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Hamster Forever
Jan
20
Le groupe suédois Sister est de retour dans les bacs avec un deuxième album, toujours dans une veine Sleaze, Glam teinté de punk. En tout cas, l'habit ne fait pas le moine avec Sister dont le look arboré par les membres du groupe à plutôt tendance à évoquer un combo obscur de Black Metal pur et dur en mal d'incendie d'église, assez éloigné de l'imagerie habituelle des traditionnels groupes de glam qui pullullent en Suède.
Mais au delà de cette distinction vestimentaire, un pied de nez qui ne cache pas la misère, le quatuor ne bouleverse pas la donne, armé d'une dizaine de compos énergiques à la production crue, mais en mal d'inspiration.
Sister tente bien de compenser le manque d'imagination par une attitude de rebelle qui se complait à admirer son côté sombre, mais le fait est qu'on écoute une succession de compos balisées et sans surprises, un peu de mélodies, quelques pelletées de riffs crades et simplistes, qu'on croirait exhumés d'un album des années 80. L'énergie et le savoir faire ne suffisent pas à rendre cet album passionnant. A moins d'être accro à tout ce qui peux être produit par la scène Sleaze, Glam, ou d'être en manque de tout signe de vie des Murderdolls… difficile d'accorder un poil d'attention à Sister, .
Hamster (05/10)
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Metal Blade records / 2014
Tracklist (41 minutes) 01. My Enemy 02. Sick 03. Disguised Vultures 04. Arise 05. We Salute ‘Em 06. Slay Yourself 07. Naked 08. DMN 09. (Stop the) Revolution 10. Please Kill Me
Il faut être gonflé et avoir un beau sens de l’humour pour oser se déclarer être le plus grand groupe de Rock'n Roll du monde. Et bien Eddie Spaghetti et ses camarades n’hésitent pas et affiche ce slogan un peu partout. Ils ont pour eux une sacrée expérience puisque l’histoire de THE SUPERSUCKERS a débuté en 1988. Plus de vingt-cinq années de carrière et maintenant neuf albums studio sous le bras force effectivement le respect. Après bien des écueils et quelques années de silence discographique, Get the Hell arrive enfin sur nos platines.
Douze chansons en moins de trente-cinq minutes, autant dire que les américains ne sont pas venus amuser les foules. Les albums sont de plus en courts ces temps-ci, il va falloir que cette tendance s’arrête, cela va commencer à devenir ridicule. Des chansons menées tambour battant, des compositions de souvent deux voir maximum trois minutes, nos amis sont allés directement à l’essentiel sans s’embarrasser de fioritures. Le rock tendance garage punk fait mouche avec ses riffs gras et pas très finauds. Plus simple tu meurs mais diablement efficace. Les refrains rentrent dans le crâne avec aisance et peinent à en ressortir. Les paroles ne font pas dans le subtil et le philosophique, les canons rock sont bien respectés. Difficile de ne pas taper du pied et de secouer la tête à l’écoute de ces chansons éculées mais jetées en pâture avec un sacré savoir-faire. Pas de balades ici mais un album en forme de rouleau-compresseur. Pas très original malgré les petites touches country ici et là, Get the Hell offrira à chacun un bon moment avec des amis, un breuvage alcoolisé dans la main.
Pas sûr que nous fassions nôtre la déclaration de Lemmy Kilmister qui aurait affirmé que celui qui n’aime pas les SUPERSUCKERS n’aime pas le Rock n’Roll mais reconnaissons que les américains font preuve d’un vrai savoir-faire. Dans le genre, je préfère nos compatriotes des STICKY BOYS mais bon les goûts et les couleurs…
Oshyrya (06/10)
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Steamhammer – SPV / 2014
Tracklist (35:03 mn) 01. Intro 02. Get The Hell 03. Something About You 04. Fuck Up 05. High Tonight 06. Pushin‘ Thru 07. Never Let Me Down Again 08. Gluttonous 09. Disaster Bastard 10. Bein‘ Bad 11. That’s What You Get For Thinkin‘ 12. Shut Your Face 13. Rock On
Quoi de plus simple que d’utiliser son propre nom pour baptiser son groupe ? Manque d’humilité pour certains, je préfère voir cela comme la preuve d’une confiance dans son propre talent et celui de ses camarades. PAVIC, le groupe est donc né de l’initiative du guitariste Marko Pavic entouré d’Aleks Ferrara à la basse et Lorenzo Antonelli aux claviers. Un premier album, Taste Some Liberty, émerge fin 2005 et reçoit un accueil très positif partout en Europe. Un second opus, Unconditionned, suit en 2008 avant que le départ du chanteur Chris Catena en 2010 ne suspende l’activité du groupe. Is War the Answer ? marque la fin de cette période de disette avec l’arrivée derrière le micro de Joe Calabro.
PAVIC reste fidèle à sa philosophie de proposer un métal à la fin moderne dans le son et classique dans son approche. Dès les premières secondes du titre éponyme, les italiens font la preuve de leur talent et de leur maîtrise technique. Cette chanson lance parfaitement ce nouvel album, elle s’avère particulièrement efficace et accrocheuse. On croirait entendre un DISTURBED avant que le propos ne s’assagisse et devienne plus mélodique. Le refrain fait mouche et l’envie monte en flèche pour l’auditeur attentif. Le chant de Calabro fait beaucoup, grave, puissant et très expressif. Il double souvent sa propre voix pour donner plus d’ampleur et de force à sa prestation. La guitare mène assez naturellement les débats avec coup de rythmiques et de riffs bien sentis mais PAVIC n’hésite pas à enrichir sa musique de touche plus modernes comme ces sons typiquement électro. Encore une fois, les refrains ont été particulièrement soignés pour marquer au fer rouge l’auditeur. Les italiens sont également assez doués dans un registre plus calme, une power ballade comme « Song For The Rain » sonne vraiment bien, dans un registre typique des groupes nord-américains comme NICKELBACK ou les récents FIVE FINGER DEATH PUNCH. La production est plus que correcte, très adaptée au son et au genre des transalpins. Le disque a été mixé par le producteur américain Rick Beato (SHINEDOWN, FOZZY). Signalons enfin la reprise du « Notorious » de DURAN DURAN.
PAVIC m’impressionne car il parvient à faire jeu égal avec bien des groupes américains de métal moderne. On regrettera quand même que le mimétisme soit à ce point poussé et que les italiens n’aient pas exprimés leur sensibilité propre. Il va falloir que nos amis fassent évoluer leur son pour ne pas affronter l’adage populaire: tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se brise…
Oshyrya (07/10)
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Anteo – NVM – GerMusica Promotion / 2014
Tracklist (38:40 mn) 01. Is War The Answer ? 02. In Your Eyes 03. Song For The Rain 04. Your Own Misery 05. Notorious 06. Every Time I Die 07. Strong Enough 08. Welcome To My World 09. Free Fall 10. Once Again