Archive for mai, 2013

oshy_27052013_Roo_o_PaiROOTS OF PAIN est né en 2007 sous l’impulsion de Martino (basse), Stefano (guitares) et Marco (guitares). Après de nombreux soubresauts, des concerts et l’enregistrement d’une démo/EP, le groupe prend un nouveau départ avec l’arrivée d’un nouveau batteur en 2011 et d’un chanteur en 2012. Fort de ce sang frais, les italiens attaquent l’enregistrement d’un premier album, Countdown to Armageddon basé sur la prophétie maya et l’apocalypse annoncée. Cet opus a été enregistré, mixé et masterisé dans le home-studio de Marco.

Louons d’entrée la capacité des italiens à faire un chahut du diable à coup de riffs bien tranchants et de rythmiques pachydermiques. Enfin c’est surtout Antonio qui beugle et hurle à s’en faire péter les cordes vocales. Il varie énormément son chant, entre growls, hurlement et montées dans les aigus. qui affole le plus. ROOTS OF PAIN propose un mélange entre Thrash, Hardcore et Death métal mélodique (même si mélodique est un bien grand mot). Rien de très subtil ni de très original mais disons que le cœur et la passion sont bien là. Les chansons sont courtes, elles font toutes entre trois et quatre minutes et vont à l’essentiel sans fioriture ni ornement. Les italiens jouent en permanence le pied à fond sur l’accélérateur du rouleau-compresseur. Il faudra attendre la quatrième chanson, « The Seventh Page » pour avoir droit à 15 secondes de douceur via quelques accords à la guitare sèche.

Il faudra avoir le cœur bien accroché et apprécier particulièrement 35 minutes de violence et de colère pour prendre du plaisir avec Countdown to Armageddon. ROOTS OF PAIN fait la boulot et propose même une production franchement bien foutue malgré le DIY obligatoire pour ces jeunes groupes. Les amateurs parmesans de brutalité sauront appréciés les efforts de les compatriotes.

Oshyrya (6,5/10)

 

FaceBook Officiel: https://www.facebook.com/RootsOfPainOfficial

 

Memorial Records / 2013

Tracklist (34:56 mn) 01. Mayan Truth 02. Cyanotic Aurora 03. Epitaph from the Ancients 04. The Seventh Page 05. Reverse Chrysopoeia 06. Queen Earth's Revenge 07. Shadow of Cain 08. Cerebral Disorder 09. The Last Breath Before Doomsday 10. Oblivion

PTSD – A Sense of Decay

oshy_27052013_PTSPTSD (trouble de stress post-traumatique en anglais) est né en 2005 sur la côte Adriatique italienne et évolue joyeusement sur les rivages du métal alternatif. Après la sortie d’un premier LP, Burepolom, en 2008 et des tournées en Europe avec EVERGREY entre autres, les voici de retour avec un deuxième album, A Sense of Decay. Les transalpins ont mis tous les atouts de leur côté en travaillant avec Marco Minnemann (KREATOR, SATRIANI…) à la batterie et Jim Caruana (à travailler avec AEROSMITH) pour le mixage et la mastering de ce nouvel opus.

Le résultat est un métal assez lisse, très américanisé à même de plaire à un large public, surtout outre-Atlantique manche. Mais il ne sera pas facile de faire son trou là-bas tant les groupes de post/alternative métal pullulent. Les influences sont multiples et très éclectiques entre les touches électro, les passages atmosphériques et presque progressifs d’un « Staring The Stormwall » et les riffs et vocaux parfois franchement brutaux qui parsèment l’album. Il y a vraiment à boire et à manger chez PTSD, pour le meilleur et le pire. Le meilleur car A Sense of Decay est très varié et on ne s’ennuie pas à son écoute et le pire car on sent un certain formatage pour plaire à un large public. Et puis les concurrents sont franchement très nombreux avec les 30 SECONDS TO MARS, THE INTERSPHERE ou encore SYSTEM OF A DOWN pour les nombreux breaks. Techniquement cela tient bien la route avec des musiciens qui maîtrisent leur instrument sur le bout des doigts et un son à la fois limpide et puissant.

