Dans le milieu du rock’n’roll, l’art de la reprise est une tradition ancestrale. Au point qu’il est difficile de trouver un artiste ne s’étant pas encore frotté à l’exercice. L’album rejouant réinventant ? les tubes des autres est surtout un bon moyen de fournir aux fans un produit de plus sans trop se fouler. Si pour certains l’exercice est réussi, d’autres sont franchement ratés. C’est pourquoi, nous avions un sale préjugé au moment de découvrir American made.
Sans compter que BPMD est un « all stars band ». Un terme affreux désignant, en règle générale, un groupe capitalisant sur la notoriété de ses membres. Et aboutissant une fois sur deux à une œuvre oubliable. American Made ne déroge pas à la règle. Pourtant, le groupe de Bobby Blitz (Overkill), Mike Portnoy (ex Dream Theater), Phil Demmel (Vio-Lence) et Mark Menghi (inconnu au bataillon) se distingue par un enthousiasme prégnant.
BPMD s’est fait plaisir en piochant dans le répertoire de groupes incontournables « made in America ». Le quatuor ne joue pas la facilité et propose une sélection plus pointue que la moyenne. Notre préférence va vers « Evil » de Willy Dixon et « Beer Drinkers & Hell Raisers » de ZZ Top. Mais mieux encore, American made nous permet de nous intéresser à deux groupes moins connus (James Gang et Bloodrock).
A l’image de l’interprétation véloce du quatuor, c’est du tout bon. Demmel, figure centrale, insuffle un feeling monstrueux avec un riffing imparable. La section rythmique assure tandis que la voix acide de Blitz surprend dans un registre où on ne l’attendait pas.
Au final, American made, même s’il est anecdotique, accompagnera votre été. Le truc idéal à mettre dans la bagnole pour enquiller les kilomètres. Une fois les beaux jours passés, il se rangera dans votre discothèque pour peut-être ne plus en sortir. Jusqu’à l’été prochain ?
01. Wang Dang Sweet Poontang (TED NUGENT cover) 02. Toys In The Attic (AEROSMITH cover) 03. Evil (CACTUS cover) 04. Beer Drinkers & Hell Raisers (ZZ TOP cover) 05. Saturday Night Special (LYNYRD SKYNYRD cover) 06. Tattoo Vampire (BLUE ÖYSTER CULT cover) 07. D.O.A. (BLOODROCK cover) 08. Walk Away (THE JAMES GANG cover) 09. Never In My Life (MOUNTAIN cover) 10. We’re An American Band (GRAND FUNK RAILROAD cover)
Plus personne n’y croyait depuis longtemps, mais oui, Mr Bungle vient de sortir un titre inédit. Son premier depuis 1999 et la sortie de California. Il s’agit d’une reprise du groupe Exploited, “USA”.
A ce jour, le line up de Mr Bungle est : Mike Patton, Trevor Dunn, Trey Spruance accompagnés de Scott Ian (Anthrax) et Dave Lombardo.
Mieux encore, 100 % des bénéfices de la vente de ce single iront au MusiCares Covid-19 Relief Fund. Il vous suffit de cliquer ici.
Vous trouverez le communiqué intégral du groupe ci dessous:
A cover of The Exploited’s “USA” with 100% of the proceeds going to MusiCares Covid-19 Relief Fund. Stream, download and pick up the limited-edition shirt here: https://lnk.to/MBUSA MR. BUNGLE’S FIRST RECORDED MUSIC SINCE 1999 Thanks to Wattie & The Exploited! Mr. Bungle’s current incarnation features original members Trevor Dunn, Mike Patton and Trey Spruance with Scott Ian (Anthrax, S.O.D) and Dave Lombardo (Dead Cross, ex-Slayer, Suicidal Tendencies), is donating 100% of the proceeds from both the song and a limited edition t-shirt to the MusiCares’ COVID-19 Relief Fund, through the 4th of July. The shirt, which will only be offered through Independence Day, is available exclusively via Mr. Bungle’s webstore at https://blixtmerchandise.shop/mr-bungle (UK/Euro fans can get it at: https://kontraband.shop/collections/m…) MusiCares’ COVID-19 Relief Fund was created by The Recording Academy® to help those within the music community who have been affected by the Coronavirus pandemic. “Doesn’t matter what part of the political spectrum you are on, everyone at some point has said ‘Fuck the USA’. The closest thing we have to a universal sentiment,” says Spruance. “This is a song that resonates and speaks to the country that Ipecac calls home,” adds Ipecac Recordings Co-owner Greg Werckman, who will also be donating the label’s proceeds from the single. “Over 100,000 US citizens are dead from the pandemic. At the same time protective masks have turned into a political football and no one has a grasp on testing. Racism continues to rear its ugly head. Police brutality spikes, unemployment spikes, depression spikes and ‘our’ ego driven elected officials don’t seem to care. We need to do a better job of looking out for each other. MusiCares looks after all of us in the music community.”
Vendredi dernier, le 29 mai 2020, à minuit heure de Paris, les Dropkick Murphys ont donné un concert, 100% électrique, en direct du Fenway Park. Ils ont aussi été rejoints , par écrans interposés, par le Boss : Bruce Springsteen.
9 millions de personnes à travers le monde ont regardé ce concert exceptionnel qui a permis de récolter 700 000 dollars qui seront versés à différentes associations caritatives de la région de Boston.
Dans le milieu du rock’n’roll, l’art de la reprise est une tradition ancestrale. Au point qu’il est difficile de trouver un artiste ne s’étant pas encore frotté à l’exercice. L’album rejouant réinventant ? les tubes des autres est surtout un bon moyen de fournir aux fans un produit de plus sans trop se fouler. Si pour certains l’exercice est réussi, d’autres sont franchement ratés. C’est pourquoi, nous avions un sale préjugé au moment de découvrir American made.