Dawn of Silence est le bébé de quatre jeunes suédois bercés au heavy mélodique très fortement influencés par l’avènement d’Hammerfall et par leur découverte d’Iron Maiden.
Ce premier album n’a strictement rien à offrir à la scène, Moment of Weakness enchaîne les morceaux sans laisser de trace, à peine retiendra-t-on les quelques riffs mélodiques et le chant parfois instable et souvent trop aigu.
Même Mathias Noren auteur de la pochette a déjà semblé plus inspiré, tout ici sent le réchauffé.
Tous les plans ont déjà traversé nos oreilles par le passé, il leur faudra bien plus pour réussir à sortir du lot sous peine de ne plus jamais entendre parler d’eux.
Autant récemment l’album de Sabaton m’avait plutôt paru sympathique dans le style alors que certains l’avaient poliment descendu et bien pour info Dawn of Silence fait du sous-Sabaton, vous savez donc à quoi vous attendre.
Clayman (03/10)
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Metal Heaven – Underclass / 2006
Tracklist (51:15) : 1. Hands of Fate 2. Out of Time 3. Point of No Return 4. Long Time Dead 5. Moment of Weakness 6. Fire & Ice 7. Misguided Life 8. Midnight 9. Seeker of Truth 10. Dark Secrets 11. Seven Gates 12. Fear of Life
Se souvient-on de Celesty débarquant comme un cheveu finlandais dans la soupe international avec son Reign of Elements, pas sûr d’autant que les regards a l’époque se tournait plus nettement sur l’avènement de Sonata Arctica.
Suite à cela, le ton avait quelque peu durci sur le successeur Legacy of Hate et cette fois-ci Celesty enfante un album de power metal, troisième épisode de la saga épique instaurée avec le premier album. La musique est plus mature, renforcée par une attitude bien plus virulente sans omettre la touche nécessaire à l’évocation de l’épopée en cours.
Mortal Mind Creation atomise les réalisations précédentes, point de mièvrerie à l’horizon, tout a été rehaussé par une énergie et une puissance jusque là absentes et un côté heavy nettement plus prononcé.
La richesse vient de l’alternance des tempos, la rapidité à tout va n’est plus prédominante et pourtant l’agressivité se veut omniprésente pour évoquer un chapitre plus sombre.
La machine bien rôdée voit les compositions agrémentées de nombreux claviers loin d’être détestables même dans leurs parties démonstratives, les breaks épiques débordent de feeling (Demon Inside), les backing vocals emportent l’adhésion assez facilement sans jamais débordés de leur rôle assez discret. Les guitares, quant à elles, entremêlent les passages rapides et techniques avec des riffs denses apportant de très bonnes alternances rythmiques pour que chaque morceau possède une identité forte.
J’émettrais juste une petite réticence quant au chant de Antti Railio qui a parfois du mal à pousser sa voix de façon convaincante, sur les parties mélodiques il parvient toutefois à faire passer des émotions lui donnant une légitimité parfois vaine chez certains.
Rien de révolutionnaire sur ce Mortal Mind Creation, juste un groupe qui évolue dans le bon sens. Fini les tribulations juvéniles, Celesty est devenu un groupe d’hommes auquel il faudra encore de l’expérience pour atteindre le statut de ténor du genre.
Clayman (07.5/10)
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Dockyard 1 – Underclass / 2006
Tracklist (45:14 mn) 1. Lord Of Mortals 2. Unreality 3. Demon Inside 4. War Creations 5. Empty Room 6. Among The Dreams 7. Back In Time 8. Arrival 9. Last Sacrifice
Vous aimez les moments merveilleux l’hiver lorsque la neige tombe alors que vous êtes devant un bon feu de cheminée à chantonner des chants de noël remontant à des temps immémoriaux que ni nous ni Ritchie Blackmore et sa compagne n’ont pu connaître.
La Renaissance a vu fleurir des « carols » (danses) nombreux au cours des XIVe, XVeet XVIe siècle pour lesquelles Ritchie, jeune garçon, avait un intérêt tout particulier notamment grâce aux mélodies qu’elles présentaient. Ce sont les mêmes titres qui ont bercés l’enfance du bonhomme qu’il nous ressort aujourd’hui dans le style qu’il s’évertue à perpétuer depuis Shadow of the Moon jusqu’au très récent The Village Lantern.
Blackmore’s Night s’approprie ces musiques et ces chants jugés païens en son temps jusqu’à ce que l’église modifie les textes pour en faire quelque chose de plus saint, celle-ci doit se réjouir de voir des enfants sonner aux portes pour entonner ces chants à la face de gens attendris, les images d’Epinal ont encore de beaux jours devant elles.
La formule musicale utilisée ne dépareille nullement dans la discographie du groupe, elle commence juste à se mordre la queue, les thèmes et les mélodies auront beau être différents, les similitudes et l’intérêt des compositions ont tendance à subir le réchauffé, autant les débuts avaient ce charme marqué par la découverte d’une autre phase du légendaire guitariste de Deep Purple et Rainbow, autant tout ce qui vient après l’album Ghost of a Rose a du plomb dans l’aile.
Winter Carols ou l’album de nöel de Blackmore’s Night, cela vous permet une alternative à l’éternel retour discographique virtuel de Tino Rossi dont les metalleux ont forcément une affection tout particulière pour Le Petit Papa Nöel version Trust.
Clayman (03/10)
www.blackmoresnight.com
AFM Records – Underclass / 2006
Tracklist (42:40 mn) 1. Hark The Herald Angels Sing 2. I Saw Three Ships 3. Winter (Basse Dance) 4. Ding Dong Merrily On High 5. Ma-O-Tzur 6. Good King Wenceslas 7. Lord Of The Dance – Simple Gifts 8. We Three Kings 9. Wish You Were Here 10. Emmanuel 11. Christmas Eve 12. We Wish You A Merry Christmas