​Les britanniques de MOTORHEAD ont récemment jeté en patûre à leurs fans "Crying Shame", le premier single extrait du récent et vingt et unième album, Aftershock (chronique ici). Ajoutons que cet objet n'est réservé qu'aux fans collectionneurs et affamés du groupe puisqu'il ne contient que deux versions de cette chanson: celle de l'album et une version radio amputée de plus d'une minute.

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Vader a mis en écoute le titre "Where Angels Weep", extrait de l'album  "Tibi Et Igni" (sortie fin mai 2014 via Nuclkear Blast) :

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​Les aventures de Lenore S. Fingers débutent en 2010 sous le chaud soleil de la botte italienne. Après plusieurs années de travail pour grandir et développer son identité, les transalpins sautent le pas et proposent un premier album titré Inner Tales.

Premier constat, ce disque est plutôt court avec trente-cinq minutes au compteur en comptant une petite intro. Lenore S. Fingersjoue clairement la carte de la mélancolie, les compositions invitent l’auditeur à se pencher sur son cas, à explorer ses sentiments les plus profonds. Dépassant rarement les quatre minutes, chaque chanson se doit de concentrer au maximum son impact mélodique et faire immédiatement mouche. Il faut bien admettre que les italiens possèdent un vrai talent pour tisser des atmosphères entre tristesse et recueillement dans la tradition des KATATONIA et autres SIRENIA / TRISTANIA, le lyrisme grandiloquent et le chant extrême en moins. Lenore S. Fingers évolue entre rock et métal le tout enrichi de la voix de Federica. Cette dernière exprime beaucoup d’émotion tout en restant constamment dans une certaine retenue. Chaque nouvelle chanson contient son lot de bons moments et il faudrait être assez difficile pour ne pas prendre un certain plaisir à écouter ce Inner Tales. Sans faire beaucoup de bruit et en restant toujours discrets, modestes, les membres de Lenore S. Fingers démontre un vrai savoir-faire. Bien sûr quelques passages ici et là sonnent assez naïfs, une certaine monotonie finie par s’installer plus le disque avance. Mais ces quelques écueils se pardonnent assez facilement vu le manque d’expérience de Lenore S. Fingers.

Saluons le fait que tout s’avère soigné sur Inner Tales. Le fond comme la forme sont s’emblée aux bons standards et les italiens n’ont pas à rougir sur la scène européenne. Musicalement, bien qu’encore timides et un peu fragiles, les italiens laissent percevoir de belles promesses et pourraient en surprendre plus d’un, l’expérience aidant.

Oshyrya (07/10)

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My Kingdom Music / 2014

Tracklist (35:38 mn) 01. Inner Tales 02. The Last Dawn 03. Victoria 04. Cry Of Mankind 05. To The Path Of Loss 06. Song To Eros 07. Doom 08. The Calling Tree 09. An Aching Soul