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Amartia – Marionette

Amartia-20022010_-_0005Vincent Vercaigne mène toujours la barre de son bateau Amartia, et suite à un In The meantime autoproduit en 1999 et en 2002 à un Maïeutics bien reçu et signé sur Thundering, c’est autour de Marionette de tomber dans l’escarcelle des chroniqueurs.

Hormis le maître à bord, le line-up est entièrement renouvelé et à la place de Marielle on découvre Britta originaire d’outre-rhin qui prend en main le chant. Naviguant toujours dans un style tenant à la fois du metal atmosphérique et progressif, Amartia se veut toujours aussi riche musicalement avec une trame émotionnelle très prononcée favorisant les tempos légers et mélodiques les menant bien souvent aux frontières du metal.

Faisant suite à une intro de deux minutes, Ignorance séduit en quelques mesures, le talent de composition saute aux oreilles et Britta convainc dès cette entame sur un texte en anglais. Cela aura bien du mal à être le cas sur Surprends-moi où le chant passe plus difficilement sur un texte en français qui a du mal à transcender une musique plus linéaire où, comme sur la totalité de Marionette, les claviers abondent et prennent en charge toute la subtilité mélodique de l’album accompagné en cela par quelques passages de guitare acoustique.

La saturation des guitares ne vient jamais prendre le dessus sur le reste, elles s’ajoutent pour renforcer le côté progressif d’Amartia et bien évidemment accentuent un minimum l’énergie déployée afin d’éviter la lassitude d’un album qui pourrait paraître trop plat d’autant que l’on dépasse allègrement sur plusieurs titres les six minutes.

Les textes en français ont des difficultés à séduire, ils amoindrissent la musicalité des titres et déstabilisent un album séduisant qui aurait pu avoir un pouvoir de séduction bien plus élevé sans cette faute de goût malgré tout bien légitime pour un groupe français. L’adjonction de parties en anglais sur Come back from heaven ou de parties anglaises et allemandes sur Revolution der marionette ne viennent nullement troubler la sensation désagréable, pour moi sur cet album, du chant en français.
On retiendra ici les deux pièces ultra réussies que sont Ignorance et NDE.

Petit bonus pour les possesseurs de la version digipack, une vidéo de huit minutes avec répétitions et passages live sympathiques comme l’ambiance entre les membres.

Clayman (06.5/10)

https://myspace.com/amartia

www.facebook.com/amartiaband

 Manitou – Thundering Records / 2006

Tracklist (52:43 mn) 1. Desert 2. Ignorance 3. Surprends – moi 4. Come back from heaven 5. N.D.E. 6. Revolution der marionette 7. Lost 8. Chosen one 9. Just try acoustic version (bonus track) + plage multimédia

 

 

Beautiful Sin – The Unexpected

beautifulsin-unexpectedTiens ! Un album promo dont les titres sont tous raccourcis de trente à quarante secondes, ça commence bien !

Tiens ! Beautiful Sin est en fait un nouveau groupe engendré par Uli Kusch (Masterplan, ex-Helloween) et en plus il est accompagné de musiciens certifiés top classe avec respectivement à la gratte et à la basse les deux Pagan’s Mind, Jørn Viggo Lofstad et Steinar Krokmo et aux claviers son compère "masterplanien", Axel Mackenrott. Le bonhomme ne doute de rien il a même fait appel à une demoiselle pour tenir le poste de vocaliste, ça c’est un challenge c’est vrai que de nos jours les chanteuses dans le metal c’est une denrée rare par contre bon point, au moins elle ne pratique pas le lyrisme, elle a plutôt tendance à arpenter les terrains du hard rock bien comme il faut.

Tiens ! Ce premier morceau a des allures de recyclage avec sa partie instrumentale totalement copiée sur le The Departed d’Helloween mais le Kusch peut se le réapproprier puisque cette joyeuseté est la sienne par contre l’original est bien meilleure dans sa partie vocale. Le refrain a d’ailleurs un penchant à tout gâcher.

Tiens ! Ce premier album comporte des morceaux bien chiants et sans intérêt "This Is Not The Original Dream" ou "Give Up Once For All "par contre ceux ci sont contrebalancés par de purs moments de plaisir hard rock ou heavy "Take Me Home"," I'm Real" ou encore "Metalwaves".
Impressionnant ! On trouve également quelques trucs hors du commun (pour de vrai) comme le spécial Pechvogel (Unlucky Fellow) ainsi que des trucs vraiment hors des sentiers battus (pour de faux) comme une ballade bien fadasse," Closer To My Heart" et un instrumental calme à souhait, orchestral avec beaucoup de claviers et une guitare acoustique pour clôturer "The Unexpected" avec ce semblant d’outro sans relief.

Ah tiens, la petite fille sur la pochette me fait un gros chuuuuttttttt !!!! Comme si j’en avais déjà trop dit, c’est vrai elle a raison, je finirais juste en disant que cet album alterne le morne et le bienfaisant et que l’on espérait bien mieux de musiciens aussi talentueux quoique je m’égare puisque les parties de grattes sont tout de même bien ficelées et trippantes à certains moments.

Clayman (05/10)

myspace.com/thebeautifulsinmetalband

AFM Records – Underclass / 2006

Tracklist (46:05 mn) 1. Lost 2. This Is Not The Original Dream 3. Take Me Home 4. I'm Real 5. The Spark Of Ignition 6. Closer To My Heart 7. Give Up Once For All 8. Brace For Impact 9. Pechvogel (Unlucky Fellow) 10. Metalwaves 11. The Beautiful Sin (Instrumental).

 

Astral Doors – Astralism

astral-doors-astralismSuite au EP Raiders of the Ark sorti en 2005, il est temps de retrouver le groupe de Nils Patrik Johansson, clone un peu trop prononcé de Ronnie James Dio, avec ce troisième album. 

Les réalisations des suédois ont toujours été référencées comme des symbioses entre le heavy des années 80 et le hard rock des seventies, et une fois de plus j’ai obligation de relier Astralism à ces deux courants puisque nullement réfréné par ces systématiques rapprochements, Astral Doors persiste et signe une nouvelle fois un disque plaisant.

Astralism représente treize titres de heavy qui s’enchaînent sans laisser de doute quant au talent de composition et d’exécution du groupe, les mélodies défilent sur des titres rarement speed évoluant dans des sphères déjà connues et pourtant on se plaît à revenir dans le passé avec une production bien actuelle et un mix signé Peter Tägtgren. Certes cette heure de musique n’a rien d’innovante mais présentée de cette façon il est impossible de ne pas succomber aux rythmiques, aux solos et à l’apport régulier de l’orgue Hammond et se rappeler aux bons souvenirs d’une époque révolue qu’Astral Doors nous refourgue avec joie.

Clayman (08/10)

 

www.astraldoors.com

myspace.com/astraldoors

Locomotive Records – Underclass / 2006

Tracklist (55:00 mn) 1. EVP 2. Black Rain 3. London Caves 4. From Satan With Love 5. Fire In Our House 6. Israel 7. Raiders Of The Ark 8. Tears From A Titan 9. Oliver Twist 10. Vendetta 11. The Green Mile 12. In Rock We Trust 13. Apocalypse Revealed