Son : Puissant.

Lumières : Bonne.

Affluence : Bonne.

Ambiance : Rock'n'roll.

Moment fort : « Hit & Run »

Depuis quelques temps, Wild Dawn se fait remarquer. Son album Double sided est une excellente surprise et le groupe ne cesse d’enchaîner concerts épiques (PMFF) et premières parties de luxe (Electric Mary). Avec son hard rock costaud et graisseux, Wild Dawn s'impose donc en amuse bouche de choix pour Girlschool.

Dynamiques, les Orléanais savent tenir une scène et mettent dans leur poche un public avide de riffs percutants. Groupe « à l'ancienne », Wild Dawn est la preuve vivante que notre pays peut se la jouer « rock » sans être ridicule. C'est pro, efficace, net et sans bavure. On en reparlera pour la sortie de leur prochain album prévu pour octobre 2013.

C'est sous une intense ovation que les filles de Girlschool débarquent sur la scène de la Boule Noire pour une bonne heure de rock. Ce soir, Kim McAuliffe, Denise Dufort, Jackie Chambers et Enid Williams ont les crocs ! Bien décidées à montrer qu'elles sont loin d'être has been, les quatre Anglaises assènent leur tubes (« Hit & Run », « Never Say Never », « Kick It Down ») avec une vélocité et une puissance incroyables. Et le public n'en demande pas moins.

Les morceaux sont courts et vont droit à l'essentiel. On ne s'ennuie pas une seule seconde. Ce concert parfait et enthousiasmant, quoique trop court, nous prouve qu'il faut encore compter sur Girlschool. Il nous fait aussi miroiter l'espoir que les filles ne raccrochent pas les gants de sitôt.

Nico.

Site Officiel Wild Dawn: http://wilddawn.com/

Site Officiel Girlschool: http://www.girlschool.co.uk/

Avant d'intégrer Whitesnake dont il est devenu un des piliers pour épauler Coverdale, Doug Aldrich a alterné les projets, se forgeant une réputation de guitariste très compétent dans le genre hard classique : Lion, Bad Moon Rising, Dio et… Burning Rain. Mis sur pied juste avant d'intégrer Dio, le groupe et ses disques sont restés assez obscurs. Les albums sont vite devenus introuvables. Comme Doug Aldrich a réactivé Burning Rain, enregistrant Epic Obsession, le label Frontiers en profite pour rééditer, en version remasterisée, les deux premiers disques : Burning Rain et Pleasure To Burn. 

Allons au principal : Burning Rain n'avait rien d'essentiel en 2000 et en 2001. « Rien d'essentiel » ne signifie pas « déplorable » ou « négligeable ». Les deux premiers disques du groupe sont très bons. Dans un style très hard seventies subtilement modernisé – c'est à dire doté d'un gros son et d'une puissance actuelle – la musique de Burning Rain tient franchement la route. On pense souvent à Led Zeppelin (le riff de « Cherry Grove » par exemple), à Deep Purple, à Bad Company et à Whitesnake (« Fool No More ») évidemment.

Le style de Doug Aldrich est déjà très marqué par John Sykes et son débauchage ultérieur pour intégrer Whitesnake semble évident à l'entendre ici. On remarque quelques influences à la Van Halen qui intègrent à la musique de Burning Rain des touches de Big rock typé années 80' (« Can't Cure The Fire » sur Burning Rain). Cela explique d'ailleurs la présence de quelques titres AOR toutefois très bien fichus (« Cherie Don't Break My Heart » sur Pleasure To Burn). 

Remarquons surtout l'excellent chanteur Keith St Jones : en rien originale, sa voix à la croisée de Plant et de Coverdale est toutefois excellente. Il éclabousse de sa classe deux disques assez proches et d'une qualité réelle. Peut-être qu'Epic Obsession est légèrement supérieur au premier album mais c'est une question de nuance. 

Voici donc deux rééditions « opportunes » mais bienvenues pour qui recherche ce que Doug Aldrich fait de mieux : du hard seventies légèrement bluesy et agressif très classique mais à la classe patente.  

Baptiste (7/10 pour Burning Rain et 7,5/10 pour Pleasure To Burn)

Site officiel

Frontiers / 2013

Tracklist Burning Rain (53:00) : 1. Smooth Locomotion 2. Superstar Train 3. Jungle Queen 4. Making My Heart Beat 5. Fool No More 6. Cherry Grove 7. Can't Cure the Fire 8. Can't Turn Your Back On Love 9. Heaven's Garden 10. Tokyo Rising 11. Seasons of Autumn 12. Smooth Locomotion (bonus acoustic version) 13. Can't Turn Your Back On Love (bonus acoustic version)

Tracklist Epic Obsession (59:40) : 1. Fireball 2. Love Emotion 3. Stone Cold n' Crazy 4. Cherie Don't Break My Heart 5. Shot Down 6. Love De Jour 7. Faithfully Yours 8. Sex Machine 9. Metal Superman 10. Judgement Day 11. Devil Money 12. Live For That Rush (unreleased demo) 13. Cherie Don't Break My Heart (acoustic version)

Il y a longtemps, très longtemps dans un lointain terrier, au siècle dernier, avant que le nu metal ou le metalcore n'envahissent la planète, je m'enthousiasmais pour les sorties discographiques du groupe du Yorkshire. Mais ça c'était avant. Aujourd'hui j'admets bien volontiers un poil de scepticisme avant d'aborder un nouvel effort du groupe. Ce Ep qui débarque quelques mois après A Map of All Our Failures , il regroupe 4 titres, exhumés des sessions d'enregistrement de cet album. The Manuscript titillera encore la fibre nostalgique, mélancolique à souhait, marqué par des riffs de guitares qui secouent la torpeur entretenue par le chant plaintif Aaron Stainthorpe. "Var Gud Over Er" réveille les morts, les vocalises Death, et la rythmique pesante font se dresser les poils. A défaut d'innover et de surprendre, My Dying Bride n'a pas oublié ses fondamentaux. Enfin, sur "A Pale Shroud of Longing" on retrouve les passages au violon et les guitares agressives. Armé de son savoir faire et d'une production au poil, My Dying Bride sait encore faire sonner ses compos, en trois chansons (la dernière compos ressemble avant tout a une outro un poil dispensable de "A Pale Shroud Of Longing"), chacune des facettes du groupe est mise en avant. On pourra s'interroger sur le fait que le groupe ait gardé ces titres assez convaincants sous le coude, ils avaient de mon point de vue toute leur place dans l'album. Avis aux amateurs.

Hamster (06.5/10)

 www.mydyingbride.net 

Peaceville Records / 2013

Tracklist (27 minutes) 1. The Manuscript 2. Vår gud över er cs 3. A Pale Shroud of Longing 4. Only Tears to Replace Her With