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Hellfest from Home 2021

Ressortez les gobelets collector et poussez le canapé dans le salon pour les circle-pit ! Le Hellfest From Home revient pour une nouvelle édition du 17 au 20 juin 2021 sur hellfest.fr

Cette année, on pousse les ampli jusqu’à 11 en vous proposant une version XXL du Hellfest “digital” avec une carte interactive du site du festival ! À l’aide d’un avatar “Hellbanger”, vous pourrez retrouver les décors, les Mainstages, les scènes Valley, Warzone et Altar/Temple ainsi que les différentes ambiances qui ont fait la réputation du Hellfest. Sur plusieurs zones de cette carte (scènes, bar, espace restauration, Hellcity Square) vous retrouverez des contenus créés spécialement pour cette édition 2021. Le programme s’annonce bien chargé :

🎸 LIVE SESSIONS / (captations inédites depuis le site du festival) : 🎸
– Sur les Mainstages en partenariat avec ARTE Concert : 9 groupes français et internationaux, prennent d’assaut une scène spécialement installée sur l’espace des Mainstages pour des shows uniques : Jinjer / Ensiferum / Crisix / TAGADA JONES (Officiel) / No One Is Innocent / Laura Cox / BLACK BOMB A / Frustration / Shaârghot
– Sur les scènes Warzone / Temple / Altar / Valley : 12 groupes français issus de la crème de l’underground filmés dans différents zones bien connues du festival en mode “live session” de 15 minutes : 7 WEEKS / CELESTE / Dirty Fonzy / Hangman’s Chair / Hexecutor / HORSKH / Hrafngrímr / Karras / Loudblast / Pogo Car Crash Control / The Great Old Ones / Worst Doubt
– Sans oublier 15 concerts ressortis des archives de ARTE Concert (programmation à venir)

🍔 HELL’S FOOD 🍔
Avec toutes les photos de barbecue et grosses bouffes qu’on a reçu de vous lors du précédent Hellfest From Home, on s’est dit que cette année, on allait vous proposer plusieurs recettes à refaire chez vous pour époustoufler vos convives !
Animé par le facétieu Gael Mectoob, 3 binômes de l’enfer passent derrière les fourneaux pour une leçon bien Rock’n Roll, avec les participations de : Fred (La Ferme De La Ruchotte Carole Et Fred) + Hervé (Loudblast / Black Bomb A), Christian Andreu (Gojira), Nico (Chef du resto VIP au Hellfest), Trinity (Streameuse) et Audrey (Se Faire Food)

🍻 HELL’S DRINKS 🍻
Chaque scène du festival c’est aussi tout un univers musical qui en découle, on vous a donc préparé 6 cocktails pour les 6 scènes du festival : Mainstages, Warzone, Temple, Altar, Temple, Valley et l’incontournable Metal Corner !

🍷 KINGDOM OF MUSCADET 🍷
Le Hellfest et le Muscadet, c’est une longue histoire… et pour la raconter, on a proposé aux Rock Farmers de Inspector Cluzo de venir à Clisson pour rencontrer les vignerons, déguster un plat du coin (préparé par les chefs nantais Sarah Mainguy / Vacarme et Matthieu Peroux / Le Manoir de la Régate) puis de faire une balade / boeuf sur le site du festival avec leur pote Philippe Etchebest (qui a troqué la batterie de cuisine pour une vraie batterie). Du Rock, des bons produits et de bonnes tranches de vie au rendez-vous !

📦 MERCH SPECIAL 📦
Disponible dès maintenant sur Hellfest Merch, une collection spéciale pour mettre votre intérieur aux couleurs du Hellfest From Home et retrouver (un peu) l’ambiance du festival !
👉 https://www.hellfestshop.com/

🤘 PLUS D’AUTRES CONTENUS 🤘
Une masterclass spéciale Loudblast avec ESP Guitars, vous retrouverez aussi des animations de nos partenaires Red Bull, Spotify, Nuclear Blast, RIFFX.fr et Dr. Martens France à retrouver sur le fameux Hellcity Square, sans compter d’autres surprises !

Vous avez donc un mois pour vous préparer à revivre l’ambiance du festival depuis chez vous, on prendra bien le soin de vous présenter chaque contenus dans les prochains jours, tout en vous mettant l’eau à la bouche, d’ici là Stay Tuned !

Le “Hellfest From Home” sera entièrement GRATUIT.

Running order complet à venir !

Il est aujourd’hui difficile, voire impossible, d’échapper à Gojira sur les réseaux sociaux, tant le groupe est porté aux nues par l’ensemble des zines Metal généralistes. « Album de l’année », « Groupe de la décennie »… nos confrères ne tarissent pas d’éloges et de superlatifs pour parler des Landais et de leur nouvel effort, Fortitude.

Mais cet engouement est-il vraiment dû à la musique ? Si on regarde bien l’évolution du groupe depuis maintenant quelques albums, Gojira donne l’impression d’un groupe qui dilue son propos, qui le polit, l’adoucit sans pour le rendre pour autant plus digeste. Vous vous souvenez de l’époque de « Backbone » ? Cette époque est bel et bien révolue. Vous me direz qu’il faut respecter les choix de l’artiste, et je vous rejoins sur ce point. D’ailleurs, je regrette souvent amèrement la frilosité des artistes qui se cantonnent à une seule formule gagnante, mais dans le cas de Gojira, c’est le message sous-jacent à l’album et non l’album lui-même qui est à l’origine de l’engouement.

