Archive for août, 2013

oshy_16082013_Marc_JideIl est toujours amusant de lire les documents promos fournis par les labels avec leurs albums promos. En plus d’être une précieuse source d’information, ils présentent la réalité sous un jour parfois assez éloigné de la réalité, sous entendant certaines choses ou posant un voile pudique sur les éléments négatifs. Marcus Jidell est donc le (et je cite) « guitar master » d’EVERGREY. Cool j’ai bien aimé ce groupe pendant sa période faste au début des années 2000. Si le guitariste ayant contribué à des chansons aussi fortes que « The Masterplan ». Cool sauf que Jidell n’a rejoint les suédois qu’après la débâcle de 2010 quand 3/5 du groupe s'est barré. N’est pas Henrik Danhage qui veut et Jidell doit encore faire ses preuves.

Première chose à souligner, cet album est vraiment court. Si c’était du Grind ok mais à peine 34 minutes pour un album instrumental cela fait franchement chiche. « Arctica » ouvre les débats et la première impression est bonne. Pictures From A Time Traveller ne ressemble pas à la majorité des disques de ce genre ou la guitare bouffe toute la place au détriment des autres instruments. Cela se transforme souvent en démonstration technique qu’en véritable chanson appréciables par de simples auditeurs. Là il ne manque que le chant pour en faire une chanson standard. Ces premières notes me rappellent un peu les titres instrumentaux dont Lucassen parsèment ses albums d’AYREON. Les claviers ont aussi très présents aux côtés de la guitare. L’écoute des autres chansons confirment cette approche résolument progressive et Jidell n’hésite pas à varier ses rythmes et ses atmosphères d’une chanson sur l’autre. La musique proposée se veut également très « visuelle », elle doit évoquer des paysages, le vent glacial des régions polaires par exemple… Le niveau technique est bien entendu assez élevé. Jidell s’est lui-même chargé de la majorité des instruments : guitares, basse, piano, claviers, percussions. Mais il a également invité quelques guests avec lui sur cette aventure. Citons Hannes Van Dahl et Johan Niemann, ses camarades d’EVERGREY ou encore Andre Andersen de ROYAL HUNT.

Construit comme un album normal, les titres proposés tiennent la route par eux-mêmes et certains mériteraient d’être retravaillés avec l’ajout de chant. Cet album passe très vite et pas seulement à cause de sa durée réduite. L’auditeur a du quoi prendre du plaisir à l’écoute de ces compositions variées et inspirées. Du beau travail mais beaucoup trop court.

Oshyrya (7,5/10)

 

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Lion Music / 2013

Tracklist (33:58 mn) 01. Arctica 02. Huldra (Ruler of the Forest) 03. Tesla World System 04. Rei Zan 05. El-Amarna (Ruins of Akhetaton) 06. Space Dog 07. Wedding Song

Deadlock – The Arsonist

oshy_16082013_DeadloDEADLOCK est un groupe de death metal mélodique (un de plus) originaire Schwarzenfeld (Bavière) de l’autre côté du Rhin. The Arsonist est leur sixième album et il sort chez Napalm Records. Depuis 2011 et la parution du précédent opus, Bizarro World, les allemands ont connu bien des bouleversements. Le chanteur historique et membre fondateur Johannes Prem décide de quitter ses petits camarades. Nouveau coup dur au début de cette année avec le départ d’un des guitaristes. Désormais au fond du trou, DEADLOCK reprend du poil de la bête et reconstitue ses forces. Le bassiste abandonne son instrument pour s’occuper des growls. Ils recrutent également Ferdinand Rewicki pour la basse et la guitare rythmique. Ce dernier avait déjà côtoyé le groupe en assurant le travail de chauffeur, tour manager et responsable merchandising.

Certains d’entre vous doivent connaître DEADLOCK pour les shows qu’ils ont assuré en première partie des italiens de LACUNA COIL en 2010. Les deux groupes ont d’ailleurs plusieurs éléments en commun comme la présence de deux chanteurs, homme et femme, et une volonté de rendre leur musique plus accessible. Sans aller aussi loin de Scabbia & co qui ont formaté autant que possible pour plaire au marché US, les allemands ont DEADLOCK ont aussi mis de l’eau dans leur vin. Ils jouent à fond la carte de la belle et la bête, la voix claire féminine faisant le contrepoids aux méchants growls masculins. Les refrains se veulent catchy et presque pop. Un peu comme si Avril Lavigne rencontrait SOILWORK. On retrouve ici et là quelques touche typée métalcore mais cela reste très léger. Des sonorités électroniques servent aussi souvent d’introduction mais cela reste négligeable. Finalement on se retrouve avec un album bizarre, le cul entre deux chaises. La touche extrême et la touche mélodique presque pop se marient se façon assez étrange et la mayonnaise peine franchement à prendre. « Darkness Divine » est un bel exemple, la musique est assez rentre-dedans, le ton est franchement bourrin et puis déboule tout d’un coup un refrain en voix claire féminine. Pas désagréable mais cela ne sonne pas très naturel, cela ressemble plus à un patchwork un peu artificiel d’idées et d’influences.

