The-Very-End-Turn-Off-The-WorldThe Very End est, comme son nom ne l'indique pas, un groupe allemand, basé à Essen, et qui roule sa bosse depuis 2004. Une éternité. Après deux démos et deux albums sortis dans un relatif anonymat, voilà un palier de franchi avec la signature chez SPV et un troisième album dans les bacs. Le groupe de Björn Gooßes  (ex-NIGHT IN GALES) possède de solide arguments, d'emblée on se prend dans les conduits auditifs une production solide, des morceaux calibrés ou les gros riffs entre Thrash de la Bay Area et le Death Mélodique en provenance de Suède se succèdent. Le savoir faire est indéniable, Björn alterne les vocalises au chant clair et les passages hurlés. Pourtant l'album manque un poil de fraicheur, il y a bien quelques envolées bien trop brèves (telle l'accélération bienvenue et percutante sur " Infidel " ), mais la recette est un peu trop tiède pour soulever l'enthousiasme et déclencher spontanément un circle pit dans son salon.
Ce rechauffé est sans surprise, et cela atténue nettement son efficacité. Par exemple The Black Fix démarre comme un titre de Soilwork (période "The Chainheart Machine" – 1999), mais le soufflé retombe un poil trop vite. " Orphans Of Emptiness " qui lorgne du côté d'In Flames, ne relève pas le gant, on ne sort pas de ce manque d'inspiration. Le fait que le groupe ne se contente pas de de puiser dans un seul ratelier ne change pas grand chose à l'affaire, un coup thrash nord américain, un coup Death melodique scandinave, au final on est moins attentif aux assauts du groupe, et on décroche avec cet album bien ficelé, mais sans supplément d'âme. 

Hamster (06.5/10)

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Steamhammer – SPV / 2012

Tracklist: (45 minutes)
01. Splinters 02. Iron Sky 03. Infidel 04. The Black Fix 05. Maelstrom  Calling 06. Sixes and Nines 07. The Last Mile 08. Dreadnought 09. Gravity 10. Orphans of Emptiness 11. To Feed and Hope