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Dead Man in Reno – Dead Man in Reno

05022010_-_0006Du metalcore recherché, du metalcore rageur, du metalcore comme on aimerait en voir plus souvent. Tout commence avec une magnifique pochette et des titres qui ne laissent pas de doute, si ce n’est pas à de l’emocore qu’on a à faire alors c’est bien à du metalcore typiquement ricain. Mais heureusement tout ne s’arrête pas là et ce jeune groupe à bien de bonnes idées en réserve.
Bien sûr les bases sont toujours les mêmes, influences hardcore/metal, chant rageur et énervé… Vous connaissez la recette ! Et pour notre plus grand plaisir, toutes ces choses, le groupe le fait très bien !

On sent dès les premiers titres ce feeling si intéressant de chaos organisé, les guitares sont incisives et exécutées de façon sèche, la production est juste assez propre pour mettre ce qu’il faut en avant tout en restant proche de l’underground et séduisante. Les rythmiques sont carrées et le jeu de batterie reste sobre tout en apportant vraiment quelque chose à l’ensemble…
Il est tout de même inutile de se leurrer, le groupe n’a pas inventé l’eau chaude et vous retrouverez ces ingrédients dans bons nombres d’autres jeunes formations du moment, mais Dead Man in Reno ont le mérite de faire les choses bien comme il faut, de débarquer dans cette vague en apportant ce petit quelque chose qui fait du bien par ou il passe sans qu’on arrive vraiment à mettre le doigt dessus… Un tout, une ambiance…
Un bon petit album donc, qui devrait plaire aux fans du style en manque de nouveautés et même aux autres. Vivement le prochain, et en attendant, vivement le live !

Necrogunslinger (07.5/10)

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Abstract Sounds / 2006

Tracklist (45:14 mn) 01.To attain everything 02.From here I can see the shore 03 She’s tugging on my heartstrings 04. Given a season of sun 05.Goodbye tomorrow, hello dead letters 06.The devil made him do it 07.He said, she said 08. Cursed 09. Even in my dreams 10.Lovestainedrazorblades

Chrome Division – Doomsday Rock ‘N Roll

Chrome-Doomsday_Rock_N'_RollVous vous ennuyez terriblement en attendant ce fameux Kiss of Death de Motörhead qui n’arrivera qu’à la fin du mois ? Vous pensez n’avoir rien à vous mettre dans les oreilles avant la sortie du prochain Black Label Society ? Penchez vous donc un moment sur ce premier album de Chrome Division… Comment ça vous n’êtes pas intéressés par le black metal ? Shagrath se serait-il mis au rock ? Tout juste… Et, de notre côté, c’est pour toutes ces raisons que nous avons demandé une description de l’album au second guitariste du groupe, Ricky Black : “Nos principales influences sont clairement BLS et Motörhead, on adorerait d’ailleurs tourner avec ces groupes histoire de retourner un peu l’Europe !”
Pas étonnant quand on entend ce premier album, et ce n’est pas nous qui risquons de cracher sur une telle tournée…
Il suffit d’écouter ces titres imparables se succéder à une vitesse impressionnante sur la galette pour être convaincu de la qualité du travail de ces Norvégiens. On regretterait presque que ce groupe ne passe au final que pour un simple side-project : “On profite clairement de la renommée de certains membres, mais leur emploi du temps chargé dictera également ses lois sur la survie de ce groupe…”
Pas étonnant de toute façon que la qualité musicale soit au rendez-vous lorsqu’on retrouve autour de Shagrath (Dimmu Borgir) des membres de groupes comme The Kovenant, Ashes to Ashes ou The Carburetors. Les bons gros riffs sont bien là et la qualité de l’exécution n’a d’égal que dans l’efficacité des mélodies : “On compose sans se forcer, on répète tout simplement et on laisse venir les morceaux. Shagrath propose une bonne partie des idées de bases et le reste se construit naturellement.”

C’est donc au final un album tout simplement énorme qui se construit, le genre de skeud qui va vous secouer la tête sans vous demander votre avis, vous faire enfiler un perfecto et monter sur une Harley avant la fin du troisième morceau…
Chaque titre succède au précédent pour apporter une nouvelle bonne surprise, et alors que des bombes comme Serial Killer, Breath Easy ou Here Comes Another One devraient suffire à calmer n’importe qui, il vous faudra encore survivre au reste… Une bien belle surprise en plein été… Plus qu’à trouver un vol rapide vers la route 66…

Necrogunslinger (08.5/10)

www.chromedivision.com

Nuclear Blast / 2006
Tracklist (46:03)
01. Doomsday overture 02. Serial killer 03. Hate 04. Trouble with the law 05. Chrome division 06. Here comes another one 07.1st regiment 08. Breath easy 09. Angel falls 10. Till the break of dawn 11. We want more 12. When the shit hit the fans

 

Cloudscape – Crimson Skies

cloudscape-crimsonskiesDes mélodies de guitare bien exécutées mais rarement inventives, peut-être plaisantes mais jamais trop recherchées… Un chant beaucoup trop typique pour vraiment accrocher l’auditeur, presque toujours bien posé mais jamais très aventurier… Tout ça commence bien mal pour Cloudscape.

Un heavy teinté de prog, qui s’inspire assez des sonorités de groupes comme le très bon Redemption, voilà ce que nous proposent ces Suédois sur leur deuxième album. Rien de bien novateur, et malheureusement rien de bien intéressant non plus. Pour tout vous dire on s’ennuie bien vite et on tourne en rond…  À la recherche de bonnes idées, on se rend bien trop vite compte que l’ensemble est plat, et sans saveur… Alors certes le groupe est loin des abîmes de la médiocrité, et l’interprétation des morceaux est plus qu’honnête, même peut-être bonne. Les musiciens sont bons, mais les compositions non, dommage…

Autant éviter de perdre du temps donc, et dans le même genre, mieux vaut se concentrer sur des groupes comme Dyecrest (pour l’approche heavy) ou Redemption (pour le côté prog)… Qui sait ? Le troisième album sera peut-être le bon…

Necrogunslinger (04/10)

www.facebook.com/cloudscapesweden

www.cloudscape.se

Metal Heaven – Underclass / 2006

Tracklist (60:20) 01. Shapeshifter 02. Shadowland 03. And then the rain… 04. Take the blame 05. The last breath 06. Psychic imbalance 07. Hope 08.Breach in my sanity 09. Demon tears 10. 1000 souls 11. Someone else 12. Will we remain