Quand l’Italie se met à l’heure de la Finlande au rythme de Bloody Mary, on a le regret de constater que tout ne tourne pas aussi bien qu’une horloge suisse (et ce malgré les frontières)… Le décalage horaire se fait vite ressentir pour ce groupe qui, si il fallait entrer dans le jeu des comparaisons (ce qui est un peu inévitable ici) n’a pas encore décidé si il devait être plus influencé par les 69 Eyes ou plutôt par The Cure…
Les compos tournent bien, de ce côté pas de problème si on ne cherche pas plus qu’un calibre single avec un riff de guitare/refrain qui en impose toute la journée sans possibilité de s’en débarrasser…
Problème, on se limite trop souvent à ce genre de petites choses bien gentilles pour vraiment arriver à tirer quelque chose de l’album dans sa globalité. Des paroles niaises (et dans un anglais un peu douteux) ne font rien pour arranger les choses…
Ainsi les titres se suivent et se ressemblent un peu (beaucoup ?) avec un seul et même but, faire craquer le plus de minettes au centimètre carré (ce qui ne semble pas gagner d’avance vu les gueules que se paient les membres du groupe). Résultat : ça le fait carrément dans une boîte goth ou pour se mettre la pêche dès le matin en sortant du cercueil à condition de savoir se limiter à un ou deux titres histoire de se faire plaisir sans risquer l’indigestion…
Dommage, le groupe avait visiblement assez la grande gueule pour en ramener un peu plus que ça… Plus qu’à attendre un second album qu’on espère plus convaincant…
Necrogunslinger (05/10)
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Six Six Six Records – Active Entertainment / 2006
Tracklist (45 minutes) 01. Icy blue 02. Drops 03. I won’t be unfeeling 04. Cease to burn 05. It’s too late 06. Judas spite 07. The 2nd chance 08. Learning to fly 09. Little sister 10. Before the rain