BLOODBOUND est le nom d'un groupe de heavy metal suédois formé en 2004 dans la ville de Bollnäs en Suède. Ce groupe actuellement signé chez AFM Records sort son cinquième album studio au titre très original, In The Name Of Metal. Vu que les trois précédents se sont déjà bien fait déchirés par cette rédaction (2007: Book of the Dead, 2009: Tabula Rasa et 2011: Unholy Cross), je manque sérieusement d’enthousiasme à l’entame de la rédaction de cette chronique. Au mieux les scandinaves pouvaient proposer des hymnes métal sympathiques à l’image d’un « Moria » pas mal ficelé sur le précédent. Comme d’habitude la pochette est assez anecdotique (si ce n’est qu’elle est signée par Mark Wilkinson à l’origine de toutes les pochettes de MARILLION époque Fish), elle reprend la mascotte du groupe, un démon vampire présent sur la totalité des artwork du groupe. Toujours pour parler de continuité, BLOODBOUND n’a, pour une fois, pas changer de chanteur, c’est toujours Patrik Johansson qui officie derrière le micro.

Et dès les premières minutes, l’auditeur sait qu’il souffrir. La recette ne change pas, les suédois proposent un heavy métal archi-classique, bourré de testostérone et viril à souhait. On pense donc forcément à toute l’école germanique (ACCEPT) ou au grands anciens britannique (JUDAS PRIEST). Le résultat n’est pas catastrophique, les musiciens sont expérimentés et pas manchots mais c’est tellement du déjà entendu que cela glisse sur l’auditeur sans laisser aucune trace. Et puis la concurrence est sans merci sur ce créneau. Récemment entre les MANOWAR, PARAGON et autre RUNNING WILD, pas sûr que BLOODBOUND puisse sortir vainqueur de la confrontation avec ces groupes plus installés. Donc on peut gentiment taper du pied sur un « When Demons Collide » agréable ou encore un « Bonebreaker » bien pêchu. Les clichés se retrouvent également au niveau des paroles. On se serait bien passé d’un énième « In The Name Of Metal » ou « Metalheads Unite » clichés au possible.

BLOODBOUND travaille sérieusement et livre la marchandise attendue. Comme je le disais dans ma chronique précédente, la salut des suédois ne pourra venir que de solides prestations scéniques. Sur disque, le résultat est beaucoup trop commun.

Oshyrya (05/10)

 

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AFM Records / 2012

Tracklist (45:47 mn) 01. In The Name Of Metal 02. When Demons Collide 03. Bonebreaker 04. Metalheads Unite 05. Son Of Babylon 06. Mr. Darkness 07. I'm Evil 08. Monstermind 09. King Of Fallen Grace 10. Black Devil 11. Bounded By Blood 12. Book Of The Dead 2012 (Bonus Track)