Le label Magna Carta est, avec Frontiers en Italie, un des spécialistes des supergroupes sortis de nulle part et qui se rassemblent pour un ou plusieurs albums. Voici le dernier rejeton en date avec PINNICK GALES PRIDGEN. Comme son nom l’indique, trois musiciens renommées on mis en commun leur talent : dUg Pinnick (KING'S X), Thomas Pridgen (ex-THE MARS VOLTA) et Eric Gales (ERIC GALES BAND; LAURYN HILL). Rendons grâce à Mike Varney qui a souvent eu le nez creux pour rassembler dans la même pièce des musiciens à même de faire des miracles.
Aucune limite stylistique n’a été fixée pour ce projet et de très nombreuses influences vont apparaitre au fur et à mesure de l’album. Les trois compères vont ainsi se frotter avec succès au blues avec des touches psychédéliques ici et là, au hard rock, au rock progressif, à la soul ou encore au R&B. A partie des squelettes des compositions chacun va infuser sa propre sensibilité, son propre feeling dans chacune des chansons. Et au lieu d’obtenir un simple patchwork, la magie opère et douze chansons solides et cohérentes apparaissent. L’auditeur ressent beaucoup d’énergie et il est évident à l’écoute de l’album que Pinnick, Gales et Pridgen ont pris beaucoup de plaisir à cet exercice. Le chant a été surtout assuré par Eric Gales avec de nombreuses interventions de dUg Pinnick sur les refrains pour exemple. Et ils assurent avec les honneurs, on sent une grande maîtrise et une grande expérience. Musicalement parlant, on pense à JIMI HENDRIX mais aussi à CREAM, LIVING COLOR THE WHO… L’album est long mais on y trouve vraiment de quoi taper du pied et siffloter les refrains sans se lasser.
Je suis toujours assez méfiant face à ce type de projet mais force est de constater que PINNICK GALES PRIDGEN est une réussite. Ils ont su mêler intelligemment leurs univers et proposer de vraies chansons, mélodiques et accessibles. Un vrai bon moment.
Oshyrya (7,5/10)
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Magna Carta / 2013
Tracklist (72:09 mn) 01. Collateral Damage 02. Angels And Aliens 03. For Jasmine 04. Hang on, Big Brother 05. Wishing Well 06. Hate crime 07. Lascivious 08. Black Jeans 09. Sunshine Of Your Love 10. Been So High (The Only Place To Go Is Down) 11. Me And You 12. The Greatest Love 13. Frightening
COMA où la nouvelle sensation rock venue de Pologne. C’est en tout cas ce que vous nous faire croire le label earMUSIC qui publie ces jours-ci le nouvel albums, Don’t Set Your Dogs On Me. Il semble que COMA soit très très connu dans son pays avec de nombreux succès à son actif, des récompenses et des concerts sold-out. Ils ont ouvert en Pologne pour des formations confirmées comme PEARL JAM, LINKIN PARK et TOOL. Les natifs de Lodz veulent désormais partir à la conquête de l’Europe et espèrent bien creuser leur sillon avec ce nouvel opus.
Don’t Set Your Dogs On Me contient 13 chansons qui se veulent être des hymnes rock catchy et fédérateurs. On commence par un « Keep the Peace » gorgé de groove avec un basse ronflante, des guitares omniprésentes et une mélodie attrayante. On change de registre avec un « With You » super catchy avec un refrain imparable et une vidéo particulièrement délirante (à voir ici). Et on enchaine ainsi titre après titre vers un rock super heavy comme sur « Rainy Song » ou une ballade avec « Better Man ». COMA aime d’évidence brouiller les cartes et surprendre son monde. On ne va pas s’en plaindre. Le chanteur Piotr Rogucki offre une très belle performance de sa voix grave et chaude. Aucun problème au niveau de l’accent, cela passe comme une lettre à la Poste et il faut vraiment tendre l’oreille pour deviner qu’il est polonais. Il me fait penser parfois à Chris Cornell ou Serj Tankian et plus généralement COMA évoque forcément SOUNDGARDEN époque Superunknown ou encore SYSTEM OF A DOWN et même NICKELBACK selon l’orientation plus ou moins heavy rock des chansons. Il y a franchement pire comme référence et COMA s’impose d’emblée comme un groupe très solide à même de rivaliser avec les meilleurs. Les polonais n’ont franchement pas à rougir de cet album qui tient la route de bout en bout. Seul la pochette, franchement ratée, déçoit.
