Archive for août, 2014

SOS Festival 2014

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En juillet 2014, Metalchroniques est parti au Royaume-Uni! À l’invitation de Mark Appleton, l’homme derrière Rocksector Records et l’organisateur du petit SOS Festival a Manchester, je me suis lancé vers l’aéroport pour mon premier passage à Manchester et deux jours de musique.

SOS Fest n’est pas le plus gros fest, mais je pouvais y voir quelques groupes que je connais, à savoir Eternal Breath, Lord Volture, Wizz Wizzard, Absolva et bien sur Blaze Bayley! Le festival consiste en deux scènes, la scène “Dean Hocking Stage”, qui porte le nom du bassiste de Nightvision décédé dans un accident de voiture en 2012, et la scène acoustique.

Alors, à l’affiche le samedi, on retrouve les prochaines groupes sur la scène “Dean Hocking”:
– Amethyst
– the Idol Dead
– Bloodyard
– Eternal Breath
– Asylum City Zoo
– Lord Volture
– Captain Horizon
– Spires
– Incassum
– Monument
– Savage Messiah
– Absolva

Et sur la scène acoustique:
– The Goddamn Electric
– Fantasist
– Wizz Acoustic
– Exit State

Et le dimanche, sur la scène “Dean Hocking”:
– Black Star Bullet
– SKAM
– Bigfoot
– Twelve Gauge
– Fahran
– Gang
– Wizz Wizzard
– Blackballed
-Triaxis
– Tysondog
– I am I

Et l’acoustique:
– I.C.O.N.
– Incassum
– Blaze Bayey

J’ai vu des bonnes choses ce week-end, la première bonne surprise était The Idol Dead, du Rock & Roll à la sauce Punk, ce groupe a une présence sur scène très solide. Sur a scène acoustique aussi, j’ai eu une bonne surprise avec The Goddamn Electric, un set simple mais tellement efficace avec la voix du chanteur, j’ai même pris le risque de m’acheter un de leurs albums.

Monument aussi, c’était du solide, bien plus solide que leur set au PPM fest. Le dimanche, on a eu du très lourd : Black Star Bullet, SKAM et Bigfoot, ces groupes jeunes m’ont bien entonnée mais la meilleure découverte de dimanche pour moi, c’était Twelve Gauge, se groupe a un son plutôt classic rock, c’est tellement dommage qu’ils n’avaient pas d’albums avec eux. I am I aussi était génial, ZP Theart est un chanteur de premier rang.

Bien sûr, il y avait aussi d’autres bonnes choses, comme Absolva, Tysondog, Triaxis, surtout Absolva avec en guest Luke Appleton (Iced Earth), frérot de Chris Appleton (aux chant et guitares) et même Doug Scarratt (Saxon). Et pourtant, Savage Messiah était tellement fort qu’ils ont presque fait mieux en termes d’ambiance !

Sur la scène acoustique, c’était Blaze Bayley qui s’avère le plus convaincant, ce mec n’a pas besoin d’un groupe derrière lui, mais c’est surtout le set de Exit State qui m’a marqué : c’était l’avant-dernier concert du groupe qui s’arrêtera ensuite. Un moment assez sentimental, donc.

L’an prochain, Le SOS fest vas se déroulera sur 3 jours et j’ai bien l’intention d’y retourner : un ticket aller-retour à Manchester coûte pas cher et le niveau de qualité est au rendez-vous !

Menace – Impact Velocity

p18ici0sr545p1dqbui24pen7f4Cette offrande musicale nommée Menace sonne comme Paradise Lost circa 2002 enregistrant un album à une rave suédoise en prenant du LSD avec Gary Numan, Grateful Dead et Prong, qu'on se le dise. Les comparaisons du projet chéri de Mitch Harris avec Voivod et consorts ne sont que faibles et limitées.

Certes l'expérimentation est bien présente, quelques similarités pointent le bout de leur nez, mais c'est bien tout ce qu'il y a à signaler. Mitch Harris nous avait promis l'oeuvre représentative de sa carrière, un album touche à tout qui dévoile toutes les facettes du génie de celui que nous connaissons tous comme le guitariste de Napalm Death. Et il faut bien dire que l'on ne peut s'empêcher de revenir encore et encore, tout inconsciemment, vers ce petit album qui cache beaucoup d'idées. Mitch se livre et se montre, et en touchant à toutes ces émotions, le musicien ne peut éviter de nous convaincre à répétition sur certains passages ou morceaux qui font vibrer.

Mais dans toute sa richesse, Impact Velocity n'est pas exempt de candeur et d'une simplicité répétitive qui peut souvent devenir lassante. Alors que certains riffs, ou mêmes des compos toutes entières, nous touchent sans que l'on ne s'en rende vraiment compte à la première écoute, restent avec nous bien dssimulées dans notre mémoire musicale, une grosse partie de l'album souffre de ne pas être plus concis.

