Anaal Nathrakh à dévoilé un titre de son nouvel album "Desideratum" (sortie le 27 octobre 2014 via Metal Blade), "Idol"
www.facebook.com/Anaalnathrakhofficial
Août 29
Anaal Nathrakh à dévoilé un titre de son nouvel album "Desideratum" (sortie le 27 octobre 2014 via Metal Blade), "Idol"
www.facebook.com/Anaalnathrakhofficial
Août 28
Certains semblent prendre un malin plaisir à se compliquer inutilement la vie. Les autrichiens d’ASTPAI semblent faire partie de ce club select qui rassemblent divers masochistes artistiques. Si vous ne me croyez pas il vous suffira de regarder plus attentivement la petite image qui se trouve à gauche de ces quelques mots, cette horrible pochette qui donne envie d’enterrer ce disque sous des tonnes de terre pour ne jamais plus avoir à saigner des yeux à sa vue. Est-ce le résultat d’un pari stupide ou tout simplement de l’inconscience ?
Pour revenir aux racines, le groupe viennois compte déjà un joli tableau de chasse, deux démos entre 2002 et 2003 puis deux albums les années suivantes : Feeling Safe In Prgrammed Channels en 2005 et Corruption Concealed (Under Deceptive Slogans) en 2006. Ils continuent sur ce beau rythme avec un split-cd, des montagnes de concerts en Europe et outre-Atlantique et enfin deux nouveaux albums Heart To Grow en 2010, Efforts And Means en 2012 et enfin un EP, Crohnicles, l’année dernière. Il faut remarquer que le choix des visuels ne semble pas être leur fort tant on passe du moyen au très moche.
Cerise sur le gâteau, après la pochette bien laide, on découvre que ce Burden Calls cache son jeu en proposant treize compositions mais pour seulement trente-quatre minutes de musique. La musique a intérêt à être géniale si nos amis ne veulent pas faire face à une belle déconvenue dans ces pages. Malheureusement ce n’est pas la cas et le passage de ce disque sur ma platine ça s’avérer être très court. Il me semble que ces groupes punk rock pullulent particulièrement en ce moment et mêmes les meilleures choses finissent par lasser surtout que le meilleur de cette scène a déjà été fait ces trente dernières années. Quelques riffs feront mouches, ce mélange entre tendances hardcore et punk pourraient être séduisante sur le papier mais le soufflé finit par rapidement retomber. Les autrichiens ne s’attardent pas et leurs chansons peinent à passer la barre des trois minutes. Aller à l’essentiel c’est bien mais l’auditeur risque de rapidement s’ennuyer malgré la débauche d’énergie mise en œuvre par ASTPAI. Zock n’est pas très convaincant derrière le micro même si ce n’est pas le plus important dans ce genre punk rock.
Si je devais synthétiser mon propos, ASTPAI se prend très largement les pieds dans le tapis. Les chansons proposées sont assez basiques et déjà entendues des dizaines de fois, il manque un souffle pour remporter l’adhésion de l’auditeur. Ajoutez à cela une pochette hideuse et vous obtenez un repoussoir franchement efficace. Les autrichiens récoltent ce qu’ils ont semé, et Burden Calls n'est pas à la hauteur.
Oshyrya (03/10)
Ass Card Records / 2014
Tracklist (34:19 mn) 01. Single Use 02. Dead End Talking 03. Out 04. Death Everywhere 05. After All 06. Departure 07. Ground Control 08. Down by Love 09. Resignation 10. Careers 11. Small Change 12. Oxygen 13. Emotion in the Way
Août 28
Le hard mélodique est un genre assez conservateur qui se prête peu à l'expérimentation, il faut bien dire. Toutefois certains jeunes groupes se proposent de moderniser avec prudence un style musical qui connut son heure de gloire dans les années 80. Les Grecs d'Outloud en font partie. Depuis leur premier disque, publié en 2009, Oultoud propose un hard FM nerveux, à la fois mélodique mais aussi et puissant dont ce nouveau disque, Let's Get Serious, reprend les élements. On pense parfois un peu à du Riot à l'écoute du disque, un groupe quand même intéressant, mais aussi à certains morceaux des plus mélodiques du Helloween de la grande époque (« Toy Soldiers ») car on est souvent à lisière du speed/heavy mélodique.
Ainsi les tempos sont souvent rapides et la double grosse caisse de mise (« Death Rock ! » qui ouvre le bal, ou l'instrumental « Let's Get Serious »), les riffs de guitare tranchants et les mélodies – bien présentes – en rien sucrées et calibrées radio (« I Was So Blind »). Les claviers – interprétés d'ailleurs par le guitariste – sont résolument discrets (« Like A Dream »). Les ballades sont évidemment là mais ne sont en rien racoleuses : « It Really Doesn't Matter » dégage une émotion nullement frelatée .
La qualité globale tient en partie au chant toujours aussi convaincant de Chandler Mogel : non seulement son timbre de voix mais aussi son amplitude vocale et son aisance à poser ses vocalises sur les compositions font des merveilleuses. Aux guitares, Bob Katsionis est un élément décisif, enchaînement les thèmes et mélodies léchées mais aussi les riffs puissants et nerveux. Sa guitare est bien mise en avant par la production plus que convenable de Tommy Hansen (Helloween etc.)
Le tout est assurément très réjouissant et frais. L'entrain d'Outloud fait plaisir à entendre et démontre bien que même les styles les plus datés peuvent être parfaitement dépoussiérés.
Baptiste (7,5/10)
AOR Heaven / 2014
Tracklist : 01. Death Rock ! 02. I Was So Blind 03. One More Time 04. Bury The Knife 05. Like A Dream 06. It Really Doesn’t Matter 07. A While To Go 08. All In Vain 09. Another Kind Of Angel 10. Let’s Get Serious 11. Toy Soldiers 12. Enola Gay