Author:
necrotaupeslinger
Juin
4
Encore sous le choc de Fly, un single tout ce qu’il y a de plus impressionnant, il nous faut maintenant accueillir ce nouvel album des bardes, qui a la lourde tâche de succéder à Night at the Opera et un album live déjà culte. Recherché mais direct, dans la pure veine de ce que le single nous laissait déjà imaginer de plus fou, A Twist in the Myth débarque en trombe, bourré d’idées et de bons moments. Cette chronique fera une petite impasse sur un grand composant de la musique des allemands, les paroles, pour mieux vous laisser les découvrir dans un entretien que nous avons eu avec Hansi Kürsch lui-même et que vous pouvez découvrir ici. Nous nous concentrerons donc sur la musique, et il y a de quoi faire !
Alors que Fly s’intègre parfaitement au tracklisting général, le déjà classique Skalds and Shadows que nous avions également découvert en avant-première dans une version acoustique se dévoile maintenant sous une robe symphonique carrément impressionnante et risque bien de faire trembler en live… « This Will Never End » ouvre l’album de façon magistrale, et son côté heavy, épique et pompeux nous met dans l’ambiance pour mieux apprécier « Otherland » et son côté plus direct mais toujours plaisamment technique. Turn the Page introduit en grande pompe le côté folk du groupe, que vous retrouverez également avec le sourire dans la vraie/fausse ballade Carry the Blessed Home et son ambiance festive.
« Another Stranger Me » reste certainement le titre le plus entraînant de l’album, mariant à merveille ce côté simple et direct des nouveaux titres aux influences 70’s et des éléments plus typiques du gardien aveugle. Éléments plus typiques que l’on retrouvera d’ailleurs en plus grand nombre dans la seconde partie de l’album avec des titres épiques comme « Straight Through the Mirror » ou « The Edge ».
Alors que Lionheart se pose en suite logique de Fly et pousse vers un refrain entêtant, « The New Order » clôt l’album calmement tout en nous envoyant tout de même dans la face quelques énormes riffs de guitare. Reste « Dead Sound of Misery », titre bonus, qui reprend la structure de « Fly » pour nous faire découvrir un titre sombre et puissant, complètement à l’opposé de son alter ego.
Blind Guardian arrivent donc ici avec un album tout ce qu’il y a de plus impressionnant, qui marie à merveille ce qu’on pouvait attendre du groupe après les derniers albums et ce qu’ils nous laissaient espérer avec leur dernier single. Un grand moment de musique, et un grand album de Blind Guardian, qui risque bien de retourner les salles en live…
Necrogunslinger (09/10)
www.blind-guardian.com
www.facebook.com/blindguardian
Nuclear Blast / 2006
Tracklist : 01. This Will Never End 02. Otherland 03. Turn the Page 04. Fly 05. Carry the Blessed Home 06. Another Stranger Me 07. Straight Through The Mirror 08. Lionheart 09. Skalds And Shadows 10. The Edge 11. The New Order 12. Dead Sound of Misery
Author:
necrotaupeslinger
Juin
4
Quand Blind Guardian se réveille et signe son retour d’un single, un tel tour de force, quelques mois avant la sortie de son nouvel album, on ne peut que faire un pas en arrière et saluer le seigneur des Terres du Milieu. Avancée certaine, teintée d’un retour à la source non dissimulé, Fly nous offre en trois titres des premières impressions variées et directes.
Tout commence avec le morceau titre, «Fly». Composition recherchée, mise en scène de Blind Guardian version 2006. On apprécie et on se laisse emporter. Riffs directs, influences 70’s bien senties, mélodie accrocheuse: tout se développe d’une façon claire et puissante. Le groupe signe ainsi un retour a des mélodies et des arrangements moins complexes, le tout pourtant mis en place de façon magistrale, offrant une compo aux nombreuses facettes. On se laisse emporter avec plaisir par certaines rythmiques alors que le passage central du morceau nous rappelle les plus grands moments du groupe. Voici très certainement la meilleure composition du groupe, offerte sur un plateau d’argent.
On calme le jeu, et on se pose avec plaisir le temps de «Skalds and Shadows». Le groupe continue à fasciner en revenant vers ses origines tout en continuant une certaine recherche de la simplicité et de la mélodie plus directe. Attention car ici la simplicité n’est pas péjorative, et permet au contraire de découvrir les atouts du groupe sous un nouvel angle…
On évolue ici dans un de ces moments si typique au groupe, qui nous rappelle avec plaisir des titres comme le classique «Bard’s Song», tout en développant une personnalité propre. Un grand moment acoustique qui promet des ravages live.
On termine déjà ce trop court moment avec une grande et belle surprise. Blind Guardian nous montre son visage le plus sombre lors d’une reprise magistrale du «In A Gadda Da Vida» de Iron Butterfly. Riffs lourds et chants surprenants nous accueillent le temps de replonger dans ce hit incontournable. Hansi nous rappelle un peu sa performance dans Demons & Wizards et se démarque de ce qu’il nous a habitué à produire dans Blind Guardian pour offrir cette reprise personnelle et plaisante.
Voici donc tout simplement un grand moment que partage avec nous ce groupe incontournable. La seule note amère restant maintenant la longue attente qui nous sépare de A Twist in The Myth en Septembre…
Necrogunslinger (09/10)
www.blind-guardian.com
www.facebook.com/blindguardian
Nuclear Blast / 2006
Tracklist (12:36 mn)
01. Fly 02. Skalds and Shadows 03. In a Gadda da Vida
Author:
necrotaupeslinger
Mai
12
Quand Entombed impose son rythme. Riffs bien pensés, production nette et directe dont le groupe s’est chargé lui-même, composition efficace. Les maîtres sont de retour.
Le tempo est parfaitement maîtrisé, lent et dévastateur mais encore assez rapide pour accélérer vos pulsations, le groupe sait y faire et le montre avec fierté, développant des compositions efficaces à souhait. Il est bien sur inutile de préciser que les musiciens savent exactement ce qu’ils font et où ils vont, le tout semble complètement naturel et la fluidité des riffs est soutenue de façon inconditionnelle par une rythmique en béton armé que la batterie impose sans concession. Le chant est lui lourd, bien comme on l’aime, et ce n’est pas non plus sur ce point que ce groupe qui nous a toujours habitué à un travail de qualité va nous décevoir.
Le plus époustouflant reste les ambiances qui se posent sans difficulté à coup de samples parfaitement bien gérés ; les titres prennent une tout autre ampleur grâce au travail ainsi réalisé et on ne peut s’empêcher de rentrer dans le jeu du groupe, en se laissant déjà complètement emporter par ces quelques morceaux. Si l’album suit cette lignée, attendez vous à un résultat dévastateur.
Mais ce point fort engendre également le point faible de l’album car on se serait bien passé au final de Amen, cinquième et dernier titre de l’ep, qui a force de vouloir jouer des ambiances en fait trop et finit par casser le rythme imposé par des titres aussi impressionnants que When in Sodom, véritable hymne qui prouve (si il en était encore besoin), que la scène Death doit compter avec Entombed dans le rang des leaders.
Necrogunslinger (08/10)
www.entombed.com
www.facebook.com/entombedofficial