The Dirty Youth – Red Light Fix
Posted by Hamster ForeverJan 6
Amis gallois, désolé, je dois bien l'avouer, l'actualité musicale de votre contrée ne m'est pas familière. C'est un peu de votre faute aussi, ici, dans l'hexagone, le seul Jones que l'on connaisse, c'est le guitariste. Bon, j'exagère un poil, les amateurs de rugby rajouteront volontiers la demie douzaine de Jones qui évoluent dans l'équipe nationale. Alors non, je n'avais jamais entendu parler de ce groupe qui existe depuis 2007, promis à la gloire internationale, depuis une participation au Download festival, si l'on se fie aux échos de la presse locale britannique, d'ordinaire si objective et mesurée (oui, c'est ironique là).
Plutôt énergique, à l'image de la frontwoman Danni Monroe aux vocalises, le combo se situe dans une veine un poil rock et metal, et la première chose que l'on remarque c'est le son énorme concocté par Martyn 'Ginge' Ford et Colin Richardson (une petite liste … Carcass, Chimaira, Slipknot, Machine Head, Dearly Beheaded, Fear Factory et j'en oublie sans doute). Au delà de ça, on peu ajouter quelques textes amusants et infantiles (le parti pris ado plus ou moins pubère fait sourire).
Mais le tout masque mal le côté calibré des compos variées, mais un peu prévisibles. Pas déplaisant, mais pas de quoi tomber à la renverse non plus. Néanmoins le groupe gallois à le bon goût d'éviter de nous sortir une ballade à la sauce Evanescence, ici le ton est plus rock, plus direct. On retiendra aussi la concision du groupe qui livre des compos qui n'atteignent pas 4 minutes au compteur, idéal pour le matraquage à la radio… Un potentiel commercial ? Sans aucun doute. Avec une bonne pelletée de pillage de Skun Anansie, de compos de rebelles pour ados certifiées multiplatines, et un soupçon de Marylin Manson (le riff principal d'Ellen) , un vrai foutoir en somme. Vu le savoir faire (le guitariste en possède indéniablement, comme en témoigne son solo dans Last Confession), on pourrait espérer mieux qu'une habile compilation destinée à choper à Avril Lavigne son coeur de cible situé du côté des 9/16 ans. Amis gallois, autant je vous sais capables du meilleur au rugby à XV, mais pour ce qui concerne le headbanging, j'ai un doute.
Mais le tout masque mal le côté calibré des compos variées, mais un peu prévisibles. Pas déplaisant, mais pas de quoi tomber à la renverse non plus. Néanmoins le groupe gallois à le bon goût d'éviter de nous sortir une ballade à la sauce Evanescence, ici le ton est plus rock, plus direct. On retiendra aussi la concision du groupe qui livre des compos qui n'atteignent pas 4 minutes au compteur, idéal pour le matraquage à la radio… Un potentiel commercial ? Sans aucun doute. Avec une bonne pelletée de pillage de Skun Anansie, de compos de rebelles pour ados certifiées multiplatines, et un soupçon de Marylin Manson (le riff principal d'Ellen) , un vrai foutoir en somme. Vu le savoir faire (le guitariste en possède indéniablement, comme en témoigne son solo dans Last Confession), on pourrait espérer mieux qu'une habile compilation destinée à choper à Avril Lavigne son coeur de cible situé du côté des 9/16 ans. Amis gallois, autant je vous sais capables du meilleur au rugby à XV, mais pour ce qui concerne le headbanging, j'ai un doute.
Hamster (05/10)
RMR Records / 2011
Tracklist (32 minutes)
1. Rise up 2. The end 3. Requiem of the drunk 4. Fight 5. Final chapter 6. Ellen 7. Red light fix 8. Last confession 9. Promises 10. This is for you
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