Archive for juin, 2024

Voici un communiqué du Hellfest concernant une annulation et le groupe remplaçants pour l’édition 2024 :

“Pour des raisons indépendantes de notre volonté, Caliban annule sa venue au Hellfest.

Nous avons le plaisir de vous annoncer que Karras (DIM 30 | ALTAR) les remplacera au pied levé, sur le même créneau (14H20 : 15H05).”

 

Nico

Site Officiel : https://hellfest.fr/

Voici un communiqué du Hellfest concernant quelques annulations et groupes remplaçants pour l’édition 2024 :

“Suite aux annulations de ces derniers jours (en plus de celle de WITCH pour raison logistiques il y a quelques heures), l’équipe artistique du festival a retourné ciel et terre pour vous proposer de nouveaux groupes en remplacement à seulement quelques jours du festival. Voici donc les arrivées de :

BLUES PILLS (DIM 30 | MS1) – Remplacement de : Il paraît que les voyages forment le jeunesse. Rien n’est moins sûr… en revanche, celui dans le temps proposé par les Américano-Suédois nous plonge au milieu des vestes à franges, des cols pelle à tarte sur fond de tapisseries colorées et hautement fleuries. Une ode au vintage à base de rock bluesy et psyché. Un trip musico-spatio-temporel qu’il serait incongru de manquer lors de ce dimanche placé sous le signe du Rock’n’roll !

ACID KINGS (VEN 28 | VALLEY) – Remplacement de : Des riffs scélérats aux relents sabbathiens, des vocaux inquiétants et une atmosphère moite des plus hallucinogènes. Voilà qui pose les bases du trio californien, dont la musique s’aventure depuis 30 ans sur les sentiers d’un stoner/doom claustrophobe que même les plus férus d’acid rock n’oseraient emprunter. Un son autant ancré à l’asphalte brûlant que perché dans les plus hautes contrées spatiales. C’est parti pour un nouveau voyage à forte teneur psychédélique !

GAUPA (VEN 28 | VALLEY) – Remplacement de : En seulement quelques années les Suédois se sont frayés un chemin jusqu’aux plus hautes sphères de la scène rock. Il faut dire que leur son a tout du tourbillon qui vous emporte inexorablement dans une myriade de paysages colorés aux ambiances poétiques. Un psychédélisme de haute volée porté par la voix incroyable de sa grande prêtresse Emma Näslund. GAUPA est une excursion sonore éthérée et féerique qui puise sa force dans les esprits les plus profonds de la nature.

(Re)découvrez ces artistes sur l’app Hellfest et sur hellfest.fr / Running order à jour sur ces mêmes supports.”

 

Nico

Deicide – Banished By Sin

Avec maintenant 35 années au compteur, ce bon vieux Glen fait partie des meubles du Metal de la mort made in Florida. Et qui dit 35 années de carrière, dit aussi « une vision assez traditionnelle de la scène ». À la sortie de ce Banished By Sin, il comparait ainsi les nouveaux groupes de Wannabe-Weezer-Looking Dudes, comme si le fait, par exemple, de porter un t-shirt blanc n’était pas Metal. Haaa, Glen. S’il était français, il s’appellerait Gérard, il roulerait en C15 et mangerait du saucisson avec son Opinel. Un jour, il a atteint son équilibre parfait et il a décidé que toute évolution, passé ce moment, serait « une connerie de tous ces wokes » (prononcé « wok », parce que Gérard est un boomer).

Et pourtant, preuve de sa volonté de vivre avec son temps, Gérard Benton (ou un gars de son label, cette hypothèse étant la plus probable vu les similitudes entre cet artwork et celui de Kerry King signé dans la même crèmerie) a utilisé l’IA pour l’artwork de sa galette n°13. Bon, on sent une maîtrise toute relative, mais si l’artwork était un élément indispensable pour apprécier un album, tout le monde aurait cancel le dernier Gojira. Perso, je l’ai cancel parce que CDLM, mais c’est un autre débat, revenons à nos boucs.

Sur le plan musical, Deicide persévère dans sa formule initiée dès The Stench Of Redemption : adieu le blasphème et la radicalisation musicale à tous les étages, place au blasphème à tous les étages, mais avec un apport plus « mélodique ». J’évoquais déjà cette évolution lorsque je m’étais penché sur To Hell With God et In The Minds Of Evil, et force est de constater que, depuis lors, Deicide a poursuivi clairement sur cette voie qui ne plaisait pas à tout le monde à l’époque et qui doit très probablement toujours hérisser le poil des fans de la première heure. Pour ma part, cette évolution me convient parfaitement. Et je dois dire que sur album, le père Benton reste convaincant tant au growl qu’au cri plus black. Espérons que ce soit aussi le cas en live (même si le boss, avec son sens de la formule bien à lui, m’avait dit que « c’est aussi chiant que la pluie, Deicide »).

On peut ne pas aimer le personnage – qui a probablement déjà une placé réservée au panthéon des trouducs du Metawl –, il faut reconnaître que Glen Benton parvient encore, après 35 ans de Death Metal, à sortir un album plus que recommandable. Pas suffisamment bon pour truster le top 10 de l’année, mais largement assez bon pour ne pas égratigner la carrière du groupe.

7/10

Facebook officiel

(Reigning Phoenix Music / 2024)
1. From Unknown Heights You Shall Fall 2. Doomed to Die 3. Sever the Tongue 4. Faithless 5. Bury the Cross… with Your Christ 6. Woke from God 7. Ritual Defied 8. Failures of Your Dying Lord 9. Banished by Sin 10. A Trinity of None 11. I Am I… a Curse of Death 12. The Light Defeated