Pour un premier pas sur la scène internationale, avec sixième album chanté un anglais, COMA frappe très fort et pourrait bien en surprendre plus d’un. On connaissait le talent de ce pays pour le rock progressif et voici la preuve que d’autres pépites locales restent à découvrir. Don't Set Your Dogs on Me est une vraie réussite et nous vous encourageons à découvrir ce talent insoupçonné venu d’Europe Centrale.
Oshyrya (7,5/10)
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earMUSIC – Replica Promotion / 2013
Tracklist (56:07 mn) 01. Keep The Peace 02. With You 03. Always Summer 04. Dance With A Queen 05. Rainy Song 06. Late 07. Lion 08. Furious Fate 09. Don't Set Your Dogs On Me 10. Song 4 Boys 11. Moscow 12. A Better Man 13. When The Music Is A Flame
Le hasard des albums reçus à la rédaction me plonge ce dimanche en plein revival années 80. Premier chapitre avec Plastic Planet l’album des italiens de NUDE. Chacun de ses membres a une longue expérience dans des groupes métal assez variés (Power, extrême…) mais ils se sont tous retrouvés autour d’une passion commune pour la New Wave, l’Indie Rock et les influences gothiques. Ce travail en commun débouche sur la sortie en 2001 d’un premier album chez Scarlet Records, Cities & Faces. Et après 12 ans de silence, voici la suite des aventures de NUDE.
Etant un peu nostalgique des années 80, j’ai pris du plaisir à retrouver des sonorités et des influences typiques de ces années-là dans la musique de NUDE. Cela va sans doute sonner très suranné pour 90 % d’entre vous mais cette musique assez simple, très mélodique et immédiatement accessible fait vibrer une corde sensible chez moi. Bien sûr les italiens n’ont rien inventé de très nouveau, chaque composition est très calibrée, elle dure entre 3 et 4 minutes avec une grosse présence des claviers et de la guitare. Le résultat est un mix d’influences, on trouve ici et là des traces de JOY DIVISION, SISTERS OF MERCY et THE MISSION. Ces influence sont plutôt bien digéré et la grande majorité des titres proposés tiennent la route et feront plaisir à ceux qui, comme moi, ont grandi aux sons des groupes cités ci-dessus. Le chanteur Tommy Box s’en sort avec les honneurs même si parfois il semble vraiment fragile et que son accent italien ressort ici et là.
L’écoute de ce Plastic Planet a été un vrai bon moment pour moi, je me suis beaucoup amusé à retrouver à quoi me faisait penser telle ou telle sonorité de claviers ou telle ligne de basse. Mais à part un ou deux titres, nous sommes quand même assez loin des rives métal.
Oshyrya (6,5/10)
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My Kingdom Music / 2013
Tracklist (38:02 mn) 01. Shining Stardust 02. Down In The Garden 03. My World Today 04.Neon Smile 05. Shanghai Basement 06. Diesel 07. Old Fashion Doors 08. Plastic Planet 09. Once Upon A Time
Le label Magna Carta est, avec Frontiers en Italie, un des spécialistes des supergroupes sortis de nulle part et qui se rassemblent pour un ou plusieurs albums. Voici le dernier rejeton en date avec PINNICK GALES PRIDGEN. Comme son nom l’indique, trois musiciens renommées on mis en commun leur talent : dUg Pinnick (KING'S X), Thomas Pridgen (ex-THE MARS VOLTA) et Eric Gales (ERIC GALES BAND; LAURYN HILL). Rendons grâce à Mike Varney qui a souvent eu le nez creux pour rassembler dans la même pièce des musiciens à même de faire des miracles.