Certes les musiciens présents sont au taquet, le jeu du français Fred Leclercq (Dragonforce) se marie surprenament bien avec les idées de Mitch. Shane Embury (Napalm Death) nous convaint encore une fois alors qu'il s'amuse loin du grind avec son ami de toujours. Derek Roddy (Hate Eternal) développe son jeu pour s'associer aux idées présentées, mais cela ne fait pas pas tout malheureusement.

Alors que l'on se perd avec plaisir dans des morceaux qui savent nous parler, de nombreux moments semblent sans clareté aucune, sans vraie vibration digne d'intérêt, et l'on en revient à naviguer loin du son proposé pour simplement y revenir au détour d'une ligne cinglante qui nous ramène à l'essentiel.

Impact Velocity est un album qui se vit et se déguste, et Menace est un projet qui crie la véracité cinglante, mais cela ne suffit pas à emporter toute notre attention, juste à l'emprunter par intermittence. Un album vrai et bon, qui pourtant touchera notre mémoire sans vraiment y laisser une trace.

Necrogunsinger (07/10)

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bandcamp 

Season of Mist / 2014

Tracklist : 1. I Live With Your Ghost 2. Painted Rust 3. Multiple Clarity 4. To The Marrow 5. I Won't See The Sun 6. Drowining in Density 7. Positron 8. Everything and Nothing 9. Within Context 10. Malicious Code 11. Impact Velocity 12. Seemless Integration 13. Insult to Injury

 

Wacken Open Air Festival 2014

Son : bon dans l'ensemble
Lumières : plein les yeux la nuit tombée.
Ambiance : pélerinage en terre sainte du Metal.
Moment fort : voir ambiance.

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Une fois de plus, j'ai voyagé des centaines de kilomètres pour mon pèlerinage au le "Holy Land of Wacken", probablement le plus gros festival Metal du monde. Cette année, c’était leur 25e anniversaire et cette année, les dieux du Metal ont daigné ouvrir les portes de l'enfer pour entrer un peu de chaleur sur le terrain.

Côté programmation, c'est du solide, sans pour autant être extravagant.

Officiellement, le festival ne commence que le jeudi, mais le camping s'ouvre déjà le lundi et je suis arrivé le mardi matin. Après s’être installé avec plein de bières et un bon BBQ, la nuit s'annonce et la fatigue se présente.

Le mercredi, c'est le début de la Metal battle et le Wackener Village s'ouvre. Les bières s’enchaînent de nouveau et j'ai décidé de me passer de la Metal Battle : la chaleur et le fatigue sont encore là et je veux être en forme pour l’ouverture officielle.

L’ouverture du festival se fait depuis quelques années déjà avec le groupe "Skyline", une formation fondée autour du fondateur de Wacken et de ses amies mais, cette année, je n'ai pas trouvé le set vraiment convaincant, bien que j'ai apprécié leur tribute à Peter Steele, mais le reste des groupes que j'ai vus était génial!

Hammerfall est de retour après deux ans et cette fois ils ont décidé de faire quelque de spécial, la majorité du set reprend 'Glory To The Brave' et il y avait plusieurs special guests, à savoir Stefan Elmgren, Patrik Räfling et Jesper Strömblad. Trois vieux membres du groupe. Nous avons même pu découvrir un nouveau morceau, "Bushido". Un des meilleurs concerts de Hammerfall que j'ai vus ces dernières années.

Steel Panther alors, les boobies magnets ! Vu la chaleur, on en a vu un paquet, et le public semblait apprécier. Et au niveau musical ? Pas mal, mais honnêtement, ils font bien trop de blabla.

Saxon, par contre, c'est un autre calibre, C'est probablement le groupe que j'ai le plus vu de toute ma vie et chaque fois, c'est du solide. Cette fois, à Wacken, c’était purement *INCROYABLE*. Biff Byford a déjà 63 ans mais il ne montre pas de signes de vouloir s'arrête. Pour le Wacken, ils ont invité un orchestre pour supporter le groupe sur plusieurs morceaux, comme le fabuleux "The Eagle Has Landed".

Accept devait donc passé derrière le rouleau compresseur Saxon. Ce n’est pas une sinécure, mais les Allemands ont relevé le défi de main de maître : un set énorme et puissant et un groupe qui joue comme un rouleau compresseur, sans doute un des meilleurs concerts que j'ai jamais vus !

Vendredi s'annonce matinal : le premier groupe sur mon agenda est Chthonic. J'ai déjà entendu plein de choses à leur sujet mais je ne les ai jamais vus en live, alors voici le moment idéal pour voir ces Taïwanais sur scène et je dois avouer que je n’ai pas été déçu. Bien qu’ils ne jouent pas vraiment dans mon registre favori, ils mettent la barre très haut en termes de qualité et l'ajout du Chai Found Oriental Orchestra donne un petit plus au set.

La première fois que j'ai entendu quelque chose de Five Finger Death Punch, je pensais que c'est encore un groupe de hardcore comme on en a des dizaines, mais quand j'ai entendu leur reprise de Bad Company, j'ai décidé de leur donner une chance pour me convaincre et j’ai bien fait : le groupe dégouline d’expérience sur scène et Ivan Moody, leur chanteur, est extrêmement charismatique. Ils m’ont même collé la chair de poule sur leur reprise de Bad Company.

