Six Feet Under, s’il est une référence du death-metal, a toujours mené sa barque de façon aléatoire. Si pas mal d’indispensables jalonnent sa carrière, le groupe n’est pas avare de plantages mémorables (les Graveyard Classics). Suite à un trio d’albums réussis (Unborn/Undead/Crypt of the devil), l’agence d’intérim tenue par Chris Barnes nous propose son nouvel opus : Torment. Alors, ce pilier du death-metal calorique a-t-il su tenir le cap de ses précédentes réalisations ?
Le résultat est mitigé. Si l’on retrouve lourdeur, vocaux primaires et thématiques peu ragoûtantes caractérisant le « son » Six Feet Under, le meilleur se situe au niveau musical. Jeff Hughell, bassiste depuis cinq ans, a sérieusement pris la direction des affaires : le groove est toujours là, le son est clair et limpide. C’est du bon boulot ! Mais s’il y en a un qui reste sur ses acquis c’est bien le dreadlocké leader. Barnes ne prend pas de risque et délivre une prestation sans énergie : il est pataud. Et pire que tout, on ne retrouve plus ses cris porcins qui faisaient jadis tout le sel de Six Feet Under.
Torment marque donc une sacrée baisse de tension chez les Américains. Tout n’est pas négatif, certes, mais au final il n’est qu’un banal album de plus, noyé dans une discographie bien trop fournie.
Nico. (4/10)
Site Officiel : https://sixfeetunder.bandcamp.com/
Metal Blade / 2017
01. Sacrificial Kill 02. Exploratory Homicide 03. The Separation Of Flesh From Bone 04. Schizomaniac 05. Skeleton 06. Knife Through The Skull 07. Slaughtered As They Slept 08. In The Process Of Decomposing 09. Funeral Mask 10. Obsidian 11. Bloody Underwear 12. Roots Of Evil
Son : Solide et fort
Lights : Simple mais efficace
Affluence : Moyen
Ambiance : Excellent
Moments forts : On ne peut nier que les moments forts sont les vieux morceaux Maiden, Futureal et surtout The Clansman sont excellent et parfait pour Blaze
Photos : cliquer ici.
Une nouvel année, un nouveau tour pour Blaze Bayley. " Endure and Survive ", le deuxième album dans la série du 'Infinite Entanglement' vient de sortir et bien evidemment cela nécessite de faire une bonne petit e tournée.
Encore une fois, ce sont les gars d'Absolva qui font le boulot sur les instruments et c'est une formule qui marche bien, des solides musiciens avec un chanteur avec un voix assez grandiloquente.
Ceux qui connaissent Blaze savent a quoi s'attendre avec un live, Blaze est né pour être sur scène et qu'on le veuille ou non, le public participe !
On a droit a un bon mix entre des morceaux des derniers albums, comme " Silicon Messiah ", " Infinite Entanglement " et bien sur le nouveau, " Endure and Survive " mais aussi quelques morceaux de son passage chez Iron Maiden et des titres de son ancien groupe Wolfsbane.
La setlist :
Endure and Survive
Escape Velocity
Futureal
Blood
Kill and Destroy
Alive
Watching The Night Sky
A Thousand Years
Eating Lies
Human
Silicon Messiah
Calling You Home
Stare at the Sun
The Clansman
Manhunt
Man On The Edge
10 Seconds
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Live Reports
Bon, on ne va pas se mentir, il est dimanche matin, vous vous êtes réveillé de bonne humeur, le soleil brille dehors et tout va bien ? Si c’est le cas, n’écoutez pas Loss, le premier album (enfin 30 mn de musique quoi) des danois de LLNN. Vous attendrez d’être au fond du trou, d’être en burn-out professionnel pour découvrir cette petite dose de noirceur à même d’alimenter la bande son de vos meilleurs moments de dépression à venir. Amis poètes guillerets, passez votre chemin, ici tout n’est que violence, ténèbres et cendres.
Après un premier EP autoproduit du nom de Marks, le groupe décide de remettre le couvert et de sortir cette fois-ci un album chez Pelagic Records. Et à part du sang et des larmes vous ne trouverez rien de bien sympathique pendant les trente minutes que dure Loss. Dans un registre parfois pas très loin d’un funeral doom, en un peu moins lent et pachydermique quand même, les danois créent devant nous un mur de son à coup de riff râpeux au possible, la batterie s’en donne à cœur joie au niveau des cymbales surtout. Ajoutez à cela les hurlements du chanteur et vous obtenez un paysage de ruines. Cela sonne au mieux bizarre au pire comme un gloubi-boulga sans queue ni tête. C’est bruyant, incontestablement, mais surtout extrêmement lassant. Difficile de conseiller LLNN à moins de s’en vouloir à soit même ou alors en vouloir à son prochain. Les misanthropes seront ravis, ils vont se faire détester de leurs voisins en deux temps, trois mouvements. La démarche artistique des danois est sans doute sincère mais ils m’ont perdu le long du chemin.
Il est souvent fascinant et même hypnotisant de contempler le néant et l’obscurité insondable mais dans le cas qui nous occupe aujourd’hui, le soufflé retombe rapidement. LLNN ne ménage pas ses efforts pour nos remettre sans cesse la tête sous l’eau mais la lassitude l’emporte malgré tout. Loss est un « plaisir » à consommer avec modération à moins de faire preuve d’un masochisme poussé.
Oshyrya (05/10)
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Pelagic Records / 2016
Tracklist (30:17 mn) 01. Rapture 02. Monolith 03. Calamity 04. Loss 05. Depths 06. Voyager