D’habitude, quand une rondelle fleure tellement le foutre, ça sent l’actrice porno à la sortie du tournage d’Anal Devastation 17 (avec un special guest de Marcel Trombinator, également appelé le ramoneur de Sedan). Elle boîte un peu, elle a le poil tout collé, un vrai ravage de la porte de derrière. Mais cette fois, cette fine odeur de France et de châtaigne émane d’un CD. Rond, avec un trou au milieu, mais qui ne crie pas quand on mord dedans. Au contraire, ça croque. Pas bon, ça. J’préfère quand c’est chaud et que ça crie. Les auteurs du méfait : Gronibard.
Alors, ça vole bas, c’est vrai, un peu comme les roubignoles d’un nain. Bon, je sais, on dit « au ras des pâquerettes », mais on va pas parler de fleur dans une chro de Gronibard, même si la pâquerette est la fleur préférée du nain. D’ailleurs, comme le dit le poème :
« le printemps, quand je ne porte pas de culotte,
et que dans la nature je barbote,
ce sont les pâquerettes
qui me chatouillent la bistouquette ».
Où en étais-je ?
Ha oui, Satanic Tuning Club Turbo !, la réédition, l’album qu’il est déjà vieux, et les bonus qu’ils sont presque encore plus vieux, mais qu’on les aime quand même.
Tout ça pour dire que les amateurs de pipi-caca-prout ont certainement le slip qui fleure bon la crevette et l’estran depuis l’annonce de la sortie, et on peut les comprendre. Gronib’, c’est un peu le moko purulent sur le gâteau à la morve du grind débile. La touche finale, quoi, le truc tellement improbable qu’il en devient intouchable. Comme les films d’Eric et Ramzy. Mais sans Eric. Et sans Ramzy. Aucun rapport, donc.
Vous avez fini la lecture de cette chronique en fronçant les sourcils ? N’achetez pas l’album. Les autres, vous savez ce qu’il vous reste à faire.
[réédition] Mister Patate (aucun lien, je suis fils unique)
Site officiel : xxx
Kaotoxin Records – 2011
Tracklist (xx:xx) Satanic Tuning Club (sorti en 2003) + split avec Gorerotted et Gruesome Relish Stuff + des titres live, studio et acoustiques)
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