Archive for octobre, 2014

Hideous Divinity – Cobra Verde

Après Devangelic qui ne m’avait que très modérément convaincu et Bloodtruth qui avait déjà su me séduire davantage, voici un troisième groupe transalpin, formé lui aussi d’anciens de Fleshgod Apocalypse et de Hour Of Penance et également animé d’une envie et d’une énergie à revendre. Après un premier album plutôt sympa (mais qui n’a jamais été chroniqué, faute de temps), Hideous Divinity revient avec un deuxième album sorti chez Unique Leader Records, un label qui a souvent su proposer des plaques de qualité par le passé… et ce Cobra Verde ne fait pas exception à la règle.

Au programme : un Death brutal qui, on s’en doute, a des difficultés à masquer sa filiation avec les deux ogres DM italiens que sont Hour Of Penance et Fleshgod Apocalypse. Cependant – et bien que je reproche souvent le manque de personnalité propre de nombreuses formations –, Hideous Divinity s’en sort avec les honneurs et nous livre une prestation des plus convaincantes. Les compos sont ravageuses, le son est bien équilibré, et cette formation surpasse avec une facilité presque insolente les autres groupes italiens évoqués ci-dessus (à l’exception notable de Hour Of Penance qui reste, à mes yeux, ZE groupe italien du moment, loin devant un Fleshgod Apocalypse qui n’a pas su digérer ses apports symphoniques). En bonus, on notera le guest de Mister Dallas Toler-Wade (Nile) sur « Alonest Of The Alone » pour un résultat des plus percutants.

Originalité très limitée mais force de frappe intacte : les petits gars d’Hideous Divinity viennent rejoindre le club des brutes italiennes qui portent fièrement l’étendard du DM qui ramone les esgourdes. Voilà une galette qui se laisse écouter avec plaisir !

Mister Patate (8/10)

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Unique Leader Records / 2014
Tracklist (xx:xx) 1. In My Land I Was A Snake 2. The Somber Empire 3. Cobra Verde 4. Salt In The Martyr's Tear 5. Sinister and Demented 6. Desolation Within 7. The Alonest of the Alone (featuring NILE's Dallas Toler-Wade on vocals) 8. Adijnakou 9. The Last and Only Son (originally written by RIPPING CORPSE)

 

Solstafir – Ótta

Voilà un groupe qui n’a pas eu froid aux yeux. Un groupe qui a su, depuis Í Blóði og Anda, mener sa barque comme il l’entend, quitte à changer radicalement de cap, quitte à faire des déçus pour mieux séduire d’autres. Un groupe libre, qui ne se laisse enfermer dans aucun carcan, et qui frappe cette année un grand coup avec un des albums les plus touchants de l’année. Le genre de galette qui a su me détourner de toutes les sorties brutales de l’année suffisamment de fois pour que je me dise que ce groupe a quelque chose de spécial, que cet album a vraiment quelque chose d’unique.

Les forces d'Ótta ? Elles sont nombreuses. Tout d’abord, il y a ce chant en islandais. Cela peut sembler stupide, mais un album dans une langue que l’on ne maîtrise pas du tout peut prendre une envergure différente. Ici, on ne tente pas de suivre le texte, de reconnaître les paroles. Le chant devient un autre instrument, et on se laisse porter par ces mélopées incompréhensibles prononcées par un frontman au chant superbe.

Mais limiter Solstafir a un seul chanteur serait un affront cinglant aux autres membres du groupe, à tous ceux qui, par une ligne de piano, un soupçon de violon, une touche de banjo ou au moyen d’instruments plus « classiques », ont su insuffler dans cet album une certaine mélancolie, une ambiance particulière, jamais tout à fait sombre, ni totalement claire, et ce alors que l’album est subdivisé en huit pistes représentant chacune une tranche de la journée, une manière plus « large » de diviser une journée et de compter le temps.

Le temps : voilà le principal protagoniste de cet album. Ótta appelle au calme, au repos. Il se savoure idéalement quand on prend le temps de l’écouter. Pour tout vous dire, contrairement à presque tous les autres albums que j’écoute en nomade dans le train ou au bureau, Ótta fait partie de ces rares albums (avec la plupart des albums d’Ulver) pour lesquels je prends le temps. Pas question de faire autre chose en même temps et de le confiner à l’arrière-plan, en musique de fond. Cet album est unique. Ce groupe est unique, un peu comme Ulver d’ailleurs. Et qui dit groupe unique dit traitement de faveur. Prenez le temps d’écouter cet album, confortablement installé, avec un bon casque… et évadez-vous.

Mister Patate (9/10)

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Season Of Mist Records / 2014
Tracklist (xx:xx) 1. Lágnætti 2. Ótta 3. Rismál 4. Dagmál 5. Miðdegi 6. Nón 7. Miðaftann 8. Náttmál

 

Dynasty of Darkness – Frozen (video)

Le groupe Dynasty of Darkness (Black Metal Symphonique) à publié le clip vidéo du titre " Frozen ", extrait du nouvel album " Empire Of Pain " :

http://dynastyofdarkness.com

www.facebook.com/DynastyOfDarkness