oshy_08112015_JimJIMM où le projet heavy / rock d’un musicien passionné, d’un compositeur et multi instrumentiste téméraire qui, après une dizaine d’années passées dans divers projets et une centaine de concerts dans toute la France, il décide de faire cavalier seul en 2011. Fin 2011, il entre au Studio Sainte Marthe de Francis Caste (BUKOWSKI, THE ARRS…). Un premier album éponyme sort ainsi dans les bacs en 2013. Il fallait alors défendre ces chansons en live, se constituer un groupe pour parcourir les routes de France et se faire un nom sur scène. Deux ans plus tard, voici la suite. Titré In[can]decence, le nouvel opus rassemble toutes les expériences accumulées ces dernières années.

L’album est court avec moins de quarante minutes au compteur mais propose quand même dix nouvelles compositions. Tout débute sur les chapeaux de roue avec un « Jamais de trêve » bien virulent et énervé. La guitare virevolte et se fait tantôt mélodique tantôt tranchante pour un impact maximum à chaque fois. JIMM semble énervé et décoche ses flèches les unes après les autres. Il n’a pas la langue dans sa poche et clame haut et fort ce qu’il pense. Il ne manque pas de coffre mais fait le boulot derrière le micro. Au niveau des influences, parfois on dirait un TELEPHONE en version fâchée et survitaminée. L’ombre des géants des années 90 comme NIRVANA n’est jamais non plus très loin. Le grunge « Jour de gloire » répond à un « pourri gâté » très punk dans l’âme. JIMM va à l’essentiel sans prendre trop de chemins de traverse. En trois minutes la messe est dite et on passe alors à une autre idée, un autre riff. Le rythme ne descend pas, pas de pause à l’horizon histoire de prendre une bouffée d’oxygène. Au niveau technique rien à redire, le duo assure très bien. Un duo ? Oui car JIMM a tout pris en charge sauf la batterie assurée par Fred Quota. Au niveau du son rien à redire non plus. Saluons l’effort financier qu’a dû représenter la masterisation d’In[can]decence par Jens Bogren aux Fascination Street Studios.

Il parait que pour son premier opus, JIMM a pu bénéficier d’un passage de trois clips extraits du premier album sur D17. Tant mieux, ce serait bien la première fois qu’une chaîne de la TNT sert à quelquechose d’utile. D’habitude c’est plutôt la fête de la guimauve et du clonage commercial. Si quelques personnes ont pu ainsi s’intéresser à un groupe frais et talentueux de la scène française comme JIMM, cela aura été d’une grande utilité. A quand une vrai émission rock sur les grandes chaines ? C’est pas demain la veille (Et non Taratata ne compte pas, il suffit d’en regarder la programmation).

Oshyrya (07/10)

 

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Dooweet Records / 2015

Tracklist (37:03 mn) 01. Jamais de trêve 02. Jour de gloire 03. Pourri gâté 04. Je cherche à m'endormir 05. Occident oxydant 06. Le miroir 07. Ton souffre-douleur 08. Adrénaline 09. Sur le même modèle 10. A la vie à la mort