Hellyeah ne m’avait déjà pas vraiment impressionné au Hellfest… alors ici, après Five Finger Death Punch…. Non, merci.

Excrementory Grindfuckers, par contre, c’est la découverte du Festival. Un délire total, un groupe complètement dingue qui fait des reprises improbables comme "I've been looking for freedom" ou encore le Grindcore Blitz (basé sur le tube légendaire du Sweet, The Ballroom Blitz), voire ou même "The Final Countdown". Du pur délire.

Mais après les Grindfuckers, je suis parti à la tente pour voir un groupe que je ne voulais rater sous aucun prétexte : Black Star Riders ! Black Star Rides, c'est Thin Lizzy. Ou plutôt Thin Lizzy sous sa dernière forme connue, quand ils ont décidé de changer de nom et de sortir un nouvel album (All Hell Breaks Loose). Ricky Warwick est un monstre sur scène et j'ai adoré les 45 minutes du set. Honnêtement, un groupe pareil mérite biens plus de temps que ça!

Apocalyptica eux aussi ont prévu un show spécial, avec un orchestre symphonique complet et un set complètement instrumental. Un bon show.

Lemmy a du annuler son show l’an passé, et cette année Mötorhead est de nouveau sur l’affiche et cette fois, il a tenu le coup. Visiblement affecté par la longue période de mauvaise santé, Lemmy s’est aventuré sur la scène avec Phil Campbell et Mikkey Dee mais hélas… Ce n’est plus le Mötorhead d’il y a quelques années, les morceaux sont un peu plus lents, Lemmy bouge encore moins que d’habitude et il a l’air tellement fragile… Espérons qu’il retrouve la pleine forme, sinon cela risque d’être un des derniers concerts de Mötorhead que j’aurai eu la chance de voir…

Apres quelques morceaux, je me suis dirigé de nouveau vers la tente, pour un show infernal ! Hell, le groupe légendaire des années 80 est de retour depuis 2008 et chaque fois que le les vois, c'est énorme! La dernière fois, c’était à l'Ancienne Belgique en première partie d'Amon Amarth et encore une fois ils m'ont étonné avec leur show.

Pour une fois, je dois avouer que Slayer m'a impressionné (yeah yeah yeah, sacrilège et tout ça, mais ils m'ont jamais convaincu en live jusque a maintenant), est-ce dû à l'ambiance de 75000 personnes ? Aucune idée, mais leur show était excellent!

King Diamond par contre m’a un peu déçu, est-ce parce que j’ai déjà vu le show plusieurs fois ? La fatigue? Je suppose la combinaison des deux, direction vers ma tente pour me reposer, il me reste encore un jour de fest !

Rien de meilleur pour se réveiller que du bon Metal, passons voir Arch Enemy! Angela Gossow vient de se faire remplacer par Alissa White-Gluz (The Agonist) et j’étais curieux de voir ce que ça donne. Apparemment, ça donne un show foudroyant, Alissa se donne à fond !

Sodom est un de ces vieux groupes de Thrash allemand des années 80 que j’avais jamais vu en live, donc j’ai profité de l’occasion. Un bon show solide et j’ai bien aimé le petit morceau du ‘The Trashmen’, leur hit “The Bird Is The Word”.

Behemoth aussi a fait un show très solide, mais la véritable surprise pour moi, c’était the Devin Townsend Project, avec un set impressionnant. Devin Townsend a même lancé une tentative de record du monde du plus grand group hug (enfin, je suppose).

Hatebreed par contre était peu convaincant (pas étonnant vu ce que je venais de voir). Megadeth, par contre, tenait la forme. Je les avais rarement vus aussi bons, et Dave s’est même amusé à prendre des selfies. C’est ça aussi, le Wacken.

Finalement, on approche du fin du festival, il me reste encore 2 groupes à voir, dont Avantasia. Le projet autours de Tobias Sammet (Edguy) et avec plein de guests. Certes, comme Tobias le dit, c’est du pussy metal, mais j’aime bien, et avec des guests comme Eric Martin (Mr Big) ou Michael Kiske (Helloween), on ne peut pas faire de mal.

Finalement, j’ai laissé tomber le show de Kreator, je les ai vus tellement de fois et la faim se présentait. Donc après quelques boissons & un “Barbarenspieß”, je me suis dirigé pour la dernière fois vers la tente. Crematory va jouer et c’est tellement rare de les voir. Ce groupe Death/Gothic/techno Metal a un son assez unique et je ne voulais pas rater ça.

Finalement, le Wacken 2014 était encore une fois une réussite. Certes, l’affiche ne pouvait pas faire de l’ombre au Hellfest (quel festival le pouvait ?) mais Wacken n’as pas besoin de ça : le Wacken, c’est bien plus que l’affiche. C’est l’un des plus gros festivals Metal du monde et pour une petite semaine, on n’est pas en festival, on est dans un petit pays où le Metal fait la loi.

Vive Wacken ! Vive le Metal!

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