/10)

www.amberiandawn.com 

www.facebook.com/amberiandawn

Spinefarm Records / 2010

Tracklist (44:30)
1. Talisman 2. Come Now Follow 3. Arctica 4. Ghostly Echoes 5. Sampo 6. Blackbird 7. Field Of Serpents 8. City oOf Curruption 9. Virvatulen Laulu 10. War In Heaven