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Alive Inc. – 669

Ainc-669210310Alive Inc. nous a été proposé à la chronique un peu tard, de ce fait le groupe a déjà achevé ses quelques dates en France en première partie de Freak Kitchen. Pour ma part ce fût sur la date de Bordeaux que j'ai pu découvrir les marseillais sans en conserver un souvenir impérissable. Demeure un étalage technique, un son nickel, un solo de batterie dont je ne comprends toujours pas l'intérêt alors qu'en première partie il serait plus judicieux d'aligner les morceaux proposés sur album.

A la réception de ce second opus, il faut avouer que mon engouement n'était pas à son maximum. Après l'intro où l'orage gronde, « Say Goodbye » débute par un « Are you fuckin readyyy ? » puissant qui semble annoncer un déferlement d'énergie et une musique qui arrache. Perdu. Certes, Tyler arpente de nombreuses intonations vocales jusqu'à pousser vers quelques bribes de death mais l'ensemble est surtout axé heavy metal/rock américain sans oublier les sempiternelles racines blues accompagnées de quelques influences de shredders. 669 conserve tout du long un côté punchy qui laisse à tous ses morceaux une dynamique entraînante.

Alive Inc. serait légitime sur les ondes radio, certains des titres emprunt de feelings y feraient un joli tour sans oublier la ballade « Heaven ». Le trio ne lésine pas sur les mélodies et de ce côté il parvient à préserver une attention constante chez l'auditeur sans pour autant sortir des sentiers battus. Un album qui n'échappera malheureusement pas à la mise au placard après une série d'écoute judicieuse, car toute nouveauté se doit de rôder quelques temps sur la platine, mais rapidement il y a fort à parier que beaucoup passeront à autre chose sans jamais y revenir.

Clayman (06/10)

 myspace.com/aliveinc

Autoproduction – Replica / 2010

Tracklist (49:46) 1. It's Time To … 2. Say Goodbye 3. What If We Knew 4. If I Don't Have You 5. Run Away 6. Sowing The Seeds Of Love 7. Feel The Pain 8. Kiss The Fame 9. Hell 10. Electric Thougts 11. Crazy 12. Heaven 13. Those Weels

 

BwdF19022010Le Clown Core cela ne vous dit rien, p'tain les mecs vous êtes pas à la page, pfff !!!

Le Bawdy Festival grimé comme des clowns hallucinés, dérangés et malsains (cf “IT” adaptation filmique d'une oeuvre de Stephen King) décoche leur plus belle arme discographique, après une démo sortie en 2005, en offrant rien de moins qu'un double digipack constitué d'un DVD live enregistré aux Cuizines à Chelles (77) et de son pendant CD audio qui bien évidemment retient bien moins l'intention. Bawdy Festival, c'est avant tout un spectacle visuel, même une partie du public (des fans) sont venus maquillés pour participer au grand barnum.
Officiant dans un registre très vaste, les clowns tirent leur racines du hip hop américain tout en y ajoutant des gros riffs néo metal sans oublier de nombreuses sonorités légères extraites de spectacle forain en tout genre.
Hormis cela il faut noter la présence d'invités provenant de la scène post rock et crunk ce qui ajoute à l'ouverture d'esprit des musiciens qui ne se laissent pas enfermer dans un carcan musical et possèdent une réelle liberté de ton et de style.
Pour le coup il est difficile de trouver son parfait bonheur sur Tri Nox Samoni. Impossible de comparer Bawdy Festival à qui que ce soit, les âmes en peine monteront au créneau pour brandir leur opposition à ce qu'ils seraient tenter de comparer à un Slipknot français, ce serait bien vite amoindrir le groupe.

L'énergie débordante du concert faisant feu de tout bois, Bawdy Festival s'impose surtout comme un groupe qui mise sur les costumes et le maquillage (ça fait toujours son effet auprès d'une foule de jeunes gens en mal de sensations), la très grosse présence scénique, un chanteur qui sait faire le show et se mettre le public dans la poche.
A regret, pour ce qui est de la musique il faudra repasser il y a finalement peu à retenir sous ce chapiteau. 
Le show en met plein la vue, on essaye obstinément de vous vendre des pop corn, des fanions du groupe et toute l'imagerie qui va avec pour s'en sortir mais c'est un peu en vain en tout cas concernant votre serviteur qui a eu un mal fou à s'ingurgiter le spectacle en une seule fois et qui aura bien du mal à y retourner même pour montrer ça à un pote.

