Son : Couci-couça.

Lumières : Bonnes quoique un peu saturées.

Affluence : Un Nouveau Casino COMPLET.

Ambiance : Trop attentive.

Moment fort : « Fjara », what else ?

Première partie de Sólstafir, Nordic Giants déconcerte. Ce fumeux projet (peut-on vraiment parler de groupe?) ne ressemble à rien de connu. Musique indéfinissable, look néo païen pour ses deux membres et projection pseudo arty sont au programme. C'est peu convaincant, prétentieux au possible et ennuyeux comme un film de Jean-Luc Godard. Passons à autre chose.

Article - Nordic Giants (3)

Sólstafir arrive en terrain conquis avec une salle prête à lui manger dans la main. Galvanisé, il démarre très fort et délivre une prestation excellente. Mais non exempte de défauts. Tout colle, hormis le son. Le sublime "Ótta" est gâché par des problèmes d'enceintes. Résultat, le riff tournoyant du banjo est inaudible. Mais l'interprétation est sans faille. Le chanteur est impliqué, les musiciens concernés. La set-list tutoie le superbe ; Ótta est bien représenté avec quatre titres. Mais, le groupe d'Aðalbjörn Tryggvason (on ne l'écrira qu'une fois) n'oublie pas son passé avec des morceaux issus de Köld et Svartir Sandar.

Solsatfir (195)

Le rappel nous permet d'apprécier le sublime « Fjara » et l'émouvant « Godess of the age ». Au final, ce concert est renversant, le groupe toujours aussi généreux ; il posséde un supplément d'âme que beaucoup peinent à trouver.

Nico.