La stratégie marketing des suédois de DUST BOWL JOKIES est assez maligne. Ils se plaisent à sortir des singles pour se faire connaître et après avoir suscité l’intérêt des labels ils sortent un album. Fin 2001, ils mettent ainsi à disposition « Dust Bowl Jokies » et « Whore Of Babylon » ce qui mène tout naturellement par un regain d ‘intérêt de Rambo Music/Sony qui les signe pour un premier album, Cockaigne Vaudeville. On reprend les mêmes et on recommence en 2014 avec ces deux singles, « The Wicked » et « Blood, Sweat & Perfume ».
Les suédois proposent un rock bien foutu et assez enlevé. Assez speed et barrés, ils s’en donnent à cœur joie et lancent en pâture à leurs fans deux nouvelles compositions que ne renieraient pas des groupes comme HEAT voire même les américains de Mötley Crüe, une petite touche punk en plus. Cela joue vite et plutôt bien avec des riffs tranchants, une grosse rythmique et un chant gorgé de feeling d’Alexx. Vous ne trouverez pas ici de quoi casser trois pattes à un canard mais un pure hard rock, rock n’roll couillu de qualité à même de faire taper du pied et mêle danser les plus aventureux d’entre vous.
Ne nous emballons cependant pas trop vite, deux chansons c’est bien mais il faudra avoir le deuxième album des suédois entre les mains pour vraiment se faire une opinion. Wait & See.
Oshyrya (07/10)
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Max Music Scandanavia / 2014
Tracklist (09:46 mn) 01. The Wicked 02. Blood, Sweat & Perfume
Pour une fois, les apparences ne sont (presque) pas trompeuses. Il suffit juste d'un regard sur la pochette de Burn The Serum pour deviner que Kyng fait du stoner. Et en regardant de plus près le pedigree de ce trio californien, plus de doute. Queens Of The Stone Age et Black Sabbath font partie des influences revendiquées. De plus, ces trois gaillards n'hésitent pas à saupoudrer le tout de relents pop à la Foo Fighters. Partant de ce postulat, le programme est alléchant.
Pourtant, l'écoute de ce deuxième album s'avère étrange. Même si le trio fait, globalement, bien le boulot, on a l'impression de se retrouver le cul entre deux chaises. Soit le groupe délivre de bons morceaux, solides, avec un vrai feeling rock (« Electric Halo », « Sunday Smile ») ; soit nous avons le droit à d'insipides titres (« Paper Heart Rose ») dont on se désintéresse dans la seconde. Dommage, car la volonté de bien faire est présente. Malgré tout, quand il se décide à faire un effort, Kyng peut accoucher de chansons accrocheuses (« Big Ugly Me » et son refrain conquérant) qui font leur effet.
Le contrat est donc à moitié rempli et il eut été préférable que Kyng sorte un mini album regroupant les titres les plus explosifs. On y aurait gagné en dynamique et en saveur. Espérons que leur prochain effort rectifie le tir.
Nico (6/10)
Site Officiel: http://kyngband.com/
Razor & Tie / 2014
1. Burn The Serum 2. Lost One 3. Electric Halo 4. Sewn Shut 5. Faraway 6. Self Medicated Man 7. The Ode 8. In the Land of Pigs 9. Sunday Smile 10. Big Ugly Me 11. Paper Heart Rose
Author:
Hamster Forever
Avr
25
360 clichés de Christophe Ochal, rapportés de l'édition 2014 du Durbuy Rock Festival.
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