Nous vous avons parlé il y a quelques mois de cela de Helzgloriam une jeune formation de Black Metal iranienne qui a réalisé cette année son premier album Infernal Monarchy dans sa chronique FalculA icinous expliquait en quoi il est nécessaire de soutenir ce groupe . L’album est toujours disponible via le label Misantrof ANTIRecords (site ici). Le groupe a récemment réalisé un nouveau titre « Unholy Savior » en collaboration avec une autre formation black metal iranienne Kmarykan (facebook ici) qu’il a mis en ligne via Soundclouds ici.
SIMPLE LIES est un groupe originaire de Bologne en Italie et qui qualifie lui-même sa musique de « hard n’heavy moderne ». Pour être plus clair, nous parlerons d’un rock burné et foisonnant, la rencontre improbable entre MÖTLET CRÜE et ALTERBRIDGE ou BLACK LABEL SOCIETY. Let It Kill n’est pas leur premier méfait puisqu’ils ont déjà publié un premier opus, No Time to Waste en 2012 chez Buil2Kill Records/Nadir Music. Fort de l’expérience accumulée lors de leurs multiples concerts dans la botte ainsi qu’un Ukraine et en Russie, les voici de retour avec un nouvel album sous le bras, prêts à se faire un nom sur la scène européenne.
A travers onze compositions calibrées et rentre dedans, les italiens tentent de frapper les esprits et de se faire une petite place au soleil. L’efficacité doit être immédiate, les chansons se veulent fortes en gueule et accrocheuses. Gros riffs, chœurs, et refrains fédérateurs sont ici au menu. Et le premier contact est plutôt séduisant avec un « Look At Me Now ! » bourré et d’énergie et plutôt convaincant quant au savoir-faire de SIMPLE LIES. Titre après titre, ils parviennent à déployer tout leur talent pour faire taper du pied et secouer la tête du plus grand nombre. Let It Kill se laisse écouter avec un certain plaisir même si une certaine lassitude émerge rapidement du fait de la ressemblance entre les compositions sur la longueur. Le refrain varie et le reste un peu moins même si les transalpins ont essayé de varier les tempi. Autre chose, le timbre de voix très aigu d’Alessandro "RUBB-O" Rubino pourrait en gêner certains même si ce serait lui faire un mauvais procès vu la conviction et l’énergie qu’il déploie tout au long de l’album. Au niveau technique le groupe est au taquet chacun offre une bien belle prestation et l’album lui-même bénéficie d’un son plus qu’honorable.
SIMPLE LIES fait plaisir à attendre pour la fraicheur et l’énergie qu’ils mettent en œuvre. Ils ne s’économisent pas et donnent le meilleur. Rien que pour cela et la qualité du travail accompli, Let It Kill vaut que l’on s’intéresse à lui. Le potentiel apparaît sympathique sur album mais doit atteindre des sommets une fois sur scène.
Tracklist (41:04 mn) 01. Look At Me Now! 02. A-MEN 03. Sunday Morning Apologies 04. Symmetry Of Love 05. Freak Show 06. Miss Anthropy 07. Let It Kill You 08. The Ant 09. Past Frames 10. The King Is Dead
Je l'avoue bien volontiers, j'ai toujours eu un faible pour ce groupe du Michigan, en raison d'abord de son nom un poil original qui tire son origine du meurtre non résolu d'Elizabeth Short, qui a inspiré l'écrivain James Ellroy. Au delà de ça, il faut reconnaitre que le groupe aligne un tombereau de clichés à la gloire du Death mélodique, du genre à tourner ses clips vidéos dans des cimetières, tombes ouvertes, tout en faisant déferler en trombe quantités de riffs appuyés par des blasts de la section rythmique. Deux ans après le sombre "Everblack", le groupe revient avec une envie d'en découdre intacte.
Pas original, on l'a toujours dit au sujuet du combo de Detroit, mais il n'en demeure pas moins très efficace, il va de soit que les riffs d'un "Re-Faced" ont un air de déjà entendu, il en va d'ailleurs de même sur le solo de guitare, mais il n'empèche que le groupe se débrouille bien en lancer de parpaings en pleine poire.
Trevor maîtrise toujours autant sa schizophrénie vocale, entre ours en rut et metalcoreux répubère hystérique. Les fans devraient une fois encore y trouver de quoi satisfaire leurs conduits auditifs, le groupe cogne toujours autant et ne perd pas son temps en fioritures. Difficile de rester insensible à la brutalité d'un titre tel " Receipt " qui ouvre en trombe l'album, on retient aussi l'énergique " Threat Level No. 3", et dans un registre un poil plus subtil, on apprécie " The Fog " ou le groupe varie le tempo pour mieux sauter à la gorge de l'auditeur. Le groupe expérimenté ne prend guère de risques et assure l'essentiel, ce qui ne l'empèche pas de sortir parfois du chemin balisé de death Mélodique, notamment avec le titre " Stygiophobic" qui sort du lot, son ambiance glauque, mélodique et mid tempo, il n'en demeure pas moins accrocheur. Mais reconnaissons le, c'est dans l'aggressivité pure que The Black Dahlia Murder se révèle le plus convaincant.
Tracklist (37 minutes)
1. Receipt 2. Vlad, Son of the Dragon 3. Abysmal 4. Re-Faced 5. Threat Level No. 3 6. The Fog 7. Stygiophobic 8. Asylum 9. The Advent 10. That Cannot Die Which Eternally is Dead