Axel Rudi Pell nous revient avec ses comparses, dont le musculeux Mike Terrana. L’allemand fidèle à la rigueur teutone qui est la sienne, nous pond désormais, un album par an. Les derniers en date étant le fameux TheBallads IV sorti en 2011 et le Circle Of The Oath sorti en 2012. Alors me direz-vous qu’elle est l’intérêt d’un deux titres empruntant à l’un et l’autre des derniers méfaits ? La réponse est simple : il s’agit d’une piqure de rappel pour ceux qui auraient loupé les épisodes précédents. Tout un programme…
En fait pas besoin de s’appesantir sur ce deux titres sinon de dire qu’il présente un extrait du dernier album en date Circle Of The Oath. Ce « Before i Die » s’inscrit typiquement dans la veine d’ A.R.P avec une batterie lourde à souhait et des ohohoh et ahahaha. Bref, rien de nouveau sous le soleil. On a ici un titre qui ne remet pas en question les 23 ans de carrière d’A.R.P. Ni bon ni mauvais, c’est du teuton frappé du sceau d’un power mi-tempo.
Le second titre est un extrait de l’album de reprise de 2011 The Ballads IV. C’est avec un « Where The Wild Waters Flow » qu’A.R.P décide de publier la seule compo de cet album de reprise ! Du coup on se demande un peu quel est l’intérêt pour l’auditeur d’entendre la compo d’A.R.P d’un album de reprise ?! Typiquement estampillé Scorpions, cette compo est grasse avec un gros refrain et une voix mielleuse. Sympa pour les fins de soirée dans un bal de campagne du fin fond de la Nièvres.
Franchement ce deux titres ne présente aucun intérêt. Circulez y’a rien à voir.
En voilà un qui va faire grincer des dents. Fatalement, certains grincheux cracheront automatiquement sur Devourment pour la bonne et simple raison que le groupe a rejoint une grosse écurie (en l’occurrence Relapse Records), mais même les fans moins radicaux risquent de faire la grimace à l’écoute de ce Conceived In Sewage dont certaines évolutions semblent aller à contre-courant de ce que le genre nous propose pour l’heure.
Cette évolution, elle se ressent notamment sur « Fifty Ton War Machine », le premier morceau jeté en pâture aux fans. Un chant compréhensible ? À une époque où les groupes de brutal et de slam rivalisent à grands coups de gargouillis et autres grognements plus graves les uns que les autres, Devourment prend tout le monde à contrepied en sortant sur ce morceau un chant plus traditionnel, moins typé Brutal Death, et surtout un feeling moins pataud. Les purs et durs qui se touchaient la nouille sur « Unleash The Carnivore » risquent d’être désarçonnés à l’écoute de la doublette « Legalize Homicide » – « Fifty Ton War Machine ».
Cependant, passé cette mise en jambes plutôt étonnante, Devourment reprend ses bonnes habitudes en nous proposant une nouvelle leçon de brutalité auditive. Avancer que Devourment a adouci son propos depuis son arrivée sur un gros label serait ridicule, tant la bande à Mike Majewski dévoile sa force de frappe jusqu’à un final brutal à souhait sur « Parasitic Eruption », le tout enrobé avec amour par une prod’ solide signée Mister Rutan. Certes, certains passages s’éloignent du Slam pur et dur et peuvent sembler plus « soft » aux oreilles des puristes, mais en élargissant ses horizons, Devourment marque des points et nous propose un album moins linéaire, plus varié.
Devourment évolue, certes, mais Devourment parvient surtout à le faire sans renier ses origines. Certains feront grise mine (c’est inévitable, toute évolution entraîne son lot de mécontents, aigris et autres vieux cons), mais Conceived In Sewage devrait tout de même séduire un public assez large, voire ouvrir de nouvelles portes au groupe.
Relapse Records – 2013
Tracklist (33:26) 1. Legalize Homicide 2. Fifty Ton War Machine 3. Conceived in Sewage 4. Fucked with Rats 5. March to Megiddo 6. Today We Die, Tomorrow We Kill 7. Heaving Acid 8. Carved into Ecstasy 9. Parasitic Eruption
Rappel des faits : alors que Rob Zombie consacre l'essentiel de son temps au cinéma et délaisse ses activités musicales, en 2003 son guitariste Mike Riggs décide de poursuivre les activités métalliques, industrielles et électroniques avec les autres musiciens du groupe. Continuer la série Vendredi 13 sans Jason Voorhees en quelque sorte, ou pour les plus romantiques d'entre vous, Liv Kristine sans la chanteuse Liv Kristine Espenæs Krull.
Mine de rien, ça fait déjà le troisième album qu'il commet… Gros riffs qui tâchent, samples à foison, une section rythmique anémique releguée en arrière plan et ambiance de films d'horreurs, tendance production à l'arrachée qui ferait les choux gras d'un site exclusivement consacré aux nanars filmés. On ne va pas tourner autour du pot, on dirait du Rob Zombie, ça sonne à peu près comme Rob Zombie, mais le principal concerné étant absent, on a affaire à une sorte de tribute band manquant singulièrement d'inspiration, qui ressasse et régurgite les gimmicks en l'absence du maître. Cela pourrait éventuellement titiller l'oreille d'un amateur de Rob Zombie en manque (ou éventuellement de Static X), mais il n'est pas évident que la frustration ne reprenne pas le dessus. "The Devil Made Me Do It III" pourrait éventuellement faire illusion dans une boite de nuit à Ibiza auprès d'un public passablement éméché et ne se rendant plus compte de grand chose… Oh bien sûr on pourrait se déhancher le postérieur et puis rapidement réaliser que c'est une sacrée daube ! Mais le masoschisme est il obligatoire ? On gardera à la rigueur le dernier titre "Funeral March ", marche funèbre vue et revue, mais c'est bien le seul à émerger d'une soupe bien tiède. Le seul mérite de ce naufrage c'est sa courte durée. Un groupe mort vivant, c'est triste.
Track Listing (32:26) 1. Born Again Masochist 2. Via Dela Rosa 3. Zombies -vs- Skeletons 4. The Devil Made Me Do It III 5. Zombie Apocalypse 6. Sounds of the Dead 7. Pray 8. (Mindless) Dead Things 9. Ghost 10. Funeral March
Axel Rudi Pell nous revient avec ses comparses, dont le musculeux Mike Terrana. L’allemand fidèle à la rigueur teutone qui est la sienne, nous pond désormais, un album par an. Les derniers en date étant le fameux The Ballads IV sorti en 2011 et le Circle Of The Oath sorti en 2012. Alors me direz-vous qu’elle est l’intérêt d’un deux titres empruntant à l’un et l’autre des derniers méfaits ? La réponse est simple : il s’agit d’une piqure de rappel pour ceux qui auraient loupé les épisodes précédents. Tout un programme…
Rappel des faits : alors que Rob Zombie consacre l'essentiel de son temps au cinéma et délaisse ses activités musicales, en 2003 son guitariste Mike Riggs décide de poursuivre les activités métalliques, industrielles et électroniques avec les autres musiciens du groupe. Continuer la série Vendredi 13 sans Jason Voorhees en quelque sorte, ou pour les plus romantiques d'entre vous, Liv Kristine sans la chanteuse Liv Kristine Espenæs Krull.