Je suis sans doute trop vieux pour ces conneries, pfff…!!!

Clayman 

Scéniquement et Visuellement parlant (08/10) Musicalement parlant (05/10)

myspace.com/bawdyfestival

Weird Side Unit / 2009

Tracklist

CD : 1- Into The Weird Side 2- Bawdy Mother Fucker 3- Freak Side 4- D.O.A.K 5- Crossroad 6- Get Clown (feat. Merka & Le Saint) 7- Fashion Metal 8- Shake Ta Boulimie 9- Back In Da Wood 10- HxClown 11- Clown Soldier 12- Boogalion' Mafia 13- Where Is My Ball !? 14- Batte dans l'Cul

DVD : 1- Into The Weird Side 2- Bawdy Mother Fucker 3- Freak Side 4- D.O.A.K 5- Crossroad 6- Get Clown (feat. Merka & Le Saint) 7- Fashion Metal 8- Shake Ta Boulimie 9- Back In Da Wood 10- Batte dans l'Cul (feat All Angels Gone) 11- HxClown 12- Clown Soldier 13- Boogalion' Mafia 14- Where Is My Ball !? Bonus : – FreakShow – Making Of – Teaser "Tri Nox Samoni" – Batte Dans l'Cul (live) – "Get Clowned" (clip live) – Bawdy Horror Picture Show (galerie photos)

 

Ayin Aleph – II

AyA-IIAyin Aleph est une artiste à double tranchant, incroyablement unique avec son metal baroque tortueux, sa capacité à accompagner sa musique de toute une panoplie visuelle avec rien de moins que six clips pour son premier album, sa ténacité à ne pas se laisser abandonner dans un coin par tous ses détracteurs.

En même temps, la chanteuse/pianiste franco-russe tend le baton pour se faire battre.
Là où son Ayin Aleph I proposait une mouture metal pour lequel les auditeurs furent partagés entre adoration et cassage en règle, Ayin Aleph II n'enfonce pas le clou dans la digne continuité de son prédécesseur. Ce nouvel album de la belle, reprend le premier opus en version allégée musicalement. Plus qu'un album acoustique, les versions présentées ici sont épurées des guitare, basse, batterie pour ne conserver que les choeurs, le piano (les claviers mode orgue) et le chant de Ayin si particulier dans sa veine opéra baroque variant de murmures très aigues à de puissantes envolées lyriques.

Ces versions spéciales des morceaux sont comme une radiographie de leur pendant metallique, on devine aisément Ayin composant au piano et donnant vie à sa musique par ce biais avant d'y ajouter tout le déploiement sonore proposé sur son premier album. L'ossature de la composition nous est dévoilée, Ayin se dévoile un peu plus dans son art tordu mais cette galette propose beaucoup d'interludes de moins de deux minutes, la moitié de l'album à vrai dire ne représentant de plus que des choeurs dans leur état brut et sans grand intérêt.

Encore une réalisation qui ne fera pas l'unanimité sur la demoiselle, il faut dire que ce II est un peu la pierre de trop à l'édifice, la goutte qui fait déborder le vase si éloigné du monde du metal qu'il ne pourra contenter qu'une part infinitésimale, dont je ne fais pas partie, du lectorat qui passera sur cette page.

Clayman (à vous de vous faire un avis)

www.ayinaleph.com

myspace.com/ayinaleph

Audioland / 2008

Tracklist (43:48) 1. Choirs "Water's Death" 2. My Bloody Marriage 3. Grey Ashes 4. Choirs "Foggy God" 5. Es Muss Sein 6. Bridge 7. Aleph 8. Choirs "Whispering" 9. I Came 10. Sebastian's Prayer 11. Choirs "Drowsy" 12. The Purchase of the Cathedral 13. Choirs "in an Old Bewitched" 14. I Miss You 15. The End