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After All – This Violent Decline

After_All_-_This_Violent_DeclineAprès un The Vermin Breed bien dispensable et trop proche de ses modèles, les belges d’After All remettent le couvert heavy thrash avec l’énergique et parfois mélodique This Violent Decline. Cet album devait marquer l’empreinte du groupe pour se sortir des griffes de ses références et affirmer un tant soit peu une vraie personnalité. A défaut d’être novateur, This Violent Decline conserve sa base thrash de la Bay Area et force son penchant mélodique à coup de riffs séduisants et une production moderne faisant ainsi se démarquer l’album de ce qu’il nous était donné de connaître, quoique… After All se forge enfin une réelle identité puissante et honorable dans ce monde surchargé de copie informe.

After All a de quoi séduire même s’il semble que le groupe peut faire encore mieux notamment dans ses lignes vocales qui mériteraient d’être encore mieux intégrées à la musique. Attention également, il reste encore quelques copiages de ses modèles, ça ruine les efforts apportés au reste. Sacraments For The Damned ou Ruins Of Bones sont bien trop inspirés voire pompés sur Slayer. Les belges ont encore du travail pour prouver leur valeur malgré un déjà sixième album. After All est sur la pente ascendante, aidé en cela par un label qui monte. La recette devrait finir par prendre à mes oreilles, j’en suis certain.

Clayman (06/10)

 www.afterall.be 

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Dockyard 1 – Underclass / 2006

Tracklist (38:29 mn)

1. Frozen Skin (03:35) 2. Violente Decline (Drawn To The Devil) (02:57) 3. Blackest Moon (04:51) 4. Sacraments For The Damned (04:17) 5. Without Reason (03:31) 6. Monolith #11 (01:59) 7. Ruins Of Bones (03:27) 8. To Haunt You (03:36) 9. The Harlot (03:19) 10. Blind Euphoria 2006 (03:25) 11. Second Time Around (03:37)

 

comity-as-everythingOui les parisiens de Comity sont des anti-conformistes et il le prouvent une fois de plus avec cette nouvelle expérience de malade livrée en un seul titre à la durée conséquente. Combiné de décharge schizophrénique et de moments plus atmosphériques mais toujours à la limite de l’expérimentation sonore grâce à des effets et des distorsions, Comity a le don de rendre l’auditeur maboul et c’est un compliment.

Tout débute par une déstructuration musicale énorme mélangeant allègrement hardcore et death toujours avec ce souci de conserver un chant de gros fou hurlant et s’égosillant avec pertes et fracas sur une durée suffisamment longue pour voir Thomas s’effondrait, du moins on le suppose, tellement ses vocalises sont inhumaines. Les musiciens abordent cette folie musicale avec une technicité maîtrisée à tout point de vue sans pour autant l’étaler à l’envie, ils gardent ainsi un minimum d’âme dont ils pouvaient paraître dépourvu. Les parties plus posées de ce disque confèrent toute la substance de ce disque rappelant que la folie instrumentale n’est pas l’apanage des parties les plus féroces. La personnalité de Comity déjà bien à part se confirme, il vous faudra être adepte des Dilliger Escape Plan ou même Lex Talionis (en se positionnant sur le côté peu accessible de leurs skeuds) pour aborder une telle déferlante de malades.

Vous croyiez avoir tout entendu avec The Deus ex-machina as a forgotten genius vous n’êtes donc pas au bout de vos surprises, trois ans après, on prend les mêmes et on recommence avec un soupçon de complexité et de technicité supplémentaires.

Clayman (07.5/10)

www.comity.fr

Candlelight Records / 2006

Tracklist (55:41 mn) 1. As everything is a tragedy

 

Sabaton – Attero Dominatus

05022010- Sabaton-attero_0023Sabaton n’en démord pas et perpétue son power metal des familles comme autant d’autres groupes sauf que ces suédois ont une fâcheuse manie à faire entrer leurs riffs, leurs chœurs et autres rythmiques bien heavy dans le crâne de l’auditeur (en tout cas dans le mien).
Tout au long de ces neufs titres, il est indéniable que le nom de nombreux groupes viendront effleurer votre esprit chagrin puisque l’on trouve à travers ces quarante minutes des pompes de Manowar (Rise of evil), d’Hammerfall (pour moi Sabaton vaut largement plus que le groupe d’Oscar Dronjak), de Nightwish (sur les chœurs du morceau Attero Dominatus semblant sorti tout droit de Wishmaster).

Le talent est pourtant là puisque ce troisième album file à une vitesse impressionnante sans jamais laisser retomber le bonheur de l’écoute.
Certes il suffit d’avoir des musiciens un minimum talentueux pour sortir un tel album mais les arrangements (chœurs, orgue hammond, violon ou voix féminine discrète) et l’homme derrière le micro font toute la différence. Le registre du vocaliste, Joakim Broden, n’est nullement représentatif des sempiternels notes aigues qui lassent et qui anéantissent l’effet de refrains au combien accrocheurs, ici nous avons à faire à un chant proche de celui de Tomi "Mr. Lordi" Putaansuu. Ceux-ci vont à merveille aux titres mid-tempos puissants présentés sur ce Attero Dominatus.

Cet album carré bénéficie d’une production monstre de Tommy Tagtgren, de tout un panel de sensations comme le très speed "We burn", le long et épique "Rise of Evil" ou encore le très enjoué "Metal Crüe "qui semble sorti de chez Edguy. Seuls les musiciens en tenue militaire et la pochette peuvent prêter à sourire, pour le reste Sabaton n’invente rien mais leur power metal ne peut que séduire une bonne frange de metalleux conservateurs qui prendront un malin plaisir à headbanger à tout va. Pour ma part je prends un grand plaisir à écouter cet album au même titre que j’ai pu prendre mon pied avec le premier album de Steel Attack (groupe qui ne cesse de se dégrader concernant son inspiration).

Clayman (07.5/10)

www.sabaton.net

Black Lodge / 2006

Tracklist (41:04 mn) 1. Attero Dominatus 2. Nuclear Attack 3. Rise Of Evil 4. In The Name Of God 5. We Burn 6. Angels Calling 7. Back In Control 8. A Light In The Black 9. Metal Crüe