Author:
davidtaugis
Mai
23
Destin agité pour cet album venu de Hongrie. La première version a vu le jour en 2002, avec un chant en Hongrois. Après plusieurs changements de personnel, la formation est repartie en studio pour graver un CD totalement instrumental (le chanteur avait tiré sa révérence…). En 2006, le groupe signe avec le label américain Magna Carta, et un nouvel album, Psychogeist, arrive dans les bacs. La maison de disques décide alors de ressortir ce Terra Incognita, avec des textes intégralement en anglais cette fois. Quelle bonne idée ! Voilà un album impeccable de talent et de savoir-faire conjugués.
A aucun moment on ne se retrouve bombardé de parties complexes à faire frémir votre prof de guitare, sans plus savoir ou est cachée la mélodie. Age Of Nemesis ne perd jamais de vue la notion de chanson et de plaisir mélodique. La complexité, les mesures changeantes, la maestria des solistes : tous ces ingrédients parsèment harmonieusement l'ensemble de 12 titres. Sur le plan de la maîtrise instrumentale, le combo hongrois n'a a rougir devant personne… Le meilleur compliment qu'on peut leur faire, c'est que ce CD pourrait venir des USA ou d'Allemagne, on n'y verrait que du feu. Un achat sans risques, qui redonne du tonus à un label parfois mal orienté dans ses signatures…
David Taugis (08/10)
www.ageofnemesis.com
Magna Carta / 2007
Track list :(67:42)
1.Tree Of Life 2.Meeting With The Unbelievable 3.The Hand Of Light 4.The Secret 5.Another Existence 6.Inner Fire 7.Inferno 8.Someone Must Take The Blame 9.Forgive Me My Foolish Crime 10.Why ? 11.Bleeding Moon 12.Plummeting Into Eternity
Author:
davidtaugis
Mai
19
A l'époque ou l'AOR bénéficiait d'un tout petit buzz entretenu par de courageux fanzines, le nom de Brett Walker inspirait le respect. Il faisait partie de ces hommes-orchestres capables de faire un album à eux tous seuls, de l'écriture à la production, en passant par l'interprétation. Walker oeuvrait alors dans le créneau West Coast, du soft rock calme et relax qui donne en général l'impression de siroter un cocktail sur Sunset Boulevard en été.
Mais les temps ont changé, et notre ami doit non seulement gagner sa vie en écrivant pour les autres, mais aussi en composant moult génériques et chansons pour les télés américaines.
Quant l'envie lui prend de repartir en solo, on peut donc penser que c'est dans la plus grande décontraction.
Pour autant, ce Spirit Junky n'a rien de surprenant. On passe d'une pop/rock de bonne facture à des morceaux plus californiens, voire bluesy. Textes plutôt intimistes, arrangements qui vont à l'essentiel. Sobriété au programme.
Walker joue de tous les instruments (batterie programmée… pas glop !) et garde la même très jolie voix qui affola les suédoises en 1994, quand la chanson insiprée de son (désormais ex-) épouse, « Lecia », a atteint le sommet de charts. Bien fait, mais un brin anecdotique, malgré la qualité et le savoir-faire.
David Taugis (06/10)
NL Distribution – Underclass / 2007
Track list (58:46) 1. Give Me Back Tomorrow 4:54 2. Something So Real 3:55 3. Until We Live Again 4:06 4. Round And Round 4:34 5. Sorry Just Ain`t Enough 4:22 6. Hallelujah 4:41 7. Calalia 3:59 8. Waking Up The Dream 2:35 9. If You Only Knew 4:10 10. Livin In Maybe Land 3:40 11. Southern Blue Sky 4:42 12. Rights To Yesterday 4:17 13. Remind Me 4:16 14. I'm The Best 2:23 15. Spirit Junky 2:03
Author:
davidtaugis
Jan
24
Ayreon fait des émules jusque dans nos fières contrées, et c'est tant mieux. Homme orchestre venu du Sud de la France, Hugo a mis un an à composer cet album, et un mois à l'enregistrer. The Ereyn Chronicles ménage pas mal de surprises : après un début symphonique qui laisse présager un album de metal néo-classique, on découvre des titres tantôt progressifs, tantôt atmosphériques, avec des changements de tempo et d'ambiances souvent agréables. Seul musicien invité, le batteur Damien Rainaud pâtit d'un son affreux, qui le fait sonner comme une boîte… Un comble à l'heure ou justement tant de groupes mélodiques sont obligés de faire appel aux machines. La chanteuse Marie-Eve et les choristes féminines ont en revanche une présence bien captée.
Cet album s'articule autour d'un concept, et Hugo a même pensé à installer en toute fin du cd une petite phrase narrative pour nous rappeler qu'il aura une suite.
L'ensemble impose le respect par l'ambition musicale, mais Anthropia a quand même tendance à tomber dans les clichés dans certaines parties speed avec des phrasés de guitare déjà vus. Même chose pour des mélodies qui pourraient être plus originales. On fait la fine bouche, mais c'est bien parce que nous sommes persuadés que le prochain opus imposera le talent de ce groupe, signé dès son premier travail sur le label américian Magna Carta, longtemps considéré comme le meilleur dans le créneau prog metal.
David Taugis (07/10)
www.anthropia.org
Magna Carta / 2006
Tracklist (68:19 mn) 1. Welcome To Ereyn 2. Question Of Honour 3. Lords Of A World 4. The Edge 5. Through The Sleeping Seaweed 6. Forgotten 7. Lion-Snake 8. Where The Secrets Lie 9. The Walk Among The Ruins 10. In The Maze Of A Nightmare 11. The Desert Of Jewels