Groupe originaire de la région parisienne, qui délivre du Thrash, intensif, avec chant en français, vous avez dit "Lofofora" ? Mauvaise pioche, mais pas loin, voilà Kopper8 armé d'un premier album, aboutissement logique après l'enregistrement d'un EP en compagnie de Stéphane Buriez.
Le combo ne perd pas de temps en fioriture ou demie mesure et donne le ton d'entrée de jeu, avec le bien nommé " Beast " ou Stéphane Buriez vient également pousser la chansonnette.
Le groupe délivre des compos énergiques, sans temps mort, tel un fauve mort de faim qui sort enfin de sa cage. Pas de temps à perdre, 10 compos pour un poil plus d'une demie heure de tabassage. 7 nouvelles, une pour l'ambiance et deux remises au goût du jour qui figuraient dans l'EP de 2013. Les influences du thrash ne laisseront pas insensible les amateurs de Pantera ou Lamb Of God ( les rythmiques dans " la Haine " notamment), sans le son clinique des nord américains. Pour autant le son claque et met en valeur l'énergie communicative du groupe. Addiction est un premier album accrocheur, délivré par un groupe qui maîtrise ses influences avec un savoir faire évident. Compte tenu du potentiel et de ce premier album prometteur, on attend la suite.
Le groupe Jesus Volt propose en écoute son nouveau titre " Bullseye ", extrait de son nouvel album " Jesus Volt " disponible le 26 février sur Note a Bene / Wagram Music.
Histoire de battre le fer tant qu’il est chaud et avoir du grain à moudre pour la tournée en Allemagne, en Russie et en Suisse qui s’en vient, les allemands de MEGAHERZ publient un EP six titres. Après un Zombieland (chronique ici) assez moyen, il faut espérer que les teutons retrouvent du poil de la bête et un lustre perdu de depuis assez longtemps maintenant.
Saluons au moins le contenu de ce disque avec quand même quatre nouvelles chansons à se mettre sous la dent ainsi que deux anciens titres remis au goût du jour. Ecumant les routes européennes depuis 1993, il serait surprenant que vous ne connaissiez pas MEGAHERZ. Pour résumer, ils font partie de ce mouvement de la Neue Deutsche Härte, un sous-genre du métal industriel. Si vous aimez OOMPH! et RAMMSTEIN, vous pourriez être sensible aux charmes du groupe. Cependant, ne nous voilons pas la face, cela reste un niveau en dessous de Till & co, l’approche est aussi plus accessible et presque pop parfois malgré quelques grosses guitares ici et là. Cela ne devrait pas effrayer grand monde à part votre grand-mère. Dans l’ensemble Erdwärts s’avère décevant, les nouvelles compositions sont molles et pas vraiment accrocheuses. « Einsam » est assez dégoulinant et « Wer hat Angst vor’m Schwarzen Mann » plus direct tombe à plat malgré l’énergie déployée. « Ist das Verrückt » remonte un peu le niveau mais globalement tout cela sonne petit bras, des chansons trop formatées pour plaire et satisfaire les radios et les média outre-Rhin (à l’image d’un MONO INC.). Mais MEGAHERZ aurait tort de se gêner, car cela fonctionne bien ainsi, le groupe semble avoir le vent en poupe. En effet, Zombieland a atteint de jolis résultats dans les charts allemands, autrichiens et suisses, du presque jamais vu pour les munichois.