Archive for janvier, 2015

Antigone Project – s/t (EP)

oshy_11012015_Antigo_ProjeANTIGONE PROJECT est un projet musical rock mené tambour battant par Frederic Benmussa (Chant/Guitare), Nik N (Lead Guitar), Manu Ventre (Basse) et Fred Monaco (batterie/sample). Muet jusqu’ici au niveau discographique, le quatuor n’est pourtant pas à son coup d’essai puisque le premier concert date de 2006 et que certains titres sont finalisés à partir de 2011.

Le maître mot semble l’éclectisme car musicalement parlant cet EP se situe au carrefour de nombreux styles, entre rock, electro, progressif, new wave et métal. Le premier contact avec ce disque via la chanson « AlphaBot » évoquera la scène krautrock au plus connaisseurs d’entre vous. Ces sonorités typiquement électro se voient rapidement enrichis d’un emballage plus rock à la manière de certains groupes de la french touch comme AIR voir DAFT PUNK. Il faut aimer les bidouillages pour être sensible au charme de nos compatriotes. Les chansons sont assez simples en apparence avec des mélodies et des refrains accrocheurs. Un « Lux Machinae » fait penser à la rencontre entre le rock new wave de DEPECHE MODE époque Music for the Masses et la musique électronique des Klaus Schulze et Moroder. Le côté régressif est nostalgique est évident, et pour un fan comme moi, le bonheur est entier. Avec « Egolist » chanté en français, la scène pop des années 80 à la VISAGE (« Fade to Grey ») se voit ramener à la vie pour notre plus grand bonheur.

A l’image du disque génial des ZOMBI, Espace Velocity (chronique ici), ANTIGONE PROJET nous invite à une plongée douce et savoureuse vingt ou trente ans en arrière, dans la continuité un peu régressive du récent KAVINSKY par exemple. Cela fait, un bien fou, j’adore !

Oshyrya (8,5/10)

 

Facebook Officiel: https://fr-fr.facebook.com/antigoneproject

 

Samla music – Dooweet Promotion / 2014

Tracklist (19:29 mn) 01. AlphaBot 02. Lux Machinae 03. Egolist 04. The Voyager

Sodom – Sacred Warpath (EP)

Dix-huit mois après la sortie de leur dernier album, et une palanquée de concerts donnés pour le défendre sur la route, les Allemands de Sodom se rappellent aux bons souvenirs des fans avec cet EP qui renferme un titre inédit et trois morceaux live.

« Sacred Warpath » est fort logiquement l’inédit. A la base composé pour le prochain album du groupe, sa première écoute est surprenante, et ce pour plusieurs raisons. Toud d’abord, la production est excellente, bien meilleure que celle de « Epitome Of Torture » (2013).  La durée du morceau flirte avec les six minutes, ce qui est bien au-delà de ce que le groupe a l’habitude de composer. Enfin c’est surtout la composition du morceau en elle-même qui vient étonner. En effet, Tom Angelripper et ses comparses vont dès l’intro incontestablement braconner du côté de leurs compatriotes de Kreator. Le manque de reconnaissance face à l’indéniable succès du groupe de Mille Petrozza est-il à l’origine de ce choix ? Malgré la perte d’identité, il n’en reste pas moins que « Sacred Warpath » est bien foutu, et digne d’intérêt avec de bons passages mid-tempo et un excellent solo.

Les morceaux lives sont des classiques incontournables de Sodom qui ont été enregistrés en Allemagne en 2014. Leur son est très bon, et sont très plaisants à écouter. Mais là où le bât blesse c’est que le parti pris d’avoir un « Sacred Warpath » éloigné de ce que propose habituellement le groupe l’empêche de s’homogénéiser avec ces pierres angulaires de la discographie…  

Exclusivement destiné aux fans collectionneurs, cet EP se révèle un poil court commercialement parlant, avec un seul inédit pour un tarif de 7 Euros pour la version CD et 14 Euros pour la version vinyle. Il aura au moins le mérite de faire patienter en attendant le nouvel album… qui sera dans quelle veine ?

Murder-One (04/10)

Site officiel : sodomized.info

Facebook officiel : www.facebook.com/sodomized

SPV – Steamhammer /2014

Tracklist (19:13): 01.Sacred Warpath 02.The Saw Is the Law (live) 03.Stigmatized (live) 04.City of God (live)

CeaselessAprès deux démos confidentielles, les Finlandais de Ceaseless Torment sortent enfin leur premier album. Il ne faut pas moins de quinze secondes pour comprendre à quelle sauce nous allons être mangés : Ceaseless Torment fait du thrash, brut de décoffrage, sans fioriture.

The end they bring est un album appliqué. Le groupe s'emploie à être un bon élève et ressort tous les poncifs du thrash à l'ancienne. Mosh-parts servies à volonté et riffs speeds sont au menu. On se régale, surtout quand le quartet déborde vers un death à la Carcass (« Apocalyptic battle »). Ce n'est pas désagréable, mais le tout reste reste très scolaire.

Ce n'est pas avec ce premier essai que Ceaseless Torment risque de se démarquer de la masse. The end they bring, s'il est très bien exécuté, se situe dans cette zone nébuleuse du banal. Ni exceptionnel, ni imbuvable, Ceaseless Torment est juste bon. Mais cela suffit-il à notre époque où l'excellence doit toujours être de mise ? On peut en douter…

Nico (5/10)

Site Officiel: https://www.facebook.com/CeaselessTorment

BWK/ 2014

1. The End They Bring 2. Genocide (Spreading Your Disease) 3. Craving For Revenge 4. Apocalyptic Battle 5. High Mortality 6. Path 7. Worthless World 8. Suffer Ceaseless Torment