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Calabrese – The Traveling Vampire Show

calabrese_ttvsFormé en 2003, les 3 frères Calabrese nous viennent de Phoenix/Arizona et se définissent avec une grosse dose d’humour, comme étant « The World’s greatest horror Rock Band » dignes héritiers des Misfits. Un look gominé à la Joe Strummer des Clash (période London Calling) pour Jimmy, le chanteur bassiste, et Davey, le batteur ; et un Fashion plus Emo pour le guitariste, vohohocaliste, Bobby.
L’univers délirant des 3 frères est à l’image du cover de ce « Traveling Vampire Show » : Un hybride bon enfant, engendré à la fois par les horror Movies de série B des années 60-70 et par une facette design bandes dessinées. On plonge ainsi dans un comic trip plutôt que dans un travel trippes ; et contrairement à leurs potes de Grave Robber, le côté grandguignolesque de la mascarade en concert est absent. Exit donc les côtés surenchères ou superflus visuels, le trio se contente, à l’image de la musique qu’il développe, d’asséner sa recette sobre, efficace et parfaitement maitrisée.

Calabrese exécute ainsi un Punk Rock (teinté d’old school de l’horror punk) aux riffs simples et accrocheurs apposé sur des tempos rapides et énergiques. La lead guitare donne souvent la ligne mélodique, les chœurs et les ohohoho continus sont travaillés et rafraichissants ; et l’utilisation de nombreuses bandes sons extraites de films est originale (rires, cris, grillons …). Le trio démontre sur certains titres « Voices of the Dead », « Death eternal », « Inside This coffin » une réelle propension à délivrer des compositions « Look fun skaters » aux refrains ravageurs. La chaleur, la suavité du timbre de voix de Jimmy, clair et légèrement éraillé dans les aigus, rajoute encore à notre plaisir et l’on se surprend à reprendre à tue tête certains passages. Cela tend plus vers un mix Ramones/Green Day/Off Spring que vers le « vrai punk » ; et ce quand bien même un « Children of the Night » suinte le « A Woman In Winter » des Skids et un « Come Alive » rappelle The Exploited.

Une bonne production donnant un gros son clair et distordu juste ce qu’il faut assure à cette galette une appréciation franchement bonne. Enfin, jusqu’au space « Saturday Night of the Living Dead », (cf. les Lyrics !!!) tout est excellent et l’on plonge avec délectation dans une alchimie mélodique simple mais faisant réellement mouche. Le problème  est que les 4 derniers titres ne sont pas aussi réussis, voir même franchement ennuyants. Les qualités deviennent alors des défauts, et des soupçons de répétitivité, binarisme ou simplisme émergent en nous gâchant l’excellente impression des 8 premières Tracks.
Une offrande au deux tiers réussis donc, et par la même à découvrir car dans un style ou les bons élèves ne sont pas légion.

Metalpsychokiller (07/10)

www.calabreserock.com

Innovative / 2008

Tracklist : 01. Death Eternal 02.Voices Of The Dead 03.Vampires Don't Exist 04.Inside This Coffin 05.Night In The Lonesome October 06.Come Alive 07.Children Of The Night 08.Saturday Night Of The Living Dead 09.The Young Princes Of Darkness 10.Darkness, Tell Us 11.Your Ghost 12.The house of mysterious secrets

 

Austrian Death Machine – Total Brutal

ADM-totalbrutalEnfin une galette sortant de l’ordinaire -au combien exaspérant-, d’autant plus surprenante qu’il s’agit en fait d’un side project du front man d’As I Lay Dying, Tim Lambesis. Ce dernier entre deux sessions avec son combo d’origine, s’est mis en tête de  rendre hommage au petit gringalet gouverneur de Californie depuis 2003 dont il est fan depuis toujours: AHHHNOLD.
Bien lui en a pris car cette machine de mort autrichienne est une véritable tuerie et justifie impitoyablement le « Total Brutal » l’affublant.

A l’image de son cover à mi chemin entre comics et movies, l’offrande de Tim à son idole est une succession de plages relativement courtes se référant à bon nombre de ses succès: Last action hero, Predator, Un flic à la maternelle…Et naturellement le légendaire Terminator. Le fan absolu a non seulement écrit tous les titres, mais il les a aussi réalisé et enregistré dans son propre studio (guitare, basse, batterie-enfin boite à rythmes-) avant de confier à ses potes de renom la mission de ciseler chacun d’entre eux d’un solo décoiffant. S’y collent donc entre autres et avec une réussite certaine, Adam Dutkiewicz de Killswitch Engage, Jason Suecof (prod de Trivium), Mark Macdonald, Dan Fitzgerald…etc.
Le résultat est à l’image de Schwarzy, puissant, musclé et fun. Pas de concessions, ça passe où ça casse, et ce mélange de Metalcore/Thrash voir Death mélodique sur quelques plages pourrait être catalogué à mon sens comme du Métal délirant. Les compositions sont simples, très speed, un récapitulatif de riffs déjà entendus (seulement les meilleurs) ; mais l’ensemble ne peut vous laisser insensibles, vous poussant de suite à un féroce headbanging. Dès les « Get to the choppa », «Rubber baby buggy bumpers» ou « I am a cybernetic… » initiaux, on prend un bon coup de pied au cul ou une bonne claque dans la face ; c’est au choix.
On restera sous le charme qui durera tout le long des 17 titres (sacrés « Here is subzero » ou « So far so good ») dont 5 parlés qui sont en fait des présentations grandguignolesques. Saupoudré d’une méga dose d’humour distribuée sans prétentions aucunes si ce n’est se faire plaisir, chaque titre fait mouche et on y retrouve les répliques historiques de l’autrichien stéroïdes : « Come with me if you want to live », « I am a war machine »…
Les refrains hymnaires hurlés s’ancrent ainsi immédiatement et inexorablement en vous et la testostérone voit son taux exploser jusqu’à vous faire croire que vous êtes le rejeton d’un Conan métaleux… Il faut dire que les rôles cinématographiques joués par Schwarzenegger symbolisent parfaitement la culture Métal sous toutes ses formes, et que le résultat aurait été autre si Tim Lambesis était fan de Louis De Funès !!!
En conclusion, une offrande surpuissante et rafraichissante à consommer sans prise de tête et sans recherches psycho-métaphysiques. Du nerf, du speed, du design and joke ; mais surtout du politiquement incorrect, qui ne peuvent engendrer avec ce « total brutal » que des dommages collatéraux. Juste un souhait pour en finir ; que notre organisme cybernétique tienne parole quand il promet : « I’ll Be Back. »

