Le hardcore peut encore nous surprendre, c’est un fait certain. Bon, ok ce n’est peut-être pas le cas ici, mais après tout on peut encore rester bien sobre comme il faut et continuer de matraquer les oreilles des fans, non ? En tout cas, Carpathian en sont la preuve vivante.
Peu de fraîcheur dans la musique de ce jeune groupe, mais une putain d’énergie qui fait du bien là où elle passe.
Le groupe ne va pas chercher trop loin dans son travail et propose donc des titres simples mais directs, clairs et précis. On gros on n’y va pas par quatre chemin et on ne risque pas de s’en plaindre vu le décor. Les titres s’enchaînent avec une fluidité (un peu trop ?) exceptionnelle, au point qu’on ne remarque parfois que trop tard le changement de plage, ce qui n’empêche pourtant pas les morceaux d’avoir chacun leur dose d’énergie et de bonnes idées réglementaire.
Les guitares sont particulièrement intéressantes avec un balancement entre riffs simples et efficaces, et de petites incursions qui ne font de mal à personne et qui savent donner juste le souffle qu’il faut aux morceaux qui en bénéficient ("Nothing to Lose" par exemple) sans freiner le rythme imposé ni effrité le mur sonore constitué avec l’aide d’une base rythmique simple mais efficace.
Le chant est lui plus que basique et reste dans les grands classiques du genre sans s’écarter trop loin des aînés, on pourrait s’en plaindre mais ce ne sera pas la peine ce coup-ci puisqu’il convient au final parfaitement à ce qu’on pourrait en attendre et se ballade au fil de titres aussi différents que "Drop It Like It’s Hot" et "Love Song" sans problèmes particuliers.
Voici donc un groupe qui arrive, en une petite demi-heure à peine, à nous livrer tout ce qu’on pouvait attendre de lui, sans trop de fioriture ni aucune perte de temps. Certes, la bête ne fait donc pas figure de grosse claque mais ressemble tout de même bien à un bon coup de pied dans le cul.
Necrogunslinger (07/10)
Golf Records – Innovative Promotion / 2007
Tracklist : 01. End of the 1980’s 02. Drop it like it’s hot 03. Who the fuck taught you snaps ? 04. Six months 05. Nothing to lose 06. Love song 07. The rules of attraction 08. Explosions 09. Suckerpunch 10. End of the world
Rien à dire, Onslaught n’avaient pas oublié leurs classiques avant de faire leur retour l’année dernière, et continuent de le montrer sur ce second essai en deux ans. Ils reprennent avec Killing Peace là où ils s’étaient récemment arrêté pour pondre un quatrième album toujours aussi plein de haine, de guitares saturées et d’anti-christianisme.
10 ans de stoner poids lourd n'ont pas entamé le moral de ces texans qui accueillent avec ce nouvel album le chanteur Kyle Thomas. Avec ce recrutement, le groupe a visiblement choisi de durcir le ton.