The 11th Hour – Lacrima Mortis
Posted by Hamster ForeverFév 2
Ed Warby batteur émerite de Gorefest, (Hail of Bullets, ou dans un autre genre Ayreon) et Rogga Johansson (Paganizer, Ribspreader, The Grotesquery) s'étaient associés pour proposer un deuxième album Doom / Death, succédant au EP "Burden Of Grief" sorti en 2009. Rogga ayant du déclarer forfait sera remplacé par Pim Blankenstein d'Officium Triste. Au menu, 7 titres dont la durée moyenne va d'entrée plomber le moral de tout amateur de concision.
Passée l'intro sybilline aux claviers, nous voilà embarqués pour un marathon 52 minutes, à la gloire du Doom, du Death avec un poil de passages mélodiques proches du Heavy, histoire de faire passer un pudding sonore massif comme une brique. Ed n'est guère convaincant au chant clair, à la limite trop guilleret pour espérer plomber l'ambiance. Au delà de cet aspect un poil gênant, il faut reconnaitre que son travail sur l'ensemble de l'album (instruments, orchestrations, et compositions) est efficace.
En revanche Pim Blankenstein dans le registre guttural remplit son rôle à la perfection, dès qu'il intervient, The 11th Hour prend une autre dimension bien plus convaincante. Làs le soufflé retombe. Le duo n'évite pas les clichés et lieux communs inhérents au style (au delà de la lourdeur, figure imposée, les textes n'en réchappent pas non plus, sans oublier les samples de pleurs féminins un brin ridicules).
A défaut d'apporter un regard neuf sur le genre, le groupe marche sur les traces d'illustres prédécesseurs sans trop d'encombres, et sans leur faire de l'ombre. On retiendra le morceau Nothing But Pain comme le plus accrocheur. Mais pas au point de réveiller les morts. L'ensemble est trop convenu et prévisible, à la limite ça inciterait plutôt à sortir de la poussière un album de Candlemass (avec Messiah Marcolin au chant bien évidemment) pour le côté epique, et n'en citer qu'un. A réserver aux amateurs curieux.
En revanche Pim Blankenstein dans le registre guttural remplit son rôle à la perfection, dès qu'il intervient, The 11th Hour prend une autre dimension bien plus convaincante. Làs le soufflé retombe. Le duo n'évite pas les clichés et lieux communs inhérents au style (au delà de la lourdeur, figure imposée, les textes n'en réchappent pas non plus, sans oublier les samples de pleurs féminins un brin ridicules).
A défaut d'apporter un regard neuf sur le genre, le groupe marche sur les traces d'illustres prédécesseurs sans trop d'encombres, et sans leur faire de l'ombre. On retiendra le morceau Nothing But Pain comme le plus accrocheur. Mais pas au point de réveiller les morts. L'ensemble est trop convenu et prévisible, à la limite ça inciterait plutôt à sortir de la poussière un album de Candlemass (avec Messiah Marcolin au chant bien évidemment) pour le côté epique, et n'en citer qu'un. A réserver aux amateurs curieux.
Hamster (06,5/10)
Napalm Records / 2012
Track listing : 1. We All Die Alone 2. Rain on Me 3. The Death of Life 4. Tears of the Bereaved 5. Reunion Illusion 6. Nothing but Pain 7. Bury Me
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