Metalpsychokiller (09/10)

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Metal Blade / 2008

Tracklist : 01. Hello California 02. Get to the Choppa 03. Rubber Baby Buggy Bumpers 04. All of the Songs Sound the Same 05. I am a Cybernetic Organism, Living Tissue Over (Metal) Endoskeleton 06. Come With Me if You Want to Live 07. What it's like to be a Singer at Band Practice 08. Who is Your Daddy, and What Does He Do ? 09. You Have Just Been Erased 10. Broo-Tall Song Idea 11. Here is Subzero, Now Plain Zero 12. So Far, So Good, So Let's Talk About It 13. Screw You (Benny) 14. Why ? 15. If It Bleeds, We Can Kill It 16. It's Not A Tumor 17. Not So Hidden Track

 

Dantesco – Pagano

Dantesco-PaganoLe prix de l’énergie ou de l’alimentation augmente, celui des carburants explose, l’inflation croit, et les salaires –pour ceux qui en ont- stagnent ou rétrécissent comme peau de chagrin. Il en résulte une perte conséquente du pouvoir d’achat et bon nombre de concitoyens dans des situations précaires souhaitent un coup de pouce conséquent de l’état. Hors, le temps étant de l’argent, et désirant, si ce n’est vous en faire gagner au moins vous en faire économiser ; je ne peux que vous conseiller  dans votre intérêt, de passer directement à ma conclusion quant à ce Pagano. Maintenant, si vous êtes nantis, oisifs, ou tout simplement curieux…
« Quinton de Puerto Rico formé en 2002, le line up est constitué de deux guitaristes, Joel Carrasquillo et Dennis Torres, d’un bassiste Ramon De Jesus, d’un batteur Wampa, et du chanteur (…) Erico La Bestia. Ayant œuvré avec des pointures du style Judas Priest, Exciter ou Riot, la sortie de leur premier album 11 titres en 2006 « De la mano de la muerte », de l’obscure épic métal, les envoie à des festivals allemands comme « Keep it true » et «  Doom shall rise ».
Une signature plus tard sur le label « Cruz del sur music » et parait ce second opus aux compositions structurelles complexes et puisant foncièrement dans les racines du hard rock et du heavy des années 1970. La voix d’opéra distinctive de « La Bestia » délivre des lyrics en espagnol faisant référence à des évènements historiques, mythologiques et païens, et des personnages comme Beowulf, Anibal …
Notez que les titres « I came from hell » et « Gethsemane » (interprétation personnelle de « Jesus Christ’s superstar » de Ian Gillan) ne seront que sur la version Europe, en bonus donc (Quelle chance …).
Voilà, ne roulant pas non plus sur l’or personnellement, j’arrête les frais en épargnant mon temps consacré à la Review de cet opus d’un combo pompeusement annoncé par le label comme le meilleur de Puerto Rico.
Le son est plat, les dédales de structures des compositions ne sont qu’un immense vide désespérant, les pseudos mélodies doomesque sans un soupçon d’intérêt …
La liste est non exhaustive, point s’en faut ; mais le clou, la palme, le bouquet est sans conteste le chant qui tient d’un ersatz de sous Pavarotti enroué, déchiré et se gargarisant en espagnol. On croit lors de la première audition à une mauvaise plaisanterie. Mais au bout d’un mois de tentative d’audition, je préfère en rester là … avant de devenir détestable.
A éviter absolument, ce serait gaspiller votre pouvoir d’achat.

Metalpsychokiller (03/10) Nota : La note tient compte de l’artwork cover original de Jowita Kaminska (Exodus, Manilla Road…)

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Season of Mist – Cruz del Sur Music/ Avril 2008

Tracklist : 1. Santa Cruce Titulus 2. La Ultima Visita De Grendel 3. Por Tu Santo Amor 4. Su Sangre Es Mia 5. Exorcista 6. De La Mano De La Muerte 7. En El Bosque… Esta Noche 8. Aguila De Sangre 9. Anibal (european bonus tracks) 10. I came from hell 11. Gethsemane