Mais ne boudons pas notre plaisir, un « Event Horizon » fait mouche et donne franchement envie de secouer en rythme la tête. Henry Guy offre une très belle prestation derrière le micro en insufflant beaucoup d’émotions et d’énergie dans son chant. Mention spéciale pour lui. Les italiens proposent d’ailleurs un remix de cette chanson en clôture de l’album. Avec son rythme plus lent et ses effets sur la voix, cet exercice et sympathique sans être transcendant. Même chose pour cette reprise du « Heavy On My Heart » d’ANASTACIA qui a de quoi laisser coi. Cette ballade sirupeuse laisse de marbre et ne vise sans doute qu’à appâter un public facile. Mais ne restons pas sur cette touche négative pour un album solide qui offre de vrais bons moments.

Oshyrya (7,5/10)

 

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My Kingdom Music / 2013

Tracklist (64:41 mn) 01. Event Horizon 02. A Reason To Die 03. Parasomnia 04. Staring The Stormwall 05. Suicide Attitude 06. A Sense Of Decay 07. Breathless 08. Solar Matter Loss 09. By A Thread 10. Heavy On My Heart (Anastacia cover) 11. ……If? 12. Event Horizon (Forgotten Sunrise rmx)

Atrocity – Okkult

Atrocity-okkultSymphonique, Death et blasts à tous les étages, c'est semble t-il le nouveau credo adopté par les vétérans allemands de Ludwigsburg. A vrai dire, de la part de ce groupe qui affiche l'air de rien 25 ans au compteur, et qui change de style comme de chemise, je n'attendais pas grand chose, et c'est sans grande surprise qu'a l'écoute on se prend d'emblée en pleine figure une nouveau virage, un tantinet plus musclé et qui jette aux oubliettes le metal gothique.
Malgré tous ses efforts, Atrocity laisse une impression mitigée tout au long de l'écoute de l'album "Okkult" annonciateur selon le groupe d'une trilogie. Okkult rappelle, et c'est le coeur du problème, un peu trop nombre d'albums délivrés par d'autres groupes, tels Dimmu Borgir, Fleshgod Apocalypse, Septicflesh, ou Rotting Christ pour n'en citer que quelques uns. Pourtant ce n'est pas faute de la part du groupe d'avoir mis les formes, du côté de la production le son claque, et l'interprétation avec notamment l'intervention du Lingua Mortis Orchestra sous la houlette de Victor Smolski (Rage) est au poil. La démonstration du savoir faire est indéniable mais de mon point de vue le groupe n'a pas totalement tiré son épingle du jeu. Friand de ce style j'avoue avoir passé mon temps à me demander ou j'avais déjà entendu tel ou tel riff (quand il ne s'agit pas de symphonique, un "Haunted By Demons" ressemble à un hommage un peu poussé à Crematory), tout en reconnaissant au groupe une exécution impeccable. Question de calendrier ? Si Atrocity avait sorti le grand jeu symphonique il y a une dizaine d'années, la question se poserait sans doute diffèrement, le combo serait en train de disputer le leadership d'un style et ne serait pas relégué au statut d'outsider qui se faufile dans un genre ou nombre d'autres ont faits leurs preuves il y a un bail. Les amateurs du style y trouveront peut être matière à headbanguer.

Hamster (06.5/10)

www.atrocity.de

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Napalm Records / 2013

Tracklist (54 minutes) 1. Pandaemonium 2. Death By Metal 3. March of the Undying 4. Haunted by Demons 5. Murder Blood Assasination 6. Necromancy Divine 7. Satan's Braut 8. Todesstimmen 9. Masaya (Boca Del Infierno) 10. When Empires Fall to Dust 11. Beyond Perpetual Ice 12. La Voisine