oshy_24102014_Nic_Bor_HomelanDans la famille BACKYARD BABIES, après le guitariste, je voudrais le chanteur. Nous avions déjà eu droit l’année dernière à un album solo de DREGEN (chronique ici) et voici donc le nouvel album en solo de Nicke Borg membre fondateur du groupe suédois. Il n’est pas à son premier essai car pendant les pauses que s’accordaient BACKYARD BABIES, Borg a travaillé de son côté et monté son projet appelé NICKE BORG HOMELAND. Sous cette forme, il a déjà publié un EP, Chapter 1 puis un album complet, Chapter 2, en 2012. Cet opus, deuxième album solo, Ruins of a Riot, a été publié l’année dernière en Suède.

On ne fera pas de remarques désobligeantes sur la pochette franchement ridicule de ce disque pour se concentrer sur la musique proposée. Nicke Borg a clairement fait le choix de revenir en solo à ses racines hard rock. La musique se doit d’être inspirée, « couillue », mélodique et bien produite. Pour cela, le suédois s’en entouré d’une fine équipe avec Mats Valentin aux guitares, à la production et au mixage et Jojo Borg Larsson comme parolier. Borg parle lui-même d’une version américaine des BACKYARD BABIES.

Malgré ses airs de bad boy, couvert de tatouages, les chansons savamment distillées tout au long de ce Ruins Of a Riot restent gentilles et accessibles à un large public. D’ailleurs Borg atteint souvent le sommet des charts dans son pays. Cela laisse rêveur vu de de l’hexagone. Les compositions ne tombent pas dans le superflu, tout est dit entre trois et quatre minutes. Le suédois animant lui-même une émission de radio dans son pays, il connait bien toutes les ficelles pour passer sur les ondes et a su calibrer les chansons dans cet esprit-là. Sa voix assez nasillarde pourrait en rebuter certains mais il compense en mettant dans ses prestations beaucoup d’énergie et de conviction.

Ruins Of a Riot passe comme une lettre à la Poste, sans fausse note ni faute de goût. Le souvenir qu’il en reste n’est pas impérissable même si ces dix titres rock ne déméritent pas. Il faudra attendre « Borrowed Feathers » pour un peu s’enthousiasmer avant que le disque ne retombe dans une sympathique routine sans grand relief. NICKE BORG HOMELAND joue la sécurité et livre la marchandise (trop) attendue. Ruins Of a Riot s’avère être un peu trop sage et calibré pour remporter notre adhésion.

Oshyrya (06/10)

 

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Gain Music / 2014

Tracklist (35:14 mn) 01. This Army 02. Makin´ Out With Chaos 03. Midsummer Mad 04. End Of The Rainbow 05. Borrowed Feathers 06. Out Of Line 07. Revolution 08. Heartless Hooligan 09. Ruins Of A Riot 10. Devil Angel Mother