Author:
supercastor
Mar
23
Petit frère parfois mal connu de la Scandinavie, le Danemark n’est pourtant pas en reste avec des groupes comme Mnemic, Hatesphere, Panzerchrist ou les vieux briscards de Corpus Mortale.
Pourquoi vieux briscards ? Car ils fêtent cette année leur vingt ans de carrière. Et quoi de mieux que de fêter cela en sortant un nouvel opus ? c’est ce qu’ils ont fait avec ce FleshCraft. Pour résumer cet opus, il suffit de penser à de la barbaque éventrée, des égouts dégoulinants, de la brute sanguinaire avide de victimes fraîches… en deux mots : au death metal. En l’espace de dix brulôts, Corpus Mortale nous prouve qu’ils mettent certes du temps à sortir un album (il ne s’agit ici que de leur quatrième album en vingt ans) mais qu’au moins, il est bien ficelé. Bien sûr, l’album est loin de révolutionner le genre et fait immanquablement penser à d’autres groupes du genre tels Cattle Decapitation ou même Aborted par moment (étonnant d’ailleurs comment l’artwork de FleschCraft fait penser à celui de Monolith of Inhumanity de Cattle Decapitation) mais il faut reconnaitre qu’il fait le boulot, que ce soit dans les passages purement bourrins ou les passages plus lents. Et même quand le metal du combo devient plus mélodique grâce au soli des guitares, l’album fait mouche.
Pas de quoi affoler le compteur geiger du death metal mais un album qui remplit son contrat et qui fait du bien dans les oreilles. Dommage sans doute qu’il faille de nouveau attendre cinq ans pour le suivant…
Supercastor (7/10)
Site officiel : http://www.corpusmortale.net/
Myspace officiel : http://www.myspace.com/corpusmortale
Deepsend Records – Clawhammer PR / 2013
Tracklist : 1. Weakest of the Weak 2. The Unwashed Horde 3. A Murderous Creed 4. Scorn of the Earth 5. Love Lies Bleeding 6. Enthralled 7. Feasting Upon Souls 8. Crafted in Flesh 9. Tempt Not the Knife 10. Seize the Moment of Murder.
Author:
supercastor
Mar
23
Formé sur les cendres encore fumantes d’Immortal Rites, Revel In Flesh se veut un hommage au death metal old school des années 1990 en Europe.
Du coup, nous voilà avec un disque pas original pour un sou. Mais bordel qu’il fait du bien par où il passe. À l’heure où toute une chiée de groupe ne pense qu’à se toucher la nouille avec leur deathcore pré-pubère et où d’autres se laissent berner par les sirènes dudit deathcore, Revel In Flesh débarque pour nous rappeler ce qu’est le vrai death metal extrême, sans concession : ce death metal gras et dégoulinant, qui file à toute vitesse comme un vieux opus thrash, avec un groove rythmique imparable mené tambours battants, des compos taillées au couteau d’équarrissage, sans pauses inutiles, des guitares aux riffs assassins. Voilà quelle est la musique de Revel In Flesh. Mais le combo n’oublie pas que ce death metal là n’est pas le seul pan du death européen et le groupe a la bonne idée de se faire aussi plus lent, plus « pachydermique » comme sur « Iron Coffin » par exemple et nous envoyer direct chez un kiné pour soigner nos cervicales.
Certes, on a rien de bien original à se mettre sous l’oreille. Mais avec cet opus, on se prend une véritable claque de death metal pure souche. Le groupe se voulait un hommage au death metal old school : voilà un objectif pleinement rempli !
Supercastor (08,5/10)
Site officiel : http://revelinflesh.jimdo.com/
Myspace officiel : http://www.myspace.com/revel_in_flesh
F.D.A. Rekotz / 2012
Tracklist : 1. Culpa et Inferna 2. Shadowbreeder 3. Wings of Death 4. Iron Coffin 5. Bloodfeast 6. Slavish Obedience 7. Opus Putrescence 8. Black Paled Elegy 9. Crowned in Darkness 10. Subconcious Error.
Author:
supercastor
Mar
23
Soyons clair dès le départ : l’Omnium Gatherum des débuts, celui qui m’en avait mis plein les oreilles, semble bien loin, très loin. Et ce nouvel opus, Beyond, en est une nouvelle preuve.
Débutant sur une instrumentale où les longueurs inutiles et l’ennui semblent être le but recherché (je ne vois aucune autre explication à ces longueurs), cet album poursuit la route tracée depuis sorti en 2011: une mélodie à outrance, qui surplombe le tout et qui noye les passages plus péchus et les relance au second plan. Oui, la mélodie est bien faite, les gars sont loin d’être manchots et ça s’entend clairement vu la très bonne production, oui la mélodie, ça peut apporter un plus dans le death metal. Mais pas comme ça, pas à ce point-là. Surtout que les compos, pour mettre en évidence ces mélodies, sont tirées en longueur à l’excès et bien vite, l’ennui s’installe. Et les rares moments où la musique s’emballe, le groupe les retient vite fait et nous ressert une grosse couche de mélodies à tout va. Et ce n’est pas là le seul écueil. Non content d’essayer de noyer le poisson dans l’eau, on a même droit à des relents électro (l’intro de « The Sonic Sign ») faisant croire que le groupe va se la jouer deathcore de la plus mauvaise facture.
Loin de ses débuts qui étaient plus death, Omnium Gatherum a pris la résolution d’évoluer vers une musique beaucoup moins death et beaucoup plus mélodique (Retirez le chant caverneux, faites chanter toutes les paroles en chant clair et cet opus n’a plus rien de death metal). Ce faisant, ils ont déçus certains fans, moi le premier.
Supercastor (4/10)
Site officiel : http://www.omniumgatherum.org/
Myspace officiel : http://www.myspace.com/omniumgatherum
Lifeforce / 2013
Tracklist : 1. Luoto 2. New Dynamic 3. In the Rim 4. Nightwalkers 5. Formidable 6. The Sonic Sign 7. Who Could Say 8. The Unknowing 9. Living in Me 10. White Palace