Archive for janvier, 2015

Eindhoven Metal Meeting 2014

Son : pourrave dans la petite salle, vraiment bien dans la grande.
Lumières : trop sombres dans la petite salle, bonnes dans la grande.
Affluence : sold out.
Ambiance : excellente !
Moment(s) fort(s) : Unleashed, Morbid Angel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une nouvelle fois, une partie de l’équipe de votre zine favori avait décidé de se rendre en terres bataves pour assister au Eindhoven Metal Meeting. Retour sur cette édition 2014.

Ayant pris le parti de ne faire qu’un seul jour (le samedi en l’occurrence), c’est très tôt que nous arrivons sur place pour rejoindre nos amis à l’hôtel pour prendre l’apéro tous ensemble. Après un apéro qui aura duré un poil longtemps, direction la salle pour chopper les bracelets (ah ben non, juste un cachet en fait… un peu léger je trouve pour une telle orga), et faire un petit tour de merch. Rien de bien spécial à se mettre sous la dent et déjà retour hôtel pour voir comment va notre patate national. En effet, suite à un sandwich qui ne devait pas être aussi frais que ça, Mister Patate passera la journée dans son lit (ou aux chiottes, c’est selon).

Tout va plutôt bien pour lui vu les circonstances, retour donc à la salle pour enfin voir le premier concert de la journée : direction la petite salle pour voir Bölzer. Impossible de rentrer dans la petite salle pour voir correctement le set mais au vu de ce qui a pu être aperçu et entendu, on a pas raté énormément. On décide donc de boire un coup avant d’aller voir Aborted. Et là, même si j’adore Aborted et que la set list était très bonne, la sauce ne prit pas vraiment : le public resta un peu statique, comme s’il était là par hasard, pas vraiment certain de savoir ce qu’il devait faire. Sven et sa bande auront beau se dépenser sans compter, rien ne fit. Dommage.

Après un nouvel aller-retour pour vérifier si Patate allait bien et lui laisser un peu de musique en fond sonore (d’ailleurs, voici son report du fest : “Alors, Bubu était plutôt bien en voix, une setlist à l’ancienne, pas de nouveaux morceaux merdiques. Par contre, vers 22h30, quand il m’a refait Subject To une quatrième fois, je lui ai dit ta gueule et j’ai débranché l’iPod »), direction la petite salle pour enfin voir Blasphemy. Corpsepaint, clous énormissimes, joie de vivre, bref, on navigue dans le black pur et dur (et je dis pas ça pour le guitariste qui est noir). Malheureusement, un style trop vite linéaire et un son ultra mauvais (on n’entend quasiment que la batterie) m’ont vite fait quitter la salle pour aller voir ce qui se passait à l’étage dans la grande salle. Je suis arrivé juste pour voir la fin d’Ensiferum et me rappeler pourquoi je n’aime pas ce groupe. Même le guitariste allait l’air de s’emmerder en tapant ses soli. Bizarre quand tu joues la musique que tu as écrite toi-même.

Heureusement, les Suédois d’Unleashed ont eu la bonne idée de livrer ze set of ze day. Des compos death groovy, une bonne dose de joie affichée d’être sur scène, une bonne communi(cati)on avec le public et bam, contrat rempli et public heureux. C’est même un des meilleurs sets d’Unleashed que j’ai pu voir. Mais bien vite, le groupe tant attendu du fest allait monter sur scène. Morbid est venu, a joué et a assuré. Malgré tout ce qu’on a pu dire sur eux après leur dernier opus, il faut reconnaitre que sur scène, en privilégiant un ancien album (Covenant dans ce cas-ci), le groupe fait toujours mouche. Toute la salle scanda les titres, headbangua, mit un joli bordel pour fêter ce set anniversaire. Morbid Angel n’est pas encore mort comme on a pu le dire et leur set en fut une superbe preuve.

La fatigue commençant à se faire sentir de plus en plus, nous avons fait l’impasse sur les derniers groupes pour rentrer tranquillement à l’hôtel et retrouver notre patate national qui dormait encore. Un court festival pour nous (encore plus pour notre Patate) mais un festival rempli de déconnades, de fous-rires, de bons sets, de quelques déceptions aussi mais qui ne nous empêcheront sans doute pas de revenir lors des prochaines éditions. See you soon Eindhoven Metal Meeting !

Supercastor

In-Divide – The Passengers

oshy_04012015_I_DividEh bien voilà, j’ai encore perdu à la courte paille et je suis condamné à rédiger la chronique de ce nouvel album des transalpins d’IN-DIVIDE. Vous connaissez maintenant notre amour pour cette scène en particulier, vous devinez donc que le jeu précédemment cité a été acharné. Mais on va dire qu’il s’agit là d’un clin d’œil du destin qui a voulu mettre sur mon chemin un groupe talentueux et prêt à bousculer les hiérarchies.

