​COVERED CALL est un groupe d’AOR suédois né de l’initiative du batteur Ronny Svanströmer et du guitariste Joel Carlsson. Por battre le fer tant qu’il est chaud, il recrute rapidement un second guitariste et se mettent au travail. De ces sessions vont naître un premier album, Money Never Sleeps en 2009. Pour encore renforcer le groupe, de nouveaux musiciens sont recrutés : Andy Loos (ex-GLORY, LION’S SHARE) et surtout Göran Edman qui est loin d’être un inconnu (ex-MALSMTEEN, JOHN NORUM BAND). Ce deuxième opus, Impact, est enregistré aux célèbres Studios Fredman.

Ces nombreuses références prestigieuses laissent espérer le meilleur et malheureusement, le soufflé retombe assez rapidement. Loin d’être un mauvais album Impact manque simplement de caractère et d’originalité. COVERED CALL rassemble assez d’expérience pour savoir comment écrire de bons titres rock mais dans le tsunami perpétuel des sorties, même dans un genre moins exposé comme l’AOR, il faut plus que juste un bon album pour pouvoir émerger de la masse. Les compositions tiennent la route, certaines font même mouche mais dans l’ensemble, cela manque d’attrait. Les mélodies sont sympathiques mais les refrains manquent d’impact et peinent à accrocher l’oreille de l’auditeur. Tous les ingrédients sont là mais on se retrouve devant un plat dégusté de trop nombreuses fois pour que celui-ci fasse la différence. La prestation d’Edman est comme d’habitude très bonne mais c’est presque trop facile pour lui. Il peut donner sa pleine mesure avec des titres plus rapides et pêchus.

Très gentil, très convenu et très lisse voici les trois adjectifs qui caractérisent ce deuxième album de COVERED CALL. Les suédois ont fait le boulot mais Impact manque de charme et ce spontanéité. A réserver aux fans invétérés d’AOR.

Oshyrya (5,5/10)

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AOR Heaven – Germusica Promotion / 2013

Tracklist (45:40 mn) 01. Lorraine 02. When The Light Are Out 03. Think About All Times 04. Look Into Your Mind 05. Hold On 06. Make A Wish 07. Nothing Last Forever 08. Wake Up 09. When I'm Gone 10. Live It Up 11. Last Goodbye

​Que de chemin parcouru pour DGM depuis ses début comme groupe instrumental en 1994. D’ailleurs plus aucun membre fondateurs n’est présent dans le groupe, Fabio Costantino derrière sa batterie fait figure de parrain ayant intégré les rangs en 1998. Et le groupe a su sans cesse grandir et atteint désormais sa pleine maturité. Après un Synthesis solide en 2010 et revoici avec un huitième opus, Momentum. Leur tournée en compagnie de références du métal SYMPHONY X et PAGAN’S MIND a permis au groupe d’atteindre de nouveaux sommets qui se cristallise sur ce nouveau disque.

D’emblée avec un titre super puissant comme « Reason » DGM se met en position de force et impressionne. L’influence SYMPHONY X est assez marquée mais on trouve bien pire comme référence. Ce premier titre accueillie en tant que guest Russell Allen et il donne un patate d’enfer dès les premières notes. Mark Basile est loin de faire de la tapisserie et complète à merveille le maître américain. Dans le même genre Simone Mularoni (EMPYRIOS) éclabousse aussi le disque de toute sa classe avec des rythmique tranchantes et complexes et des soli de toute beauté. L’ombre de Michael Romeo là aussi n’est pas loin. DGM multiplie les coup de force au niveau technique avec un Emanuele Casali en feu derrière ses claviers. Cela rappelle parfois aussi MALMSTEEN dans les conversations avec la guitare et les sons un peu vintage. Au niveau technique, le groupe est à son top et les italiens affolent les compteurs. Les différentes musiciens ont dû très bien s’entendre pendant le tournée car en plus de Russell Allen, le virtuose de la guitare norvégien Jorn Viggo Lofstad (PAGAN’S MIND) fait un petit coucou à travers un solo sur « Chaos ».

Sincèrement je ne pensais pas les italiens capables de nous pondre un album pareil, virevoltant et très inspiré. Les chansons sont solides et passent comme une lettre à la poste. Tous les ingrédients sont là pour passer un vrai bon moment, l’enregistrement, le mixage et le mastering ayant été assurés avec professionnalisme par Mularoni lui-même aux Domination Studios de San Marin. Momentum annonce presque une heure de musique de qualité, les compositions sont ramassées et franchement réussies dans leur grande majorité. A nouveau seul l’influence très prononcée avec un SYMPHONY X par exemple douchera un chouia mon enthousiasme. Mais mieux vaut une bonne influence assumée qu’un truc indigeste mais plus original. Une sacrée bonne surprise !

Oshyrya (8,5/10)

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Scarlet Records / 2013

Tracklist (57:38 mn) 01. Reason 02. Trust 03. Universe 04. Numb 05. Pages 06. Repay 07. Chaos 08. Remembrance 09. Overload 10. Void 11. Blame

​Bon an mal an malgré les difficulté, Sted, le leader d’HIGHLORD, mène sa barque et fait avancer son groupe. Le line-up du groupe est très changeant et les transalpins ont dû bosser avec tous les labels imaginables de la botte italienne. Après Northwind Records, Arise Records, Scarlet Records etc. les voici sur Punishment 18 Records avec un nouvel opus sous la bras, le septième depuis la création du groupe en 1996, The Warning After.

Depuis ses débuts, HIGHLORD est l’un des groupes les plus doués de la scène speed métal mélodique italienne: superbes mélodies, refrains catchy et prouesses techniques entre guitares et claviers. Heureusement, les italiens ont toujours réussi à maintenir ces standards et The Warning After ne sera pas l’exception à cette règle. Les compositions font preuve de caractère, cela joue vite et bien et l’auditeur a de quoi prendre du plaisir avec chaque nouveau titre. Les mélodies sont soignées et on ne note pas de fautes de goût. Il est juste dommage que vu le talent concentré ici, les chansons suivent un peu bêtement une structure très classique sans surprise ni prise de risque. Chaque musicien tient solidement sa place et assure le boulot. Le son est très bon, clair et précis à souhait. HIGHLORD intercale ici et là de courts instrumentaux qui permettent la respiration entre deux brulots plus rapides et agressifs. L’orientation speed/power métal entrevue depuis quelques albums se confirme avec The Warning After. Personnellement, je regrette un peu le côté épique et quasi-symphonique d’un Heir of Power (1999) et surtout d’un When the Aurora Falls (2000). Mais cette période semble bien loin maintenant. Comme un appel du pied aux fans européens, HIGHLORD tente un coup en invitant Ralf Scheepers (PRIMAL FEAR) à participer à une chanson « Arcade Warriors ». La composition est sympathique, très catchy et pourrait plaire au plus grand nombre. Mais pas sûr que cela suffise à faire émerger les italiens sur la scène européenne.

Encore une fois HIGHLORD fait le boulot et propose un album solide à même de convaincre les fans de speed métal mélodique qui voudront bien prendre le temps de les découvrir. La distribution confidentielle du label ne devrait pas aider mais on ne sait jamais la roue peur tourner. N’hésitez pas, c’est du tout bon.

Oshyrya (08/10)

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Punishment 18 Records / 2013

Tracklist (43:28 mn) 01. Tonightmare 02. The Goggle Mirror 03. Brothers To The End 04. Inside The Vacuity Circle 05. Standing In The Rain 06. No More Heroes 07. Of Tears And Rhymes 08. The Warning After 09. In This Wicked World 10. Arcade Warriors