Son : Bon.

Lumières : Très bonnes pour LDC.

Affluence : Nouveau Casino plein.

Ambiance : Bonne.

Moments forts : Les prestations de Sólstafir et Long Distance Calling.

 

Première partie d'une affiche diverse et variée, Sahg occupe sans le savoir le rôle des rockers de la soirée. Sans prendre de pincettes, les Norvégiens assènent leur rock/metal à un public qui ne fait pas la fine bouche. La formation menée par Olav Iversen délivre une belle prestation ; elle possède en son sein un atout qui fait la différence :Thomas Tofthagen. Aussi guitariste dans Audrey Horne, il se croit encore dans les glorieuses 80's, poses de guitar-hero à l'appui. Tofthagen se fait plaisir et contamine l'audience avec son enthousiasme. Si Sahg est assez anecdotique sur album, son concert donne envie de redonner une chance à ses trois opus.

SGH

Aussi attendu que la tête d'affiche, si ce n'est plus, c'est au tour de Sólstafir de prendre possession de la scène. Le groupe islandais illumine le Nouveau Casino avec sa musique hybride ; sorte de post-metal pop où mélancolie et sensibilité exacerbée prédominent. Le longiligne leader Aðalbjörn Tryggvason et ses cow-boys emportent le public dans un voyage dont on ne voudrait pas qu'il se finisse. Beaucoup d'émotions se dégagent des compositions ; l'audience vacille sous l'effet d'un « Farja » sublime, entre autres. En quarante-cinq minutes bien trop courtes, Sólstafir a su envoûter la petite salle parisienne. Pour le plus beau concert de la soirée.

SLSFR

Long Distance Calling est un groupe exigeant. Il suffit de jeter une oreille sur son dernier album, le brillant The flood Inside, pour le constater. Dire que l'attente de les voir sur scène était faible serait mentir. Car le groupe allemand est juste bluffant. Tant sur le plan technique que musical. La preuve ce soir, où le groupe se dépense sans compter. A l'image de Florian Füntmann (guitares), Long Distance Calling est passionné ; il délivre une prestation sans faille. Les morceaux instrumentaux sont fluides et accrocheurs (« Nucleus ») tandis que le chant de Marsen Fischer ajoute à l'ensemble une rare richesse. Le public attentif est rassasié au bout d'une bonne heure et demie et quitte la salle comblé.

LDC

Nico.