IN-DIVIDE est, vous l’aurez deviné, un groupe de punk hardcore né fin 2013 entre Gênes, Rome, Turin et Pescara à l’initiative du guitariste Beppe Platania (ex-IF I DIE TODAY). La scène le démangeait de plus en plus et il y a donc appelé trois amis pour se lancer dans une nouvelle aventure. Il s’est entouré de musiciens expérimentés en la personne d’Egidio et Francesco Cilli (chant et batterie, ex-STARTODAY) et Andrea Grasso (ex-SCREAMING EYES) à la basse. Les idées n’ont pas tardées à fuser et voici donc un premier album, The Passengers, récemment sorti chez This is Core.

J’ai enfoncé la touche play de ma chaine hifi plein de courage, en bon adepte de la méthode Coué, gardant à l’esprit qu’une bonne surprise s’avérait toujours possible. Un récent exemple avec le Welcame de RISE OF THE NORTHSTAR (chronique ici) qui a trouvé quelques grâces aux yeux de notre camarade. Eh bien… The Passengers n’est franchement pas mauvais. Sans être débordant d’enthousiasme, vous trouverez ici de quoi largement étancher une soudaine soif hardcore. Les italiens ne vont rien révolutionner mais offrent en pâture aux amateurs du genre neuf compositions solides et appliquées. Leurs influences européennes et surtout américaines sont évidentes mais l’énergie et l’agressivité déployées ici font plaisir à entendre. Nos amis ne font pas dans le subtil et le feutré, le mot d’ordre est de mettre tout à fond et de ne pas faire de quartier. Les paroles font également un constat sévère de quelques-uns des travers de notre société moderne avec ce côté contestataire et fédérateur propre à cette scène.

Il est de tradition sur la scène hardcore de proposer des chansons courtes, avec le plus d’impact possible, façon rouleau-compresseur. C’est bien le cas ici mais avec moins de vingt-trois minutes au compteur, peut-on légitimement parler d’album ? Alors oui, tout le monde me répond Reign in Blood de SLAYER avec ses vingt-neuf minutes au compteur. Peut-être mais dans tous les cas, les musiciens auraient pu se sortir les doigts du c… et pondre quelques compositions de plus (SLAYER inclus). En dehors de ce gros écueil, IN-DIVIDE a fait le boulot demandé, sans génie quand même et pourra ravir les coreux parmi nous.

Oshyrya (6,5/10)

 

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This Is Core / 2014 Tracklist (22:42 mn)

01. Decadence 02. The passengers 03. Fake lions 04. Behind the scenes 05. Noboby will divide us 06. Mistakes 07. Your envy in your ass 08. Change 09. Idiots will speak forever

Dagoba – Hellfest 2014

Dagoba_Hellfest_2014Dagoba est un pilier de la scène française. Actif depuis plus d'une quinzaine d'années, le groupe de Franky Costanza se démène pour la cause : des productions régulièrement proposées et des tournées qui s’enchaînent. Certes, sur les albums, le constat est mitigé (on oscille entre l'inodore et le brillant), mais sur scène Dagoba met tout le monde d'accord. Les Marseillais sont une machine de guerre, point barre. Leur passage au Hellfest 2014, relaté ici en CD et DVD, est une pièce de plus à ajouter au dossier.

Ce court set de Dagoba est représentatif de la puissance de feu du quartet. « I Reptile » en intro : tout est dit. Shawter & co n'y vont pas avec le dos de la cuillère. C'est brut et sans fioriture. Le groupe est en place, galvanisé par un énorme public motivé et enthousiaste. Z, nouveau guitariste, ne fait pas de la figuration, Werther est remonté comme jamais et Costanza fait son show habituel en grand batteur qu'il est. Seul regret, la voix peu mise en avant dans le mix final.

Cet album live est donc utile. C'est une bonne porte d'entrée pour ceux qui ne connaissent pas le groupe et un bon résumé de l'ensemble de son parcours. Dagoba sait se montrer généreux, outrancier parfois, mais reste d'une franchise et d'une honnêteté indéniables. Rien que pour ça, il mérite que l'on se (re)penche sérieusement sur son cas.

Nico (8/10)

Site Officiel: https://www.facebook.com/dagoba13

Very Records / 2014

01. I, Reptile – 02. The Man You're Not – 03. The Nightfall and All Its Mistakes – 04. Black Smokers (752° Fahrenheit) – 05. When Winter… – 06. The Great Wonder – 07. It's All About Time – 08. The White Guy (and the Black Ceremony)