At The Gates a mis en ligne le titre "At War With Reality", extrait de l'album éponyme dont la sortie est prévue le 27 octobre 2014 via Century Media Records :
Archive for septembre, 2014
At The Gates – At War With Reality (nouveau titre en écoute)
Author: Hamster ForeverSep 22
Niva – Incremental IV
Author: BaptisteSep 22
Avec Niva, on n'entre pas vraiment de plein pied dans la musique expériementale : amateurs de Godflesh, de Watchwoer et de Sunn Oo))) passez votre chemin. Le groupe du chanteur suédois Tony Niva œuvre dans une AOR élégante et rythmée, à la manière du Toto de l'époque Isolation ou surtout des excellents Work Of Art. Les compositions sont globalement rock faisant la part belle aux guitares acérées de Roger Ljunggren (très véloce sur le solo « Crush ») et les claviers sont plutôt maintenus à distance, même s'ils sont bien présents sur la fort accrocheuse « Only You ». Les inévitables ballades ne sont pas légion : « Travel Back In Time » et « All By Myself » ; elles sont correctes en plus, bien portées par la voix de Tony Niva.
Car le point fort du groupe réside sur dans la voix du leader : dans le genre Tony Niva est excellent. Il est vrai qu'avec quatre disques au compteur et une bonne quarantaine d'années affichée, le bonhomme détient du savoir-faire, comme on le constate sur ses lignes de chant très bien fichues (« Crush » et surtout le tubesque « Lost And Found », voire « The Reason Why »). Dans un registre globalement aigu, mais quand même fréquemment modulé, Niva s'affiche comme l'élément clé de ce Incremental IV. Une mention doit être faite au lyrisme du refrain de « Magnitude » qui transporte le morceeau.
Car si les autres musiciens de Tony Niva tiennent franchement la route (on a déjà évoqué le guitariste), il faut bien reconnaître que leurs prestations ne sont pas étincelantes d'originalité et de créativité. Trop de riffs banals se succèdent pour ne pas percevoir là un gros point faible (« Play The Game », bien par ailleurs). Et puis les tempos ont tendance à être trop proches. Heureusement que les solos sont de qualité et que Tony Niva tient la route et fait un sans faute.
Niva est un donc un projet sur lequel son créateur et leader se fait plaisir. Et ce plaisir est communicatif, même s'il a ses limites : il y a des plafond en terme de qualité de composition qu'Incremental n'arrive pas à dépasser.
Baptiste (6,5/10)
Site officile
AOR Heaven – GerMusica / 2014
Tracklist : 1. Don't You Know 2. Crush 3. Better Just Forgotten 4. Magnitude 5. The Reason Why 6. Travel Back In Time 7. Play The Game 8. Only You 9. Lost And Found 10. All By Myself 11. Coming Back To You
Enchant – The Great Divide
Author: OshyryaSep 21
Il fallait bien un nouvel album pour fêter en 2014 les vingt-cinq années d’existence du groupe. En effet, sans faire grand bruit, les américains d’ENCHANT poursuivent leur bonhomme de chemin et se rappellent à nous avec ce nouveau disque, le huitième, The Great Divide. Bien connu des amateurs de beautés progressives, nos amis avaient disparus des radars depuis près d’une décennie. Tug of War date de 2003. Je dois bien avouer que cela procure un certain plaisir de revoir ENCHANT. Ils ont toujours été dans l’ombre des plus grands tournant aux côtés de MARILLION ou SPOCK’S BEARD, certains diraient des seconds-couteaux mais ils sont aussi les défenseurs de l’école progressive traditionnelle anglo-saxonne. Nostalgie sans doute mais aussi le plaisir du travail bien fait, de retrouver à coup sûr tous les éléments du solide groupe rock prog.
Et la cuvée 2014 ne déçoit pas, même ceux qui comme votre serviteur n’avaient pas particulièrement suivi la carrière des américains. ENCHANT offre aux fans ce qu’ils attendent, un rock inspiré, très mélodique avec le bon équilibre entre guitares et claviers, des chansons touffues qui prennent le temps de se déployer et de respirer. Le talent est indéniable, le line-up est stable depuis plus d’une décennie et les cinq américains se connaissent par cœur artistiquement parlant. Dès les premières secondes de « Circles », le vieux fans de rock prog école anglo-saxonne sera en terrain connu et s’épanouira à l’écoute de ces compositions de qualité. Ted Leonard, derrière son micro, abat un gros travail pour insuffler une âme à ces chansons et s’acquitte avec talent de sa tâche. On peut penser que la mise en sommeil d’ENCHANT est en grande partie sa responsabilité car ce dernier n’a pas chômé ces dernières années avec THOUGHT CHAMBER (chronique ici) et surtout son intégration au sein de SPOCK’S BEARD à partir de 2011 en replacement de Neal Morse.
Rien de bien nouveau sous le soleil, ENCHANT n’a pas dévié de son chemin depuis vingt-cinq ans et il est agréable de les retrouver inchangés après dix ans de hiatus. Les fans seront heureux et enchantés de voir que leurs poulains n’ont rien perdu de leur talent, les autres resteront circonspects devant ces représentants de la vieille école du rock progressif.
Oshyrya (7,5/10)
InsideOut Music / 2014
Tracklist (55:46 mn) 01. Circles 02. Within An Inch 03. The Great Divide 04. All Mixed Up 05. Transparent Man 06. Life In A Shadow 07. Deserve To Feel 08. Here And Now