The Dagger est un groupe suédois de hard-rock/heavy metal vintage. Formée en 2009 par David Blomqvist, Tobias Cristiansson et Fred Estby (tous trois membres de feu Dismember), la bande (à laquelle s'adjoint l'ex-Sideburn Jani Kataja) oublie le death metal pour nous faire remonter le temps.
En trois accords, la messe est dite. The Dagger nous transporte dans les glorieuses années 70. Inspiré par les ténors de l'époque, le quatuor a alors peu de chance de se tromper. Si elle n'innove en rien, la musique de The Dagger est solide, fraîche et en aucun cas opportuniste. Si on peut y entendre des morceaux influencés par Deep Purple (« Skygazer »), Rainbow ou encore Iron Maiden, l'ensemble dégage tout de même une personnalité marquée. Le résultat ne se fait pas attendre : c'est jouissif et sans déchet. Ce premier album se range sans honte à côté de ses glorieux aînés.
Porté par un groupe dont les membres ont de la bouteille, The Dagger est un exercice sincère et réussi de remise en question musicale. Il est d'autant plus surprenant que l'on aurait difficilement imaginé le grand Fred Estby accoucher d'une pareille musique à l'époque où ce dernier écrivait le nauséabond « Skin her alive ».
Nico (8/10)
Site Officiel: https://www.facebook.com/daggerofficial
Century Media / 2014
01. Ahead Of You All 02. Call Of 9 03. Ballad Of An Old Man 04. Skygazer 05. Electric Dawn 06. 1978 07. Dogs Of Warning 08. Nocturnal Triumph 09. Inside The Monolithic Dome 10. Dark Cloud
NIGHT BY NIGHT est un groupe de rock mélodique britannique fondé en 2008 par Jonny Thornton et Ben Christo. Le nom de ce denier vous dit peut-être quelque chose car il a connu son heure de gloire avec THE SISTERS OF MERCY qu’il a intégré en 2006. Les orientations musicales entre les deux groupes sont très différentes puisque NIGHT BY NIGHT évolue dans une veine très proche des groupes rock des années 80 comme DEF LEPPARD, TNT ou HAREM SCAREM. Pour prépare la sortie de ce premier album et se faire connaitre des média et du public, le groupe a sorti pas moins de cinq EPs depuis sa création. La majorité des chansons alors présentées a été regroupée sur cet album. Henry Rundell le chanteur depuis 2012 n’est peut-être lui aussi pas inconnu des aficionados du genre. Il a en effet fait partie quelques temps de VOODOO SIX, un autre groupe britannique typé heavy métal (dont faisait partie Richie Faulkner, le remplaçant de K.K. Downing au sein de JUDAS PRIEST).
Dès les premières notes de NxN, le fan de rock mélodique se sentira comme un poisson dans l’eau, en terrain familier. En dix chansons, les britanniques font la preuve éclatante d’un vrai savoir-faire et d’un beau professionnalisme. Tous les ingrédients du bon cocktail rafraichissant et gouteux sont présents, finement équilibrés et assaisonnés. Les chansons s’enchaînent avec naturel et grâce sans agression. L’auditeur est caressé dans le sens du poil puisque que toutes les ficelles typiques du genre sont utilisées. Si j’étais d’humeur chafouine, je dirai que NIGHT BY NIGHT se s’est pas foulé et a joué clairement la sécurité. Le groupe reste gentiment sur le chemin balisé et n’a tenté aucune audace. Les compositions sont courtes et calibrées, entre trois et quatre minutes à une exception près (« Never Die Again »). Le schéma reste toujours le même avec de belles parties de guitares, de sympathique soli et des passages charmant à trois voix sur les refrains par exemple. Les ressemblances avec les groupes cités en introduction ne sont pas vraiment des coïncidences mais les britanniques semblent assumer.
NxN ne risque pas de révolutionner le paysage rock européen, disons qu’il est appréciable de constater que le travail a été bien fait, avec sérieux et application. Maintenant vu l’expérience de certains de ses membres, nous aurions pu attendre franchement plus de NIGHT BY NIGHT. Henry Rundell est un très bon chanteur, Ben Christo a déjà fait ses preuves lui aussi. Le potentiel du groupe est loin d’avoir été épuisé et il serait temps que nos amis anglais se sortent les doigts du c…
Oshyrya (06/10)
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Sun Hill Production – Cargo / 2014
Tracklist (39:32 mn) 01. Time To Escape 02. Holding Onto Holding On 03. Can‘t Walk Away 04. Everywhere Tonight 05. Siren 06. A Thousand Lies 07. It‘s Not Faith 08. The Moment 09. If Only 10. Never Die Again
Les italiens sont souvent des gens sentimentaux, nostalgiques du bon vieux temps et de la dolce vita supposée de cette époque-là. GAME OVER regrette la bonne musique thrash typée Bay Area et tente de continuer à faire vivre ce flambeau en le perpétuant et en le modernisant. Après une demo et un EP en 2009, deux splits-cd en 2011 et un premier album, For Humanity, en 2012 chez My Graveyard Productions, voici les natifs de Ferrara de retour avec un second album chez Scarlet Records, Burst Into The Quiet.
Le délire vintage est joué à fond, sur le fond mais aussi sur la forme que ce soit au niveau des photos promos, de la pochette du disque (signée Mario Lopez) ou du logo du groupe. En huit nouvelles chansons (et une petite douceur de 28 secondes « Metropolis pt. 3 ») et trente-quatre petites minutes, les transalpins replongent l’auditeur dans les années 80 à coup de riffs assassins, de rythmes bourrés de groove et de soli ultra rapides.
La philosophie générale est de mettre tous curseurs dans le rouge et de foncer le pied à fond sur l’accélérateur. Il ne sera fait aucun quartier et on sent bien que GAME OVER connait ses classiques sur le bout des doigts. Passez votre chemin si vous chercher ne serait-ce qu’un peu d’originalité, rien de de tout cela ici uniquement des plans déjà entendus des dizaines de fois depuis trois décennies maintenant. Forcément quand dans votre refrain vous scandez avec force « Master » comme sur la première chanson, l’ombre d’un METALLICA surgit forcément. Les fans nostalgiques risquent de trouver cela amusant, mais nous conseillons aux autrex de se tourner vers les originaux au lieu de préférer ce (sympathique) ersatz en retard de trente ans.
Burst into the Quiet est court, mené tambour battant et donc passe très rapidement sans fausse note ni faute de goût. Le seul véritable intérêt de cet album repose sur le son clair et puissant savamment concocté par Simone Mularoni (DGM) aux Domination Studios. Cela dépoussière un chouia ce thrash un peu vieillot et nostalgique échappé des années 80. Cela ne sonne quand même pas lourd sur la balance et seuls les thrasheurs invétérés trouveront ici leur compte.
Oshyrya (06/10)
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Scarlet Records / 2014
Tracklist (34:30 mn) 01. Master of Control 02. Seven Doors of Hell 03. The Eyes (of the Mad Gardner) 04. C.H.U.C.K. 05. No More 06. Metropolis pt.3 07. Trapped Inside Your Mind 08. Nuke'em High 09. Burst into the Quiet