Le groupe parisien Tahoe (post-hardcore/alternative) sort un clip pour le morceau "Vectors", extrait de son premier EP "Wonders" à paraître le 12 février 2015 :
Fév 5
Le groupe parisien Tahoe (post-hardcore/alternative) sort un clip pour le morceau "Vectors", extrait de son premier EP "Wonders" à paraître le 12 février 2015 :
Fév 5
Il est rassurant et sain d’avoir une référence solide à l’aune de laquelle comparer et mesurer le talent des uns et des autres. Le personnage aura toujours ses détracteurs mais même les plus ronchons devront avouer qu’Udo Dirkschneider (ex-ACCEPT) fait partie de ces maîtres étalons du heavy métal à l’allemande. Il le prouve une fois de plus en publiant son quinzième album, Decadent, avec son groupe. Cette longévité force le respect. Et quand on voit la longue liste de villes visités lors de la tournée à venir, on se dit que cette aventure débutée il y a quarante ans de cela n’est pas prête de s’arrêter.
Decadent reprend les choses là où Steelhammer (chronique ici) les avait arrêtées en 2013. N’attendez aucune surprise ni innovation dans la musique proposée. Chacun des membres du groupe a contribué à la composition de ces douze nouvelles chansons mais le cap est fermement tenu par Dirkschneider himself. Vous n’aurez donc rien d’autre que du pure heavy métal teuton à vous mettre sous la dent avec les riffs bourrins et les rythmiques souvent pas très subtiles de rigueur. Et cerise sur le gâteau, ne pas oublier d’ajouter un chant criard et plutôt limité histoire de parfaire le paysage. Nous serons nombreux à regretter cette absence de progression et ce recyclage systématique des mêmes recettes mais comme je le disais en intro, U.D.O. est avant tout apprécié pour cela. Il n’y a aucune raison qu’il change surtout que son public se trouve beaucoup, en dehors de l’Allemagne, dans l’Europe Centrale, Orientale et en Russie où les fans semblent particulièrement friands de ce genre de douceurs. Decadent n’échappe pas à la règle communément admise concernant U.D.O., une fois son quota de pure heavy métal atteint, la lassitude apparait rapidement et la deuxième partie de l’album sonne plus poussive et peine à convaincre. Dirkschneider s’est entouré de la même équipe que sur Steelhammer pour mettre en boite Decadent. L’album a été produit par le chanteur et Mattes Pfeiffer en collaboration avec Fitty Wienhold. Les chansons ont été enregistrées aux Double U studios puis mixé par Pfeiffer à Wilhelmshaven avant que Jacob Hansen ne se charge finalement du mastering. Comme d’habitude, Deutzche Qualität, rien à redire de ce côté-là.
Les fans auront douze (voir quatorze pour l’édition limitée) nouvelles friandises à leur disposition grâce à ce Decadent. L’album qui atteint facilement les standards habituels du groupe et se place naturellement dans la longue discographie des allemands. Aucune surprise à l’horizon au plaisir de certains et au désespoir des autres. Mais après quarante ans de carrière, l’inverse serait surprenant.
Oshyrya (06/10)
AFM Records / 2015
Tracklist (59:30 mn) 01. Speeder 02. Decadent 03. House Of Fake 04. Mystery 05. Pain 06. Secrets In Paradise 07. Meaning Of Life 08. Breathless 09. Under Your Skin 10. Untouchable 11. Rebels Of The Night 12. Words In Flame
Fév 4
Son : Couci-couça.
Lumières : Bonnes quoique un peu saturées.
Affluence : Un Nouveau Casino COMPLET.
Ambiance : Trop attentive.
Moment fort : « Fjara », what else ?
Première partie de Sólstafir, Nordic Giants déconcerte. Ce fumeux projet (peut-on vraiment parler de groupe?) ne ressemble à rien de connu. Musique indéfinissable, look néo païen pour ses deux membres et projection pseudo arty sont au programme. C'est peu convaincant, prétentieux au possible et ennuyeux comme un film de Jean-Luc Godard. Passons à autre chose.
Sólstafir arrive en terrain conquis avec une salle prête à lui manger dans la main. Galvanisé, il démarre très fort et délivre une prestation excellente. Mais non exempte de défauts. Tout colle, hormis le son. Le sublime "Ótta" est gâché par des problèmes d'enceintes. Résultat, le riff tournoyant du banjo est inaudible. Mais l'interprétation est sans faille. Le chanteur est impliqué, les musiciens concernés. La set-list tutoie le superbe ; Ótta est bien représenté avec quatre titres. Mais, le groupe d'Aðalbjörn Tryggvason (on ne l'écrira qu'une fois) n'oublie pas son passé avec des morceaux issus de Köld et Svartir Sandar.
Le rappel nous permet d'apprécier le sublime « Fjara » et l'émouvant « Godess of the age ». Au final, ce concert est renversant, le groupe toujours aussi généreux ; il posséde un supplément d'âme que beaucoup peinent à trouver.
Nico.