Son : Bon.

Lumières : Pas trop mauvaises

Affluence : Un Batofar bondé.

Ambiance : Attentive.

Moment fort : « Lord Summerisle » de Blood Ceremony.

 

Plus aucun doute ! Cette soirée, placée sous le signe du rock occulte, entérine l'évidence : les femmes ont repris le pouvoir. Bonne nouvelle ? Oui ! Surtout dans la mesure où la qualité est au rendez-vous.

Spiders, dont c'est la première venue à Paris, nous propose un concert d'excellente qualité. Ann-Sofie Hoyles et ses hommes possèdent la bonne attitude et ne s'économisent pas. Ils proposent un rétro-rock efficace où les influences d'un Jefferson Airplane ou d'un Coven prédominent. Le public est convaincu. Un constat s'impose au fil des chansons : la musique est bonne. Le public n'a qu'une seule envie : se plonger dans Flash Point, leur premier album. Un bon point et une excellente entrée en matière.

C'est au tour du groupe de Alia O'Brien et de ses acolytes de prendre possession de la petite scène du Batofar. Accueilli avec ferveur par un public de connaisseurs, Blood Ceremony entame un set principalement axé sur son dernier album, The Eldritch dark. La moitié du concert est consacrée à cet excellent dernier opus. Le tout est joué avec un enthousiasme palpable. Le groupe n'oublie pas les reliques du passé (« Master of confusion »). Efficace, parfois sensible (« Lord Summersile »), le quartet touche à chaque fois sa cible. Il nous prouve que l'on peut faire une musique de qualité, efficace et ce, sans esbroufe.

BC (1016)

Rétro-rock en diable, les Canadiens réussissent leur coup en nous ramenant dans des temps obscurs où le malin, la magie et autres sciences alternatives régnaient. Et Alia, en bonne reine du sabbat qu'elle est, de conclure brillamment par un « Paris… Stay Evil » de circonstance.

Nico.