Retirez les thématiques abordées dans Fortitude, oubliez un instant la récolte de fonds pour l’Amazonie et concentrez-vous sur la musique. Comme à l’époque de L’Enfant Sauvage, le groupe retombe dans l’écueil des passages redondants. Le titre éponyme, par exemple : à quoi sert-il, si ce n’est à allonger artificiellement un « The Chant » qui est déjà bien assez long. Mis à part les deux premiers titres qui tirent leur épingle du jeu, Fortitude manque de punch et de cohérence.

Si Fortitude rencontre un tel succès, c’est parce que son message parle aux gens*, et ce, malgré ses défauts au niveau de la forme. Comment pourrait-on haïr un groupe qui dénonce, pour ne citer que cette problématique, la déforestation en Amazonie ? Le message est important, la démarche est louable (la récolte de fonds tourne bien et ça fait plaisir de voir des groupes se mobiliser)… Mais cela ne doit pas nous aveugler sur les défauts de Fortitude. On peut dénoncer des problèmes sociétaux ou environnementaux sans adoucir son propos pour le rendre aussi accessible que possible. Demandez à Napalm Death ou à Cattle Decapitation comment ils ont fait…

* et encore, le message porté par « Another World » est tellement résigné qu’il en devient déprimant

J’avoue que, très souvent, j’ai reproché au Metal son manque d’audace et d’innovation. Toujours la même rengaine, toujours l’impression de réécouter un clone d’une resucée des pionniers du genre… Je réclamais de l’inédit, du jamais entendu… et, par le plus grand des hasards, je suis tombé sur Princesses Leya. Une comédie musicale sur le Metal. Une aventure d’1h15 mêlant sketchs et musique, comme ils disaient dans la description de leur appel aux fonds sur KissKissBankBank. Mis à part Ultra Vomit, l’humour francophone et le Metal, c’est plutôt rare. Du moins l’humour délibéré*.

Je me suis donc plongé dans l’univers des Princesses Leya et putain de bordel de merde, je pensais ne jamais le dire, mais ça me donne presque envie de réhabiliter Ultra Vomit.

Par où commencer ? Par les points positifs.

Y’en a pas.

En fait si, à la base, l’idée est vraiment sympa. Franchement, le concept d’album avec interludes comiques pourrait tout à fait faire mouche et apporter cette bouffée de fraîcheur qui ferait du bien. Mais dans le cas de L’histoire sans fond, la sauce ne prend pas (pour moi, du moins).

Parce que ça manque de musique à mon goût. Le sketch, la trame de l’histoire, prend trop de place dans ce qui est présenté comme un album (et non par exemple un podcast), plus particulièrement « La Mission » et « Eric Baudelaire ». En fait, Princesses Leya a fait l’erreur de sortir L’histoire sans fond sous la forme d’un album. Pour moi, L’histoire sans fond est une base pour un court métrage claqué au sol, dans la lignée des intros des derniers What the Cut ! d’Antoine Daniel. Quitte à faire quelque chose de différent (et de lancer un crowdfunding pour le faire), autant le faire à fond.

Et la musique, dans tout ça ? Baaaaah, faut avouer que c’est très variable. « Single Lady Killer » commence en singeant GiedRé, « Balls Balls Balls » est un « Kammthaar » du pauvre (au petit jeu de « qui imitera le mieux Rammstein », Ultra Vomit gagne haut la main), « Le Type Chelou en Capuche » a un côté catchy sympa (même si, meeerde, ça sonne comme n’importe quel groupe de Metawl français sur la Mainstage du Hellfest à 13 h 30), Dio est certainement en train de faire du breakdance dans sa tombe à cause de « Grâce à l’alcool » qui cabosse allègrement la bouteille de sirop de « Love Is All »… En bref, ça fait un peu coverband d’Ultra Vomit. Beaucoup même.

L’histoire sans fond est une œuvre hybride, le cul coincé entre la musique et l’humour (et là aussi, ce qui fait rire l’un ne fera pas rire l’autre). Je reste persuadé que le résultat final m’aurait bien plus séduit s’il avait pris la forme d’un court métrage.

Mister Patate

Facebook officiel

Gambettes Production – 2021
Tracklist (xx:xx) 1. La Malédiction Viking (Sketch) 2. Planète Chlamydia 4 (Sketch) 3. Le Type Chelou en Capuche 4. La Mission (Sketch) 5. Makeba 6. La Ziggurat (Sketch) 7. Balls Balls Balls 8. La Salle Sans Instrus (Sketch) 9. Ustensiles 10. Les Shitty Producteurs Zombies (Sketch) 11. Single Lady Killer 12. Goule Jazz (Sketch) 13. The Twenty Seven Club 14. Le Club des 27 (Sketch) 15. La Vieillesse 16. Bibliothèque Paf (Sketch) 17. Ouais Ouais Ouais 18. Décédés (Sketch) 19. Renaissance (Sketch) 20. Destruction Vaginale 21. Princesses Cocktails (Sketch) 22. Grâce à l’Alcool 23. Eric Baudelaire (Sketch) 24. Je Vous Emmerde et Je Rentre à ma Maison 25. Home Sweet Home (Sketch) 26. Tue Tes Parents

* pour l’humour involontaire, il suffit d’écouter n’importe quel album de One Way Mirror