DEADLOCK a fait un pari mais ils ont dans l’ensemble manqué la cible. Les deux meilleurs chansons de The Arsonist sont de loin « My Pain » et la reprise de BRONSKI BEAT « Small Town Boy ». Ce n’est jamais bon signe quand seuls deux titres surnagent dont la reprise pas très ardue d’un hit des années 80.

Oshyrya (5,5/10)

 

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Napalm Records / 2013

Tracklist (40:56 mn) 01. The Great Pretender 02. I'm Gone 03. Dead City Sleepers 04. The Arsonist 05. Darkness Divine 06. As We Come Undone 07. Hurt 08. The Final Storm 09. Small Town Boy (Bronski Beat-Cover) 10. My Pain

Pendant les travaux, les vacances continuent

L'été, c'est synonyme d'accalmie au sein de la rédaction dispersée à travers la toile, la majorité des professionnels de la profession est partie en vacances, seuls quelques irréductibles s'acharnent avec constance sur nos courriers électroniques pour nous proposer interviews et chroniques indispensables. C'est la période ou l'on peut se livrer à d'intenses réflexions sur le webzine dont l'apport au mouvement perpétuel n'a rien à envier à la cacahuète (rappelez vous cette pensée de Jean Claude Vand Damme, " la cacahuète, c'est le mouvement perpétuel à la portée de l'homme… "). C'est aussi le moment propice au défoulement, et certains groupes francophones seraient ravis d'apprendre que Mister Patate s'acharne sur Diablo 3. A peine ce barbare à t-il terminé le jeu en 25 heures que le voilà parti en Corée du Sud pour percer le mystère de l'exécution du jeu en 5 heures. Pour ce qui me concerne j'assume d'avoir terminé le jeu en 40 heures, logique de la part d'un amateur de Doom Metal à la réflexion. 

Mister Patate : c'est parce que j'ai fait une fausse manoeuvre et tout repris depuis le début alors que j'étais déjà arrivé devant Belial à l'acte II.

Mais c'est surtout la période ou l'on remet en ligne nos archives qui n'ont pas passé le cap de la nouvelle version du site, en raison notamment d'incompatibilités techniques. C'est là que fleurit sur notre compte Twitter le terme "Exhumation". Rien à voir avec la tripotée de groupes qui doivent s'appeler ainsi. C'est ainsi que l'on surnomme nos détterages ici. Et vu la quantité d'articles on a bien de quoi réinventer le mouvement perpétuel.

Les archives remises en ligne c'est évidemment au poil, mais il faut penser aux nouveautés et pour se préparer à l'avalanche d'albums qui devrait tomber à la rentrée, Metalchroniques recrute :

Si tu es passionné de musique, et que tu vas à des concerts, avec un poil de temps libre, et quelques connaissances en matière de Metal, la plume facile avec un minimum de connaissance de la langue de Molière, et de la langue de Shakespeare, avec expérience ou pas, n’hésite pas à écrire à cette adresse : contact@metalchroniques.fr pour plus d’infos.

Quelques précision utiles…

Sache avant tout chose que le webzine est tenu par une équipe de passionnés, qui donnent de leur personne, de leur temps et de leur argent. Nous finançons nous mêmes l'hébergement, nous ne roulons pas sur l'or, et ne gagnons pas d'argent avec le site, la publicité attenue les coûts, rien de plus. Par conséquent, pour être clair, net et définitif, tu ne seras pas payé. En revanche, faire partie de l'équipe, c'est la possibilité d'avoir de la part des labels et groupes des propositions d'interviews, les albums en avant première pour les chroniquer. Il est en va de même pour les concerts, ou dans la limite des possibilités des labels, on peut avoir un pass photo et un ticket. Mais ce n'est pas garanti. Le minimum d'investissement que nous demandons c'est que tu fasses ce à quoi tu es engagé. Ni plus ni moins.

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Salutations poilues.

Hamster