Paul Chain, qui ça Paul Chain ? Vous ne connaissez pas encore par coeur le Who's who du Doom ? Paul Chain est le membre fondateur du mythique groupe de Doom théatral Death SS (attention, rien à voir avec le nazisme, mais plutôt avec l'autre membre fondateur du groupe, Steve Sylvester).
Depuis 1979, et surtout depuis le split de Death SS en 1984, Paul Chain continue à sortir des disques sous son propre nom. Considéré comme un « génie créatif », la musique qu'il crée est un mélange de Doom traditionnel, de musique expérimentale, d'improvisations.
Park of Reason ne fait pas exception à la règle, alternant les chansons Doom (« Solitude Man », « Let The End Begins »), les improvisations (« Sanctuary Heve », « War Abysses », « Ascencion of any Pound », ou la dernière piste, comprenant deux chansons, chacune enregistrée en mono sur un canal du champ stéréo), ou la musique purement expérimentale (« Continuous Fix »).
Le tout se mélangeant parfois avec bonheur, parfois avec moins de réussite, particulièrement sur les chansons expérimentales, beaucoup plus difficiles d'accès que le reste de la musique proposée ici.
Park of Reason est en tous cas un OVNI musical, un album complexe, mêlant des chansons accrocheuses avec des musiques parfois difficiles à appréhender, certains du coup crieront au génie musical de Paul Chain, il est en tous cas indéniable que ce monsieur possède un talent artistique certain.
Doom Fredo (07/10)
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Beyond… Prod. – Adipocere / 2003
Track listing (40:50) : 01. Solitude Man 02. 8 String Sweep 03. Sanctuary Heve 04. Continuous Fix 05. War Abbysses 06. Stajness Klaus 07. Let The End Begin 08. Wings Of Decadence 09. Ascencion Of Any Pound 10. Ways of Changes 11. Logical Slow Evolution
Que fait Mike Amott quand il ne joue pas dans Arch Enemy ? Il invite ses potes, ressort les jeans pattes d'eph et tel Austin Powers remonte dans le temps vers les seventies ! Spiritual Beggars, c'est donc l'autre bébé de notre ex-Carcass, groupe qui s'est déjà taillé une très bonne réputation en tant que groupe de Stoner. Autant le dire tout net, sur « On Fire », cette étiquette devient bien trop réductrice dès les premières notes, ça sent bon le rock seventies, avec de-ci de-là des réminiscences de Deep Purple (avec le fameux orgue Hammond B3, celui de Smoke on the water !), des vrais morceaux de Black Sabbath (l'intro de « Young Man, Old Soul » en est l'exemple le plus flagrant), parfois de petites touches Led Zeppeliennes (sur « The Lunatic Fringe » par exemple) ; mais le tout passé à la moulinette Amott, qui sans jamais copier, a réussi à digérer ces influences pour les intégrer dans la musique des Spirituals Beggars. Et sans oublier non plus son coup de patte reconnaissable entre tous (solos déchaînés à la wha wha, harmonies travaillées). Si la musique est rétro, la production est elle résolument moderne, et est terriblement efficace ; bref, la musique est bonne, le son excellent (haaaa cet orgue Hammond ! à lui seul il donne la moitié de la touche seventies de l'album), on se surprend à bouger la tête du début à la fin, un album donc chaudement recommandé pour se sentir les pattes d'eph'. pousser ! 70ment vôtre !