Summer Breeze Festival 2016 – 17 aout
Posted by Hamster ForeverAoût 18
Je l'avais affirmé à plusieurs reprises, pour me faire revenir au Summer Breeze festival il faudrait au moins qu'il y ait Slayer à l'affiche. C'est donc chose faite et annoncée pour l'édition 2016 du festival. Nous sommes donc repartis pour la Bavière.
Arrivés en avance le 16 aout après avoir gouté aux délices du roi du Burger et aux autoroutes allemandes rapides, nous constatons rapidement que le camping est déjà bien rempli.
Afin de ne pas laisser désoeuvrées les hordes de metalleux débarquant des quatre coins d'Europe, l'organisation à prévu un minimum d'activité dans le chapiteau de cirque au sommet du camping.
Au menu projections du film néo zélandais "Deathgasm" (ou une paire de métalleux invoque à l'insu de son plein gré un démon). Puis le chapiteau se transforme en boite de nuit histoire de faire se trémousser les campeurs impatients d'en découdre.
C'est le lendemain que le festival va s'ouvrir avec une journée d'échauffement. Comme d'habitude à 14 heures pétantes c'est l'ouverture en fanfare, on peut voir quelques milliers de métalleux, dont certains déjà bien atteints par les ravages de l'alcool, chanter et danser sur des valses.
Cette fois c'est parti. Et d'ailleurs nous n'écoutons que notre courage et prenons la fuite pour échapper au groupe Almanac de l'ancien guitariste de Rage, Victor Smolski, pour évaluer l'ampleur de l'immense file d'attente autour du stand du merchandising officiel du festival, littéralement pris d'assaut.
Le temps d'étancher notre soif, de faire le tour des stands qui sont ouverts autour des Camel et T stage (les allées et stands qui mènent aux deux grandes scènes sont encore fermés, le temps de finir les travaux pour le lendemain), nous entendons d'une oreille bien distraite les premiers groupes. Tout au plus Bury Tomorrow se distingue un poil plus avec son metalcore, mais pas au point de nous convaincre d'aller voir de plus près de quoi il en retourne.
Aeverium et son goth metal à la sauce Crematory ne nous à pas emballés. On a bien vu quelques dizaines de spectateurs sautiller, mais après tout ils pouvaient aussi manifesté leur joie de voir une météo si clémente…
Lost Society nous intrigue, les finlandais ont proposé un set dynamique, avec un bon tiers du chapiteau de la T stage rempli de curieux et d'amateurs de thrash à l'ancienne. Un set plutôt convaincant, mais dans la mesure ou les groupes précédents n'étaients pas des plus convaincants, pas difficile de briller dans ces conditions.
Le groupe français Novelists et son djent ne manquait pas d'arguments, mais si le chanteur pouvait éviter de casser le rythme en multipliant les speechs ce serait au poil pour embarquer plus de monde dans un style immersif. Et puis à cette heure les festivaliers se dirigent en masse vers la première grosse sensation du festival, Grand Magus est accueilli chaleureusement dans la T Stage, l'heure de show s'écoule bien vite.
Setlist : Intro (Conan Theme), I, The Jury, Sword Of The Ocean, On Hooves Of Gold, Varangian, Steel Versus Steel, Ravens Guide Our Way, Arv, Triumph And Power, Like The Oar Strikes The Water, Iron Will, Hammer Of The North
Le temps de s'installer dans le beergarten afin de soulager nos postérieurs et de bénéficier d'une connection internet, nous voilà attablés avec une vue imprenable sur la Camel Stage ou s'élance dans un rugissement Black Metal qui fait fuir en titubant la viande saoule qui dormait à proximité, un Downfall Of Gaia qui délivre un show intense et très convaincant.
Mais pour nous la grosse claque du soir vient de New York, un Agnostic Front très en forme qui délivre un set percutant dans un T Stage ou il y a foule. Premier concert que l'on a trouvé bien trop court à notre goût.
Setlist The Eliminator, Dead to Me, My Life, Police Violence, Only in America, For My Family, Friend or Foe, Victim in Pain, Never Walk Alone, All Is Not Forgotten, Peace, Crucified, Gotta Go, Riot, Riot, Upstart,
Police State, A mi manera, Addiction, Blitzkrieg Bop
Nous avons délibérement loupé Vader, un groupe vu si souvent vu qu'il ne nous manquait pas, il commençait à faire froid (9° dans le parking champètre), et puis il faut bien se réserver pour la suite.
En somme un échauffement en douceur.
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